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BILAN CINÉMA 2014 – J’AI AIMÉ / JE N’AI PAS AIMÉ

 L'Article


Le cinéma en 2014

J’AI AIMÉ

- Avoir vraiment été surpris par des films que je n’attendais pas du tout. Quand je suis allé voir La cour de Babel ou Marie Heurtin, c’était un peu « par dépit », car il n’y avait pas grand-chose d’autre à aller voir. Et puis ce sont les deux films qui m’ont le plus ému de l’année. Comme quoi, le cinéma est beau dans sa manière de surprendre le spectateur et de l’emmener loin de ce qu’il « espérait » au premier abord.

 

- Que Marvel n’ait pas eu peur de se renouveler un peu avec Les Gardiens de la Galaxie. C’est en effet une nouvelle franchise et elle est en décalage avec les autres héros dont les histoires commencent sérieusement à s’essouffler. Là, le ton est volontairement plus léger avec un sacré degré d’autodérision. Et ça fait vraiment du bien.

 

- Le fait que les trois plus gros succès de l’année soient français. D’accord, ce ne sont pas forcément les meilleurs films de l’année, loin de là, même, mais voir Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ?Supercondriaque et Lucy aux trois premières places du box-office reste un résultat assez exceptionnel (c’est la première fois depuis dix ans et, l’an dernier, le premier film français était septième au classement) et c'est aussi ce genre de succès qui permet ensuite des films plus ambitieux.

 

- Le dernier film de Hayao Miyazaki. Pour ce qui est son ultime dessin animé, il a osé faire quelque chose de différent tout en gardant ce qui faisait sa spécificité. En effet, si son histoire est la biographie d’un personnage qui a vraiment existé (en cela, c’est différent), les dessins restent identiques à tout ce qu’il a pu faire avant. Si le résultat final n’est pas forcément exceptionnel à mon goût, ça reste une très belle manière de clore un sacré chapitre de l’histoire du film d’animation. 



JE N’AI PAS AIMÉ



- Moins aller au cinéma en fin d’année. Evidemment, cela résulte d’un choix personnel que je ne regrette pas du tout mais, quand même, passer de trois à quatre films par semaine à quatre à cinq par mois, ça fait un peu bizarre. J’ai surtout eu l’impression de passer à côté de beaucoup de longs métrages qui, potentiellement, auraient pu me plaire. Mais, en même temps, c’était déjà le cas avant et il faut bien se dire que, maintenant, je privilégie plutôt la qualité à la quantité. Du moins, je l’espère.

 

- L’indifférence générale autour du nouveau film de Clint Eastwood. D’accord, Jersey Boys est loin d’être le meilleur film de celui qui est sans doute mon réalisateur préféré, mais, quand même, son dernier long métrage est sorti au cœur du mois de juin, en pleine Coupe du Monde, sans que personne ou presque n’en fasse état. J’espère que ce n’est pas le début de la fin pour Eastwood et que dès le mois de février, il montrera avec American Sniper, que, non, il n’est pas trop vieux pour faire de grands films.

 

- Les films plus que moyens de réalisateurs capables de bien mieux. On pense ici à Jason Reitman dont le Last days of summer est particulièrement pauvre, à Daniele Luchetti, dont le Ton absence est creux et sans intérêt ou à Robert Guédiguian qui, avec Au fil d’Ariane, a fait un peu n’importe quoi, il faut bien le dire. Allez, espérons que leurs prochains films leur permettent de se remettre en route.

 

- Voir Morgan Freeman gentiment cachetonner dans deux des plus gros ratages de l’année. C’est selon moi l’un des plus grands acteurs hollywoodiens et le voir tenir un rôle presque identique dans Transcendance et Lucy m’a un peu désespéré. Clairement, il est dans ces longs métrages pour empocher le chèque et, à aucun moment, il ne fait semblant d’y croire. Triste…




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