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COUPE DU MONDE 2014 : LE BILAN

 L'Article


le Bilan


Ca y'est, c'est fini et vraiment fini. Après un mois de folie pure, avec des buts en pagaille, des polémiques, des jolies joies et de petites peines, il est temps de tirer un trait sur cette vingtième Coupe du Monde. J'aurai quand même vu un sacré paquet de matchs (environ trente-cinq) dont toutes les confrontations de la phase finale. De quoi en faire un bilan qui sera court, d'abord du fait que le temps me manque (préparation de déménagement oblige) mais aussi parce que j'ai fait des bilans peu à peu et que les principales informations y sont.

Vous pouvez d'ailleurs les retrouver ci-dessous si besoin :

Le Premier Tour - les Bleus

Le Premier Tour - Bilan global

Le Premier Tour - Groupe par groupe

Huitièmes de finale - Bilan global

Quarts de finale - Bilan Global

Demi-finales - Bilan Global

La finale - Bilan Global

Je vous laisse quand même avec trois équipes-type pour cette Coupe du Monde.

TROIS ÉQUIPES-TYPE POUR CETTE COUPE DU MONDE

 

Mon ONZE du Mondial

Ils ont marqué cette compétition et on peut estimer qu'ils en ont été les meilleurs joueurs. On remarque que, mis à part James Rodriguez, tous les autres participants ont au moins atteint les demi-finales et, avec cinq représentants, l'Allemagne est la mieux représentée.

le Onze

Manuel NEUER (Allemagne) :

Ses performances en phase finale ont été tout simplement énormes puisqu'il n'a encaissé que deux buts en quatre matchs. Son huitième de finale face à l'Algérie reste pour moi absolument légendaire tant son rôle de libéro (toujours prêt à sortir sur les ballons longs adverses, parfois à la limite du raisonnable) a été très intéressant et permet de reposer aussi des questions à propos du poste de gardien.

Philipp LAHM (Allemagne) :

Capitaine de la sélection victorieuse, Philipp Lahm est toujours présent dans les grandes compétitions internationales. Replacé à son poste naturel (défenseur droit) après les huitièmes de finale, il y a retrouvé ses bonnes vieilles habitudes avec un placement défensif toujours sûr et une capacité à apporter offensivement toujours aussi présente. Pas le plus flashy, mais l'un des plus efficaces.

Mats HUMMELS (Allemagne) :

Même si sa finale a été un peu moins bonne (et même parfois asez inquiétante), Mats Hummels a marqué les esprits avant, notamment lors du quart de finale contre la France. Très solide derrière, il aura même réussi à inscrire deux buts au cours de la compétition, dont un contre nos Bleus préférés. ON ne demande pas beaucoup plus à un défensur central. 

Ron VLAAR (Pays Bas) :

Au cœur de la défense à trois des Néerlandais, Vlaar a regné en maître. Pour ma part inconnu avant le début du Mondial, il a été d'une solidité à toute épreuve, et ce dès le premier match contre l'Espagne où, en première mi-temps, il a colmaté de nombreuses brèches. Malheureusement pour lui, il a raté son tir au but face à l'Argentine. Ce qui ne retire rien à son excellente compétition.

Daley BLIND (Pays Bas) :

Fils d'un ancien joueur mythique aux Pays-Bas (et aussi adjoint de Van Gaal), Daley Blind a réussi à prouver au cours de cette Coupe du Monde qu'il n'était pas pistonné. Dans un rôle de piston à gauche ou plus bas dans la défense à trois, il a été assez énorme, délivrant deux passes décisives merveilleuses contre l'Espagne avant de parachever le tout d'un but contre le Brésil.

Javier MASCHERANO (Argentine) :

Un véritable entraîneur sur le terrain. Dans cette équipe d'Argentine, Javier Mascherano était le patron, celui qui dictait le rythme et qui donnait à cette équipe son côté parfois un peu austère. Il faut dire que, techniquement, ce n'est pas le joueur le plus génial mais quelle abnégation et quelles capacités à la récupération. Auteur de deux derniers matchs assez énormes.

Bastian SCHWEINSTEIGER (Allemagne) :

Il est retnré tout tranquillement dans la compétition, se remettant de divers soucis physiques. A partir des phases finales, il était prêt et c'est en grande partie son retour en forme qui a permis à la Mannschaft de soulever une quatrième fois le trophée. Véritable lien entre la défense et l'attaque, extrêmement précis dans ses transmissions, le Munichois a encore prouvé qu'il était un joueur de grande classe.

