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BILAN CINÉMA 2014 – UN … AU CINÉMA EN 2014 – PARTIE 2

 L'Article


Le cinéma en 2014



Suite du petit « jeu » qui permet de revivre l’année cinéma de manière un peu différente.



Une idée de fou : Filmer pendant douze ans les mêmes acteurs, les voir grandir devant la caméra et réussir à construire un film qui se tient autour de cette évolution : c’est le pari réussi par Richard Linklater avec Boyhood, film qui en dit beaucoup sur l’évolution de l’Amérique pendant cette période.

Un plaisir coupable : Non-Stop de Jaume Collet-Serra. C’est typiquement le genre de films que l’on va voir quand il n’y a pas grand-chose d’autre d’intéressant dans les salles obscures et qui qui, au final, ne peut pas vraiment nous décevoir car on en n’attend vraiment pas grand-chose…

Un regret : En plus de tous les films que j’ai ratés, notamment en fin d’année, peut-être le fait que Xavier Dolan n’ait pas sorti un troisième film dans l’année car il était sur une belle lancée avec ses deux premiers…

Une absurdité : Les trois frères –  le retour car, honnêtement, quand on est aussi attendu que cela, faire un tel film, c’est assez désespérant. Et le côté absurde, c’est qu’on a surtout l’impression qu’ils ont fait leur scénario il y a plus de quinze ans et qu’ils ne l’ont pas retouché depuis.

Un choc : Interstellar, quand même, car même si l’ami Nolan n’y va pas avec le dos de la cuillère, ça reste du cinéma assez impressionnant. Et dans la salle où j’étais, le son était tellement puissant qu’on avait l’impression d’être dans une attraction du Futuroscope…

Un dégoût : Devant la scène où l’esclave se fait fouetter dans 12 years a slave. C’est à la fois nécessaire d’en passer par là pour vraiment prendre conscience du processus mais la longueur de la séquence fait qu’on ne peut qu’être rebuté au bout d’un moment. C’est d’ailleurs le but recherché.

Un méli-mélo d’émotions : La Cour de Babel où, d’une séquence à l’autre, on peut passer des rires aux larmes, face au naturel déconcertant de tous ces jeunes étrangers qui sont dans cette classe pour apprendre le français.

Un torrent de larmes : Puisque j’ai déjà cité le documentaire de Julie Bertuccelli, il faut que je parle de l’autre film qui m’a vraiment ému cette année : Marie Heurtin. Certaines scènes sont tout simplement bouleversantes, notamment quand la jeune fille retrouve ses parents.

Un fou rire : Devant certaines répliques de Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? car si c’est loin d’être le film de l’année, il faut bien avouer que certains dialogues sont très bien sentis. Malheureusement, ça s’arrête un peu là…

Une bande originale : Alexandre Desplat signe un nouveau petit chef d’œuvre avec la musique de Philomena. Rien de révolutionnaire, puisqu’on reconnaît bien son style, mais quelle efficacité dans la mise en musique des sentiments des personnages.

Une bande son : Il y a sept ans, Dionysos sortait La mécanique du cœur, (enfin) adapté cette année. Pendant ce temps, la musique n’a pas pris une ride et les nouveaux arrangements ainsi que les quelques titres rajoutés sont vraiment de qualité. Du bon son, qui, en plus, est plutôt bien mis en images.

Une chanson : Diamonds de Rihanna sur laquelle les quatre filles dansent dans Bande de filles. Pour elles, c’est une forme de libération et la scène en elle-même est magnifique, dans des teintes bleutées.

Une danse : Les trois personnages principaux de Mommy qui dansent sur On ne change pas de Céline Dion.  Au cours de ce moment, les trois semblent se découvrir véritablement et construire quelque chose. Le tout en bougeant son corps sur une chanson qui ne s’y prête pas forcément.

Une poursuite : Tout The Grand Budapest Hotel car, en fait, c’est le principe même du film qui nous entraîne dans une course folle à travers une Europe aux premières heures du totalitarisme qui va mener à la guerre.

Une relation : Celle quasi-mystique qui unit la brigade du sergent Collier et leur char dans Fury. Presque tout le film se déroulera à l’intérieur de ce qui est devenu pour eux toute leur vie et pour lequel ils sont prêts à se sacrifier.

Une histoire d’amour : Celle entre Theodore et son ordinateur dans Her. La relation, au début assez froide, va peu à peu se transformer jusqu’à une « scène d’amour » assez incroyable, puisqu’elle se termine dans le noir le plus complet, comme si le spectateur se trouvait à la place de Theodore.

Un couple : Loïc et Jennifer dans Pas son genre car, plutôt que s’intéresser à la mise en place de ce couple, le film s’attarde sur le côté surprenant de leur relation et se finit presque comme un thriller autour de la question de la possibilité d’une telle union.

Un regard : Celui presque inexpressif de cette extra-terrestre dans Under the skin. Scarlett Johansson parvient parfaitement à ne pas changer de tête pendant (presque) toute la durée du film.

Un personnage improbable : Celui qu’interprète Eric Judor dans Wrong Cops : un borgne qui est persuadé d’avoir trouvé un son parfait et qui veut en faire profiter tout le monde. Et oui, rien que ça…

Un monstre : Godzilla, forcément, car si on en parle pendant tout le film, on ne le voit finalement presque pas. Il finit par apparaître à la fin, mais, là encore, le réalisateur « prend soin » de ne pas trop l’exposer.

Un fou : Jordan Belfort dans Le Loup de Wall Street car, clairement, il se comporte comme tel pendant une bonne majorité du film. Flambeur, arnaqueur,… il a tous les défauts possibles et imaginables…

Un super-héros : Star-Lord, le héros des Gardiens de la Galaxie. Avec son bagout légendaire, son attirance pour l’aventure et sa capacité à toujours s’en sortir au dernier moment, il est vraiment un super-héros à part, du genre auquel on s’attache très rapidement.

Une maladie : Le SIDA de Ron Woodroof dans Dallas Buyers Club car c’est celui-ci qui, finalement, va marquer le véritable début de la vie de ce dernier qui trouve là le terreau pour mener un combat bien plus grand que lui, bien qu’au départ, ce ne soit pas par philanthropie.  




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