Toggle navigation
TimFaitSonCinema

BILAN CINÉMA 2014 – L’ABÉCÉDAIRE 2014 – PARTIE 1

 L'Article


Le cinéma en 2014



A comme ANIMATION :
Jamais je n’avais autant vu de films d’animation en une seule année, soit huit en 2014. Pourtant, peu de films des gros studios et même aucun Pixar ni Disney mais plutôt des dessins animés japonais et des productions françaises plus indépendantes. Pour des résultats souvent intéressants tant sur la forme que sur le fond.

B comme BOX-OFFICE :
2014 restera comme une année exceptionnelle pour le box-office français puisque les salles de l’hexagone ont vendu plus de 208 millions de tickets, ce qui en fait la deuxième meilleure année depuis 1967. Le tout avec trois films français aux trois premières places du classement, et un part de marché des films hexagonaux qui a bondi de dix points en un an pour atteindre 44%.

C comme COLLÈGE :
Qui pouvait penser que c’est un documentaire en immersion dans une classe de collège bien particulière qui allait être mon film préféré de l’année ? Pas moi, en tout cas, mais La cour de Babel a réussi ce défi, en étant à la fois intelligent, émouvant, réconfortant et porteur d’espoir pour l’avenir. La vraie surprise de l’année. 

D comme DOLAN :
A vingt-cinq ans à peine, le jeune québécois a sorti deux films cette année en France dont un (Mommy) qui a été un carton critique et public. Ces deux longs métrages montrent une vraie évolution chez un réalisateur qui, peu à peu, s’installe dans le paysage cinématographique. Et qui, vu son âge, pourrait bien y rester longtemps.

E comme ETATS-UNIS :
Une nouvelle fois (en fait, comme toujours depuis que je tiens à jour des statistiques, sauf en 2011), ce sont les films américains que j’ai le plus vu (quarante-sept contre quarante-cinq français). Et la moyenne est, elle-aussi, plus élevée, confortant une réalité qui ne s’est jamais démentie.

F comme FLOPS :
Sur les vingt films qui ont le moins bien fonctionné en France (longs métrages distribués dans plus de cent salles et réunissant moins de 500 spectateurs par salle), j’en ai quand même vu quatre : Une autre vie, The Rover, The Search – sans doute l’accident industriel de l’année –  et 96 heures). Ce qui signifie que j’ai quand même un peu aidé certains énormes ratages.

G comme GRACE :
Le film d’ouverture du Festival de Cannes ne ressemblait pas à grand-chose cette année… C’est le moins que l’on puisse dire parce que Grace de Monaco est une catastrophe à tous les points de vue. On se demande surtout comment un tel long métrage a pu finir par ouvrir le plus grand Festival de cinéma au monde, si ce n’est pour son aspect glamour et polémique… Et c’est bien dommage…

H comme HUMOUR (À LA FRANÇAISE) :
Parmi les dix plus gros succès français de l’année, neuf sont des comédies, plus ou moins dramatiques (Samba est quand même très différent de Babysitting). Toutes ne sont pas réussies (il y a même des films pas loin d’être des catastrophes) mais cela montre que, clairement, c’est ce qui séduit les spectateurs aujourd’hui actuellement. 

I comme INCONNUS :
Presque vingt ans plus tard, Les Inconnus ont tenté de revenir sur le devant de la scène en mettant en scène une suite à leurs Trois frères, film mythique du milieu des années 90. Malheureusement, rien ne fonctionne dans ce long métrage, qui, par moments, est même vraiment pathétique. En plus, ils se sont fait dézinguer par la critique « institutionnelle » et la « twittosphère ». Je ne suis pas sûr qu’ils reviennent d’aussi tôt au cinéma…

J comme JANVIER :
Avec dix-huit films vus en trente et un jours, le mois de janvier aura été le plus prolifique, mais aussi celui où j’aurai pu voir des longs métrages de qualité puisque la moyenne est la seule supérieure à treize dans les six premiers mois de l’année (où je suis allé plus de dix fois au cinéma). Du solide avec deux pépites : Philomena et 12 years a slave.

K comme KUROSAWA :
Avec son film Real, le réalisateur japonais ne tient pas vraiment les promesses lancées d’une idée pas bête au départ mais qu’il a du mal à exploiter sans tomber dans le n’importe quoi. C’est dommage car il prouve aussi par la même occasion qu’il est capable de mettre en scène des séquences très belles visuellement et pleines de poésie.

L comme LEGO :
Pour moi, les petits cubes de toutes les couleurs sont absolument mythiques et, forcément, un film se basant sur cet univers ne pouvait que me réjouir. Si le dernier tiers est vraiment moins bon, il faut retenir l’inventivité visuelle et une première heure complètement folle, menée à tambour battant et bourrée de répliques et de situations appelées à devenir légendaires.

M comme McG :
On ne peut pas passer sous silence un nom d’artiste aussi ridicule que celui-ci (c’est en fait le début de son nom de famille). Mais si, au moins, il nous avait fait un film correct, on aurait pu passer l’éponge mais son 3 days to kill est absolument désastreux à tous les niveaux. C’est vraiment le genre de longs métrages dont il n’y a absolument rien à retirer. Si ce n’est une bonne tranche de rigolade avec le nom du réalisateur…




 Rédiger Un Commentaire