James RODRIGUEZ (Colombie) :

Même si on commençait à le connaître en Ligue 1, James a été la véritable révélation offensive de ce Mondial. Auteur de six buts dont quelques merveilles (contre le Japon ou l'Uruguay), le joueur de Monaco (jusqu'à quand) a éclaboussé de sa classe la compétition dans l'une des équipes les plus séduisantes de la compétition. Un vrai milieu de terrain offensif moderne, capable de tout faire.

Arjen ROBBEN (Pays Bas) :

Quand il est en forme et qu'il le veut bien, Robben reste quand même un joueur d'exception, malgré son côté parfois trop individualiste. C'était le cas lors de cette Coupe du Monde où chacune de ses prises de balle était un véritable danger pour la défense adverse. S'il n'a plus marqué après le deuxième match, il a grandement participé au très bon parcours des Pays Bas.

Thomas MÜLLER (Allemagne) :

Ce n'est toujours pas le joueur le plus funky (il est même parfois très énervant à toujours râler) mais c'es tun footballeur absolument exceptionnel. Sorte d'antistar absolue, il se dépense sans compter sur le front de l'attaque et plante toujours. Auteur de cinq buts et trois passes décisives, il est impliqué sur presque la moitié des buts de son équipe. A 24 ans, il se pose déjà en favori pour battre le record de Klose du nombre de buts en Coupe du Monde...

NEYMAR Jr. (Brésil) :

C'est juste dommage que sa compétition se soit arrêtée à la fin du quart de finale contre la Colombie suite à un violent coup de genou dans le dos. Car, jusque là, Neymar Jr. avait porté la sélection brésilienne. Brillant lors du premier tour, il avait eu un peu plus de mal dans les deux matchs suivants mais il apportait un réel danger de tous les instants qui, forcément, faisait peur aux défenses. La fin de Mondial du Brésil n'aurait sans doute pas été différente mais on aurait bien aimé le voir en demis quand même...


Mon deuxième ONZE du Mondial

Parce qu'il n'y a pas que onze joueurs qui ont vraiment marqué ce Mondial, il était essentiel de faire une seconde équipe que l'on peut considérer comme étant celle des remplaçants. Notez qu'elle a fière allure aussi.

le deuxième Onze

Keylor NAVAS (Costa Rica) :

Le gardien costa-ricien a tout simplement été énorme lors de cette compétion. En huitième de finale comme en quart, il a écoeuré les attaquants adverses (grecs puis hollandais). Alors qu'il était déjà plutôt considéré en Espagn où il joue depuis quatre ans, il a véritablement explosé aux yeux du monde, devenant une star absolue dans son pays d'origine.

Juan ZUÑIGA (Colombie) :

Sans doute ne retiendra-t-on de lui que ce coup de genou fatal à Neymar mais, sur les matchs précédents, Zuñiga avait surtout montré qu'il était un arrière droit de qualité, toujours prêt à partir à l'offensive. Ayant une vitesse et une caisse assez énormes, il réussit quand même à bien défendre également. Pour un latéral moderne, c'est tout ce que l'on demande.

Héctor MORENO (Mexique) :

Si le Mexique a été sorti au stade des huitièmes de finale (un peu comme d'habitude), on ne peut pas blâmer le défenseur centralde l'Espanyol Barcelone. Surtout qu'il était sorti sur blessure à la mi-temps lors de ce match... Avant cela, il avait été excellent, notamment lors du match contre le Brésil où il avait à peu près arrêté tout ce qui passait dans sa zone. Un vrai défenseur central à l'ancienne, solide et rugueux...

Mario YEPES (Colombie) :

Le vieux guerrier a prouvé que l'âge n'aait aucune prise sur lui puisque, à 38 ans, le plus vieux joueur de champ de cette Coupe du Monde, a livré une compétition de grande qualité. Jamais vraiment pris en défaut, il a mené de main de maitre une défense particulièrement solide. Ce n'est pas sa rapidité qui l'a aidé (remarquez, ça n'a jamais été son point fort) mais plutôt sa science du placement et sa connaissance du jeu.

Marcos ROJO (Argentine) :

Alors qu'on l'annonçait comme le point faible de l'Albiceleste, le joueur du Sporting Portugal a su se rendre indispensable au fil des matchs, notamment grâce à sa solidité en défense. Pas forcément beaucoup poussé sur l'offensive (en même temps, dans cette équipe argentine, ce n'était pas vraiment le style), il a su vraiment faire le boulot derrière et parfaitement bloquer son couloir, comme lors de la finale.

Sami KHEDIRA (Allemagne) :

Comme son compère Schweinsteiger, Khedira est arrivé un peu blessé au Brésil et il a eu besoin de temps pour se remettre d'applomb. Décevant en phase de poule et rentré seulement à la soixante-dixième minute contre l'Algérie, il est devenu un pion essentiel dans les deux matchs suivants, apportant une vraie verticalité au jeu allemand. Malheureusement, il s'est blessé juste avant la finale, son absence se faisant d'ailleurs fortement ressentir dans le jeu de la Mannschaft.

Blaise MATUIDI (France) :

Auteur d'un premier tour absolument énorme, notamment dans l'énergie dépensée, le "marathonien" a un peu baissé de pied à partir des huitièmes de finale. Etouffé par le milieu allemand en quarts, il a eu du mal à s'en sortir. Mais il n'en reste pas moins qu'il a réalisé une très jolie première Coupe du Monde et qu'il s'impose de plus en plus comme l'un des maillons essentiels sur lesquels la France doit construire en vue de l'Euro 2016.

Angel DI MARIA (Argentine) :

Sa Coupe du Monde s'est arrêtée en quarts de finale avec une blessure qui l'a privée des deux derniers matchs. C'est vraiment dommage car ça avait été le joueur argentin le plus dangereux (avec Messi, tout de même) depuis le début du tournoi et celui qui apportait un danger constant avec ses accélérations et la précision de ses passes. Buteur décisif contre la Suisse, son absence a beaucoup pesé lors de la finale.

Toni KROOS (Alemagne) :

Alors qu'il a pris cette saison une vraie dimension au Bayern Münich, Kroos en a fait de même en équipe d'Allemagne où son influence dans le jeu et sa précision sur coup de pied arrêté ont été de vraies forces. Auteur d'une prestation énorme contre le Brésil, il a été un peu plus en difficulté lors de la finale. D'après l'indice de la FIFA (auquel il faut faire attention quand on voit que Oscar est considéré comme le deuxième meilleur milieu de terrain du Mondial), c'est lui le meilleur joueur de la compétition.

Lionel MESSI (Argentine) :

Une drôle de compétion pour le meilleur joueur du monde puisque, après un départ tonitruant (quatre buts en trois matchs) et un rôle de sauveur de la nation, sa phase finale a été beaucoup plus discrète (une seule passe décisive contre la Suisse) et sa finale résume bien cela : des accélérations, des occasions, mais jamais véritablement décisives. Quand même élu à la surprise générale meilleur joueur de la compétition (la FIFA n'en n'est pas à un paradoxe près...)

Alexis SANCHEZ (Chili) :

Le nouveau joueur d'Arsenal a effectué un très bon Mondial. Très actifs sur le front de l'attaque, il a mis au supplice les défenses espagnoles et brésiliennes notamment, même si son problème chronique d'efficacité devant le but a encore été un frein (deux buts quand même). Mais de lui on retiendra aussi ce tir au but manqué contre le Brésil, qui a en partie anéanti les espoirs de tout un peuple. 

 

Mon ONZE des découvertes

Parfois, je ne les ai vus jouer qu'un ou deux matchs mais ces joueurs que je ne connaissais pas ou peu m'ont vraiment étonné et ont aussi été les acteurs majeurs d'un Mondial réussi.

Les Découvertes

Keylor NAVAS (Costa Rica) :

Ce qui est fou, c'est que Navas n'est pas complètement un joueur sorti d'on ne sait où (à Levante depuis deux saisons, il est considéré comme un bon gardien) mais cette Coupe du Monde lui a permis de se révéler aux yeux du monde avec des matchs étonnants et une faculté à réaliser des arrêts dans à peu près toutes les positions. On en parle au Real Madrid ou au Bayern Münich, ce qui est toujours un signe.

DeAndre YEDLIN (Etats-Unis) :

Il n'a jamais été titulaire dans cette équipe américaine mais a joué trois matchs sur quatre et notamment ce fameux huitième de finale contre la Belgique (sans doute l'un des matchs du Mondial) en entrant en jeu à la demi-heure de jeu. Il a alors impressionné par sa vitesse et sa capacité à se projeter très vite vers l'avant. Il s'est en tout cas offert ce soir-là une sacrée exposition qui devrait lui permettre de découvrir le football européen très rapidement.

