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TimFaitSonCinema

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15  COCO

affiche_du_film Miguel est un jeune garçon mexicain qui rêve de devenir le même musicien connu que la gloire de son village, Fernando de la Cruz. Mais, dans sa famille, personne ne veut entendre parler de musique depuis la disparition d’un arrière-arrière grand père… Lors du Jour des Morts, il brave les interdits pour se présenter à un concours de guitare. Mais il ne sait pas dans quelle aventure il se lance…

Autour d’une trame finalement assez convenue, même si elle comporte son petit lot de surprises, les studios Pixar réussissent une nouvelle fois à nous émerveiller grâce à une qualité esthétique impressionnante et à nous émouvoir avec des thèmes universels traités avec beaucoup de délicatesse. Un bon cru.

14  A BEAUTIFUL DAY

affiche_du_film Joe est un vétéran de l’armée américaine torturé qui est devenu tueur à gages. Un jour, il est embauché pour retrouver la fille d’un sénateur qui a disparu. Il va alors s’enfoncer dans une spirale de violence…

Film d’ambiance, très simple dans sa forme mais plus complexe qu’il y paraît dans son fond, A beautiful day est un long métrage par moments impressionnant mais qui n’est pas complètement abouti. Il est surtout porté par un Joaquin Phoenix qui est de tous les plans et qui est tout simplement sensationnel. 

15  DETROIT

affiche_du_film Au plein cœur de l’été 1967, la ville de Detroit est soumise à une intense vague d’émeutes. Dans un climat où la ségrégation raciale est très présente, les noirs réagissent aux violences policières de plus en plus importantes. Au bout de trois jours, des coups de feu sont entendus tout près d’un hôtel, ce qui va provoquer une réaction de la police locale…

Assez exceptionnel dans sa partie centrale, vraiment centrée sur le drame qui s’est joué à l’Algiers Hotel, Detroit est moins convaincant dans son premier et son dernier tiers. Kathryn Bigelow prouve une nouvelle fois qu’elle est capable d’orchestrer des séquences de grand cinéma et son film était sans aucun doute « utile » dans une Amérique actuelle ou la question raciale semble de nouveau au cœur du débat.

15  LE SENS DE LA FÊTE

affiche_du_film Max est traiteur et il offre à ses clients des prestations clé en main. Aujourd’hui, c’est le mariage de Pierre et Héléna, qui se déroule dans le cadre somptueux d’un château du XVIIème siècle. Mais, peu à peu, la journée va déraper et Max va devoir gérer des problèmes dans à peu près tous les sens…

Evidemment, il y a quelques facilités avec un scénario parfois un peu tiré par les cheveux et des personnages stéréotypés, mais il n’empêche que Toledano et Nakache ont un vrai talent pour écrire et mettre en scène des films hyper bien rythmés, qui mélangent rire et émotion et portés par des acteurs en pleine forme. C’est encore le cas avec ce Sens de la fête qui, sans être exceptionnel, est un long métrage suffisamment plaisant pour être considéré comme réussi.

16  PETIT PAYSAN

affiche_du_film Pierre a la trentaine et s’occupe des vaches laitières de l’exploitation familiale. Il a du mal à faire autre chose de sa vie, tant son travail l’occupe. Un jour, il découvre qu’une de ses vaches présente les symptômes d’une épidémie qui se développe dans le pays. Il ne peut se résoudre à voir toutes ses bêtes tuées…

Avec un regard à la fois plein de sincérité et singulier sur le monde agricole français, Hubert Charuel livre un film à l’ambiance oscillant entre naturalisme et thriller. Tout n’est pas parfait, mais on peut saluer l’ambition du jeune réalisateur et la performance parfaite de Swann Arlaud et Sara Giraudeau. Si j’osais, je dirais que Petit paysan est « vachement » bien…

14  MON GARÇON

affiche_du_film Julien est obligé de revenir dans le Vercors, là où il a vécu avec sa femme, alors que son fils a disparu lors d’une classe verte. Peu à peu, alors que l’enquête de gendarmerie patine, il va mener sa propre enquête. Au mépris de tout danger…

Mon garçon est un polar nerveux et de plus en plus tendu qui ne brille pas par l’inventivité de son scénario ou des prouesses de mise en scène. Mais avec un dispositif de réalisation assez exceptionnel, Christian Carion parvient à tirer le meilleur de son acteur principal et à nous offrir un film efficace, où l’ambiance générale est bien rendue. 

16  ÔTEZ-MOI D’UN DOUTE

affiche_du_film Erwan dirige une entreprise de déminage et s’occupe seul de sa fille qui est enceinte d’un père inconnu. De son côté, il apprend que celui qu’il pensait être son géniteur ne l’est pas. Partant à la recherche de son vrai père, il rencontre Joseph, un vieil homme attachant. Dans le même temps, il fait aussi la connaissance d’Anna, qui s’avère être la fille de Joseph…

Grâce à un casting impeccable, dont la découverte Estéban, et une écriture vraiment singulière, Ôtez-moi d’un doute est un film vraiment sympathique. Il n’y a rien de révolutionnaire et on peut même trouver de petits défauts mais, franchement, on passe un bon moment et certains passages sont même réellement émouvants. Une jolie surprise.

14  120 BATTEMENTS PAR MINUTE

affiche_du_film Au début des années 90, le SIDA continue de faire rage. Act Up-Paris est un collectif qui fait tout pour se battre contre l’indifférence générale dans laquelle cette épidémie se déroule. Au sein de cette organisation, les liens se font et se défont entre les participants.

Lesté de quelques longueurs et d’une réalisation parfois surfaite, 120 battements par minute reste un beau film sur un sujet fort mais qui n’est jamais parvenu à me toucher, mis à part dans un dernier quart d’heure sensible. Je dois avouer que j’ai du mal à comprendre l’enthousiasme généralisé autour de ce long-métrage…

15  SONG TO SONG

affiche_du_film A Austin, au Texas, dans le milieu de la musique, des histoires d’amour se font et se défont, tout en se croisant. On y retrouve un magnat de la production musicale, une jeune femme qui a été son assistante, un pianiste qui veut percer, une serveuse,…

Tout ne m’a pas convaincu dans ce Song to Song parfois bien trop fragmenté, notamment au niveau de la bande originale. Mais reste cette touche esthétique d’un réalisateur qui peut tout se permettre et qui a l’art de magnifier en un plan une scène banale. Malick propose sa vision propre du cinéma, sans aucune contrainte. Et je continue de trouver ça très beau, à tous les niveaux !

14  LES HOMMES DU FEU

affiche_du_film Dans une caserne du sud de la France, Bénédicte arrive, en tant qu’adjudant-chef, soit le même grade que Xavier, présent depuis longtemps. Des tensions se font jour dans l’équipe. Mais le quotidien des pompiers ne permet pas vraiment de s’éparpiller puisqu’entre les feux de forêt et tout ce qu’ils doivent gérer à côté, ils sont bien occupés.

Les hommes du feu est typiquement ce que l’on peut appeler un film propre, dont il n’y a finalement pas grand-chose à dire. On ne s’ennuie jamais et le tout est plutôt bien réalisé. Mais il manque tout de même une vraie puissance narrative et dramatique pour que le long métrage prenne davantage d’ampleur. Un bel hommage à ceux qui nous sauvent.