SAMBA (Eric Tolédano et Olivier Nakache)

Réalisateurs :

Les nouveaux rois de la comédie française, ce sont eux. Après trois longs métrages plutôt réussis et remarqués (Je préfère qu’on reste amis…, Nos jours heureux et Tellement proches), les deux compères sont rentrés dans une autre dimension avec Intouchables, qui, en plus d’être un très bon film (je l’avais dit bien avant son succès), est devenu un phénomène de société puisque la barre des vingt millions d’entrées n’est pas passée loin d’être battue. Depuis, on attend leur retour sur le devant de la scène avec impatience.

Casting :

Après le triomphe d’Intouchables (il avait même gagné le César du meilleur acteur au nez et à la barbe de l’Artist Jean Dujardin) mais aussi ses rôles dans leurs deux films précédents, Omar Sy rempile avec les deux réalisateurs. Il est accompagné de deux valeurs sûres : Charlotte Gainsbourg et Tahar Rahim et d’une petite nouvelle qui voit là son premier très grand rôle au cinéma : Izia Higelin. C’est autour de ce quatuor que se construit l’ensemble du film et on peut donc être plutôt rassuré de ce côté-là.

Scénario :

Un peu comme dans Intouchables, l’histoire raconte comment deux destins opposés se croisent : ici, un sans papier et une cadre qui sort d’un burn out. C’est aussi l’adaptation d’un roman de Delphine Coulin (qui avait réalisé avec sa sœur 17 filles). On peut espérer qu’avec ce genre d’histoire, Tolédano et Nakache parviennent une nouvelle fois à faire cohabiter drame et comédie, comme ils sont si capables de le faire, ce qui fait en partie leur grande force. 

Degré d'envie de voir ce film : 90%

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WHITE BIRD (Gregg Araki)

Réalisateur :

Dans le genre « réalisateur américain indé un peu barré », Gregg Araki est un sacré spécimen puisque, depuis plus de vingt cinq ans, il enchaîne au rythme d’un tous les trois ans des longs métrages qui font souvent du bruit à leur sortie. Je n’en n’ai jamais vu mais je sais que son œuvre est notamment très inspiré de l’adolescence, qu’il aime bien disséquer à sa façon.

Casting :

Le duo d’actrices principales semble à première vue assez intrigant puisqu’il lie celle qui est en train de s’imposer comme la nouvelle star hollywoodienne : Shailene Woodley (The Descendants, The spectacular now, Divergente) et une actrice française d’origine mais qui brille par son absence dans l’hexagone : Eva Green. Autour d’elles, le casting est moins connu. Mais je dois bien dire que ce duo est sur le papier sacrément dingo.

Scénario :

Adaptation d’un livre, le film raconte l’histoire d’une adolescente qui voit sa mère disparaître un jour sans que personne ne comprenne pourquoi. Visiblement, ça a l’air plus posé et moins impertinent que ses précédents longs métrages, puisque ça semble osciller entre thriller et drame familial. Ça peut donc être vraiment intéressant si c’est bien dosé et maitrisé.

Degré d'envie de voir ce film : 50%

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NINJA TURTLES (Jonathan Liebesman)

Réalisateur :

C’est grâce à un court métrage réalisé à 24 ans que ce Sud-africain s’est fait connaître par Hollywood et s’est ensuite vu confier par les studios de grosses productions (Massacre à la Tronçonnsuse : le commencement, World Invasion : Battle Los Angeles ou La Colère des Titans). Cette fois-ci, il va devoir se frotter à l’adaptation d’un dessin animé culte et sera donc d’autant plus scruté.

Casting :

Pas trop de surprises de ce côté-là puisqu’on trouve les quatre tortues (Leonardo, Michelangelo, Donatello et Rafaelo) !!! Elles sont « interprétées » par des acteurs un peu inconnus au bataillon. Pour la partie « humaine », c’est Megan Fox qui prend le rôle d‘April O’Neil, journaliste qui va aider les quatre tortues, elle qui était un peu perdue depuis Transformers. 

Scénario :

Faute d’avoir le droit de regarder les dessins animés quand j’étais petit, je suis un inculte total dans l’histoire des Tortues Ninja et je dois bien avouer (au risque de me faire lyncher) que ces créatures ne me font guère rêver. Alors je n’attends pas grand-chose de leurs aventures et je ne pense pas qu’il y aura de grandes surprises et que l’on devrait retrouver la structure habituelle de ce genre de longs métrages.

Degré d'envie de voir ce film : 30%

Et vous, lequel auriez-vous le plus envie de voir ?

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