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TimFaitSonCinema
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DIVERGENTE

Suite à une guerre terrible, la société a été divisée en cinq clans qui représentent autant de qualités. Beatrice arrive à l’âge où elle doit choisir la faction dans laquelle elle vivra. Un test doit l’aider mais celui-ci n’est pas concluant puisqu’elle se trouve être une Divergente et qu’elle sera traquée sans relâche par le gouvernement…
Verdict:

Si vous voulez un film totalement calibré, où rien ne dépasse et où toute once de surprise est évincée, alors Divergente est fait pour vous. Ce n’est pas complètement raté, mais c’est juste qu’on a l’impression d’avoir déjà vu le même long métrage bien des fois. Pas grand-chose à signaler, donc…

Coup de coeur:

Shailene Woodley

La date de sortie du film:

09.04.2014

Ce film est réalisé par

Neil BURGER

Ce film est tagué dans:

Science-fiction

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 La Critique


Décidément, aujourd’hui au cinéma, on a l’impression de voir toujours un peu les mêmes films… Il faut dire que depuis cinq ou six ans, ce qui marche plutôt bien, ce sont les longs métrages d’un genre bien particulier et qui répondent à un cahier des charges très précis : il faut que ce soit l’adaptation d’une trilogie écrite par une femme, que cela se passe dans un monde proche du notre mais quand même différent sur plusieurs plans (une dystopie, pour dire les choses rapidement), qu’au milieu de tout cela, une jeune femme se découvre un destin extraordinaire, qu’elle mène une rébellion, qu’elle ait une histoire d’amour avec un camarade et qu’elle soit interprétée par une actrice des actrices qui s’est fait connaitre avant dans des rôles plus « sérieux » et qui cherche par ces films une certaine notoriété auprès du grand public. Sur le principe, on se dit que c’est une niche avec tellement d’éléments différents que rien ne peut se ressembler. Et pourtant,… Au moins trois films par an sortent exactement sur le même concept. Mettons un peu à l’écart Twilight, qui, bien qu’un peu différent, a tout de même lancé cette mode de ce que l’on peut qualifier de manière un peu brusque (mais pas si réductrice que cela) comme des films pour adolescentes. Depuis, Hunger Games a pris le relais avec le succès que l’on connaît alors que Les Ames vagabondes ou The mortal instruments ont connu plus de difficultés, notamment en France. Mais les studios sont toujours en quête de ce genre de sagas qui leur permettent de décliner leur histoire en trois ou quatre films, et donc à moindre coût, et qui sont destinées à un public particulièrement captif. Et c’est cette fois-ci Divergente qui s’annonce comme la nouvelle trilogie phénomène qui fera un carton dans les salles obscures après avoir triomphé sur papier. D’ailleurs, Summit Entertainment (studio à la pointe sur ce créneau) avait acheté les droits avant que le livre ne sorte… Et ça n’a pas raté puisque le démarrage américain s’est fait en trombe au box-office. C’est assez désolant car, cinématographiquement, ce Divergente ne vaut pas grand-chose…

 

Ce n’est pas tant que ce film est mauvais (c’est techniquement plutôt propre), mais c’est surtout qu’il n’y a presque rien à en dire tant on a la sensation de visionner une nouvelle fois quelque chose que l’on a déjà vu. En fait, quand on y pense, c’est un parfait mélange entre Hunger Games (pour ce monde divisé en différents clans) et Les Âmes vagabondes (par rapport à cette différence qui fait de l’héroïne un personnage à part et traqué). Il n’y a absolument aucune surprise et on voit tout arriver de très loin puisque les mêmes ficelles sont utilisées continuellement pour ce genre de longs métrages. En plus, il y a quelques longueurs assez dommageables. Là au milieu Shailene Woodley, actrice qui s’est jusque-là fait connaître dans des films indépendants (The Descendants ou The spectacular now) essaie de tirer son épingle du jeu. Bien qu’on sente qu’elle ait vraiment quelque chose, elle ne parvient pas à élever le niveau de Divergente. Quant au vrai rôle du réalisateur dans une telle production, on peut réellement s’interroger. En effet, si Neil Burger, qui est aux manettes ici, s’était fait repérer avec L’Illusioniste, il n’a pas mis en scène d’autres longs métrages de qualité derrière. Ici, on a l’impression qu’il est seulement là pour exécuter de façon très scolaire les directives du studio afin que le « produit » (car là, honnêtement, on peut parler comme cela) soit le plus proche possible de l’attente d’une base de fans pas bien difficile à convaincre (je suis méchant…). Alors, on ne peut pas vraiment le blâmer, surtout que là, mises à part certaines séquences pas très heureuses, il fait ce qu’il peut avec le matériel qu’il a et le peu de marges de manœuvre dont il dispose. Ceux qui sont plus à blâmer dans cette affaire, ce sont les studios qui mettent sur pied de tels projets. Mais, en même temps, ils sont quasiment certains de rentrer dans leurs frais, et même de faire beaucoup de profit. Les premiers chiffres leur donnent d’ailleurs raison et il est donc compliqué de leur en vouloir. Le seul moyen pour que de tels films ne sortent pas tous les quatre mois comme aujourd’hui, c’est de ne pas aller les voir, tout simplement. C’est donc la résolution que je prends, et ceci pour le bien de l’industrie du cinéma !



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François 04.05.2014, 17:20

Et bien certes c'est du déjà vu dans le style, mais après tout pour ceux qui aiment ce genre - j'en suis - je trouve que ça se regarde plutôt bien, on passe un moment pas désagréable.
D'ailleurs, le concept pour moi est meilleur que Hunger Games finalement !
Je lui mettrais un bon 13 ^^!


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