LA LOI DU MARCHÉ (Stéphane Brizé)
 

Réalisateur :

Le premier film que j’ai vu de lui, et qui est aussi son dernier, m’a profondément marqué. En effet, Quelques heures de printemps était un film qui abordait de façon très sobre et intelligente un sujet particulièrement difficile (l’euthanasie). J’avais trouvé ça immense, avec une direction d’acteurs magistrale. Depuis, j’ai vu le film qui l’a vraiment fait connaître, Je ne suis pas là pour être aimé et j’ai été beaucoup moins convaincu… C’est sa première apparition à Cannes, ce qui montre l’importance qu’il a pris dans le paysage cinématographique français ces dernières années.

Casting :

C’est encore Vincent Lindon, son acteur fétiche, qui tient le rôle principal et, visiblement, il est de presque tous les plans. Autour de lui, des acteurs non professionnels qui jouent presque tous leur propre rôle. A noter par exemple la présence de Xavier Mathieu, le syndicaliste révélé lors du conflit Continental et qui avait déjà fait une apparition (en syndicaliste) dans Ma part du gâteau.

Scénario :

Une nouvelle fois, Stéphane Brizé a fait le choix de se confronter directement à un vrai sujet de société puisqu’il nous raconte l’histoire d’une cinquantenaire au chômage qui va devoir trimer pour retrouver un emploi et sera confronté aux difficultés du monde du travail. Sur le principe, ça m’a tout l’air d’être un sujet casse-gueule au possible mais s’il s’en sort aussi bien que pour son film précédent, alors ça pourrait être très grand. Et je l’espère sincèrement.

Degré d'envie de voir ce film : 80%

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TROIS SOUVENIRS DE MA JEUNESSE (Arnaud Desplechin)

Réalisateur :

Vrai personnage du cinéma français puisque ce film est le dixième réalisé depuis environ vingt-cinq ans par ce metteur en scène qui laisse rarement indifférent et qui a même derrière lui un certain nombre de polémiques. Mais c’est surtout un réalisateur talentueux, souvent sélectionné dans les Festivals et récompensé. Son Conte de Noël ne m’avait pas vraiment convaincu alors que son Jimmy P. (...) m’avait semblé bien plus solide.

Casting :

On retrouve bien évidemment Mathieu Amalric qui est de tous les films (ou presque) de Desplechin. Sinon, ce sont de tout jeunes acteurs, Quentin Dolmaire et Lou Roy-Lecollinet qui débutent au cinéma.

Scénario :

Il s’agit en fait d’une forme de préquelle à l’un des premiers films du réalisateur, Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle) (jamais vu) et ça raconte donc l’adolescence du personnage principal à travers plusieurs périodes de cette jeunesse. Ça a franchement l’air assez bizarre mais, bon, ça peut toujours passer si c’est bien mis en scène. