QUAND VIENT LA NUIT (Michael R. Roskam)

Réalisateur :

En un seul long métrage, ce Belge a mis (presque) tout le monde d’accord. Il faut dire que Bullhead, film noir sur fond de trafic d’hormones animales. C’était puissant, âpre, prenant,… De quoi se dire que l’on tenait là un sacré metteur en scène. Il n’est donc guère étonnant qu’il ait été débauché par le cinéma américain. Nous avons juste à espérer que le passage à Hollywood post-premier film soit plus réussi que pour Florian Henckel von Donnertsmarck (formidable La vie des autres avant un très paresseux The Tourist)…

Casting :

Au-delà d’un quatuor d’acteurs principaux plus qu’intéressant, Quand vient la nuit est avant tout la dernière apparition au cinéma de James Gandolfini, immense acteur (notamment dans les Soprano) et mort il y a presque un an et demi. On peut espérer que sa dernière partition soit de qualité. Avec lui, on retrouve au casting Matthias Schoenhaerts, révélation de Bullhead et qui, depuis, a en plus explosé dans De rouille et d’os ainsi que Noomi Rapace (autre révélation européenne – la série Millénium – passée aux films hollywoodiens) et Tom Hardy (acteur toujours intense). Autant dire que c’est une distribution qui fait rêver !!

Scénario :

C’est Dennis Lehane qui s’est occupé lui-même du scénario, tiré de l’une de ses propres nouvelles (parue dans l’inégal recueil Boston Noir) et dont il a réussi à tirer un long métrage. Lui qui a l’habitude de voir ses œuvres adaptées (Mystic River, Gone Baby Gone, Shutter Island et bientôt Ils vivent la nuit) a cette fois-ci pris les choses en main avec cette histoire autour d’un bar servant de plaque tournante du crime organisé. Détail assez étrange, le film se déroule à New York, ce qui tranche avec les habitudes de Lehane, fan absolu de sa ville d’origine, Boston. 

Degré d'envie de voir ce film : 70%

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RESPIRE (Mélanie Laurent)

Réalisateur :

Depuis qu’on l’a découverte dans Je vais bien, ne t’en fais pas, il faut bien dire qu’on a un peu perdu Mélanie Laurent. Elle ne joue presque plus (un rôle assez désepérant dans Insaisissables) et elle a décidé de se consacrer à la réalisation. Son premier long métrage – Les adoptés – était particulièrement moyen. On attend donc de voir ce que le deuxième peut donner avant de se faire une opinion définitive, ce que beaucoup de gens semblent s’être déjà faite, le Mélanie Laurent bashing étant un jeu assez prisé ces derniers temps…

Casting :

Deux jeunes actrices françaises sont mises sur le devant de la scène par ce film : Lou de Laâge, surtout remarquée dans Jappeloup (et dont on préfère oublier l’apparition dans le très gênant Des gens qui s’embrassent, encore que ce ne soit pas la pire dans ce marasme) et Joséphine Japy, surtout connue pour avoir interprété France Gall dans Cloclo. C’est pour les deux le premier grand rôle de leur vie, et l’occasion de vraiment se faire remarquer. On retrouve aussi Isabelle Carré au générique.

Scénario :

Présenté à Cannes (à la Semaine Internationale de la Critique), Respire a reçu un accueil très chaleureux avec un très longue standing ovation. Le sujet choisi par Mélanie Laurent n’est pas évident puisqu’il s’agit d’une histoire de manipulation entre deux adolescentes, adaptation d’un roman écrit au début des années 2000. Si c’est bien réalisé, il y a vraiment moyen d’en tirer quelque chose d’intéressant.

Degré d'envie de voir ce film : 40%

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SERENA (Susanne Bier)

Réalisateur :

Encore une réalisatrice européenne qui traverse l’Océan Atlantique pour réaliser un film hollywoodien. Il faut dire que cela fait de nombreuses années qu’elle a été remarquées aux Etats-Unis, déjà après avoir réalisé Brothers (qui sera adapté – magnifiquement – par Jim Sheridan) puis avec une nomination à l’Oscar du meilleur film étranger en 2007 – After the wedding­ – avant de remporter la statuette quatre ans plus tard pour Revenge. C’est donc très loin d’être une inconnue et il n’est pas étonnant de la retrouver aux manettes d’un « gros film ».

Casting :

Il faut croire que Jennifer Lawrence et Bradley Cooper ne se quittent plus. En effet, c’est la troisième fois en moins de deux ans que l’on retrouve ces deux stars hollywoodiennes au générique d’un même film, même si, cette fois-ci, ce n’est pas David O. Russell qui est aux commandes comme précédemment. Et on peut dire que, jusque-là, ça leur a plutôt réussi : Oscar de la meilleure actrice pour Jennifer Lawrence dans Happiness Therapy, Golden Globe du meilleur second rôle pour American Bluff et nominations en tout genre pour Bradley Cooper avec les deux films. Espérons pour eux le même succès !!

Scénario :

On est visiblement dans la plus grande tradition de la romance à l’américaine avec un couple qui va voir de nombreuses difficultés, aussi bien professionnelles que personnelles, se produire et mettre en difficulté leur histoire d’amour. Sur le papier, ça n’a honnêtement pas l’air très original mais, sublimé par une réalisation inspirée, c’est aussi le type de pitch qui peut donner un grand film… On ne sait jamais… 

Degré d'envie de voir ce film : 30%

Et vous, lequel auriez-vous le plus envie de voir ?

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