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LES TROIS FILMS DE LA SEMAINE - 10 DÉCEMBRE 2014

 L'Article


Trois films de la semaine

Je choisis de ne pas évoquer Le Hobbit - Partie 3 qui sort cette semaine et cela pour deux raisons. La première est que, de toute façon, vous allez en entendre beaucoup parler dans les prochains jours (par exemple, pour la troisième année consécutive, Studio Ciné Live fait sa Une dessus...). La seconde est que, de toute façon, je n'irai pas le voir puisque le premier épisode m'a largement suffi...

TIMBUKTU (Abderrahmane Sissako)
 

Timbuktu


Réalisateur :

Le Mauritanien est sans doute à l’heure actuelle l’un des réalisateurs africains les plus réputés dans le monde, notamment grâce à son dernier film, Bamako. Celui-ci avait été présenté hors-compétition à Cannes, il y a huit ans maintenant et avait quand même fait près de 200 000 entrées, ce qui est loin d’être négligeable pour ce genre de longs métrages. Depuis, Sissako s’était un peu fait oublier mais il est revenu sous les feux de l’actualité en mai dernier, à Cannes, où son film se trouvait cette fois-ci en compétition. Il est reparti bredouille, à la grande incompréhension de la majorité des critiques présentes, qui en faisaient même une Palme d’Or largement méritée…

Casting :

Je suis désolé mais je ne connais absolument aucun des acteurs qui jouent dans ce long métrage. Une bonne occasion de les découvrir, donc…

Scénario :

Film sur une actualité brulante (la prise de villes par des islamistes imposant la charia), Timbuktu est né au départ d’un fait divers avec la lapidation en place publique d’un couple qui avait eu des enfants hors mariage… A partir de là, Sissako a tiré un film qui, justement, dénonce les intégrismes religieux. A priori, ça semble plutôt pas mal et vu que, en plus, fait complètement dingue, il passe à Morestel, il faut vraiment que j’en profite, au moins pour encourager un petit cinéma comme celui-là à avoir une programmation si « pointue ».

Degré d'envie de voir ce film : 50%

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MEN, WOMEN & CHILDREN (Jason Reitman)

Men, women and children


Réalisateur :

Après une excursion du côté du drame romantique un peu ratée (le laborieux Last days of summer), Jason Reitman revient visiblement à ce qu’il sait faire de mieux : une certaine observation de l’Amérique d’aujourd’hui. C’était vraiment ce qui réunissait Juno, In the air ou encore Young adult, comédies assez acides où tout le monde en prenait pour son grade. J’espère donc que l’on retrouvera son style fait de répliques cultes et d’une réalisation fluide. 

Casting :

La nouvelle star masculine du cinéma américain est sans doute là. Son nom : Ansel Elgort et depuis qu’il a donné la réplique à Shailene Woodley dans Divergente puis Nos étoile contraires, Hollywood ne semble avoir plus que ce nom à la bouche. C’est donc là une bonne occasion de vérifier ce qu’il donne. Dans les autres rôles, on retrouve Jennifer Garner ou encore Adam Sandler, que l’on n’a pas forcément l’habitude de voir dans ce genre de films.

Scénario :

Nouvelle adaptation d’un auteur assez controversé aux Etats Unis, Men, women & children s’intéresse à la vie des lycéens dans tout ce qu’elle a de complexe et s’intéresse ainsi à toutes les évolutions de la société, liées notamment aux nouvelles formes de communication qui poussent à un certain narcissisme. Bref, ça semble être un sujet parfait pour le Reitman observateur que l’on connaît. Et s’il s’en débrouille bien, il peut signer là un film générationnel…

Degré d'envie de voir ce film : 45%

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LE PÈRE NOËL (Alexander Coffre)
 

Le ère Noël


Réalisateur :

Avec ses deux premiers films, Alexandre Coffre s’est déjà fait un petit nom dans le monde de la comédie française. En effet, Une pure affaire était vraiment un long métrage sympathique, partant d’une idée de départ vraiment marrante et plutôt bien exploitée. Avec Eyjafjallajökull, c’était un peu plus grand public mais, honnêtement, j’avais trouvé ça vraiment drôle par moments, même si le scénario global était couru d’avance. 

Casting :

Alors que ses deux films étaient portés par des acteurs comiques exceptionnels (François Damiens pour le premier et Valérie Bonneton pour le second), Alexandre Coffre tente un pari plus osé avec Tahar Rahim, surtout connu pour ses rôles dramatiques, même si Samba montrait un certain potentiel pour faire rire. Là, c'est quand même un vrai test pour lui... Sinon, on retrouve quelques têtes connues de la comédie française actuelle (Jean-François Cayrey, Michaël Abiteboul ou Philippe Rebbot).

Scénario :

Honnêtement, la bande-annonce ne donne pas vraiment envie tant ça a l’air mièvre. Mais j’ai bon espoir quand même que cette histoire de gamin qui croit rencontrer le vrai Père Noël (qui n’est rien d’autre qu’un petit voleur) réussisse quand même à procurer quelques situations sympathiques et ne tombe pas dans tous les clichés de ce genre de films avec des enfants qui cherchent leur père…

Degré d'envie de voir ce film : 40%


Et vous, lequel auriez-vous le plus envie de voir ?

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