Gary MEDEL (Chili) :

C'est une sorte d'anomalie dans le football moderne puisque, avec ses 171 centimètres, il évolue au centre de la défense chilienne, comme si de rien n'était. Forcément, ce n'est pas sur les ballons aériens qu'il est le plus utile mais son sens du placement, sa capacité à lire les trajectoires et son agressivité naturelle en font finalement un central plus que correct. Etant donné que son club de Cardiff est descendu, il devrait être pas mal sollicité.

José Maria GIMENEZ (Uruguay) :

Apparu seulement deux fois sous le maillot de l'Atletico Madrid cette saison, le tout jeune (19 ans) Gimenez aurait aussi du voir le Mondial depuis le banc de touche. Mais la performance catastrophique de Diego Lugano lors du premier match l'a propulsé dans le onze de départ. Et il y est resté grâce à des matchs vraiment solides dans la fameuse défense à trois uruguayenne.

José HOLEBAS (Grèce) :

Il m'a suffi d'un match contre la Côte d'Ivoire pour repérer cet arrière gauche plus que porté sur l'avant. Il a alors fait une partie assez dingue, apportant sans cesse le surnombre sur son côté. Sa performance contre le Costa Ria n'a pas non plus été dégoutante, loin de là. On comprend mieux pourquoi il a tapé dans l'œil de pas mal de recruteurs au cours de la compétition.

Héctor HERRERA (Mexique) :

Dans le milieu de terrain très fourni du Mexique, le milieu de terrain de Porto est celui qui m'a le plus tapé intéressé. A l'aise techniquement, infatigable à la récupération, il a livré de belles parties, notamment contre le Brésil et les Pays-Bas, réussissant à faire déjouer les milieux adverses, ce qui est en soi une vraie performance.

Cristian BOLAÑOS (Costa Rica) :

Il joue à Copenhague, son espèce de bandeau lui donne air un peu étrange, mais ce Bolaños est surtout un sacré joueur de football. Avec son compère du milieu de terrain Tejeda, il est l'une des raisons principales de la réussite de son pays. Un tireur de coups de pieds arrêtés hors pair et pas maladroit dans le jeu courant. On se demande bien ce qu'il fait au Danemark...

Juan CUADRADO (Colombie) :

On le connaît un peu plus puisqu'il traine dans le championnat italien depuis quelques années et qu'il a notamment explosé cette saison à la Fiorentina. Mais sa Coupe du Monde renforce encore sa valeur puisqu'avec un but et quatre passes, il a réalisé une jolie compétition. Dribleur fou (parfois d'ailleurs un peu trop), il est capable de faire des différences énormes mais doit apprendre à canaliser son énergie

Mathew LECKIE (Australie) :

Il aura fallu d'une seule mi-temps pour que je tombe fan de ce joueur. C'était la première contre les Pays-Bas et il a été tout simplement énorme, mettant au supplice la défense hollandaise par des accélérations dans tous les sens. Je n'ai rien vu d'autre mais cela m'a suffi. Le souci : le joueur a signé juste avant le début de la Coupe du Monde pour Ingolstadt, en deuxième division allemande... Bref, on va l'oublier pendant quatre ans.

Islam SLIMANI (Algérie) :

Si l'Algérie a réussi à atteindre pour la première fois de son histoire les huitièmes de finale du Mondial et à très bien resister aux Allemands, c'est aussi grâce à son attaquant du Sporting Portugal. Double buteur en phase de poules (dont celui décisif contre la Russie), il a réussi à devenir titulaire au fil de la compétition et a livré face à l'Allemagne un formidable combat. on devrait le revoir rapidement dans un championnat plus huppé !

Enner VALENCIA (Equateur) :

Trois buts, une grosse activité, l'autre Valencia a bien plus marqué cette compétition que celui que l'on attendait (Antonio, qui joue à Manchester United). Maintenant, tout le monde s'arrache ce joueur qui évolue pourtant au Mexique et qui, avant la compétition, était un inconnu complet. Il peut d'ailleurs très bien le redevenir très vite s'il ne confirme pas dans un club européen... C'est pour cela que cette compétition est magique.


A dans quatre ans, pour les nouvelles aventures de la Coupe du Monde, en Russie cette fois-ci !! D'ici là il y aura eu plein de choses, dont un Euro en France qui s'annonce bouillant !




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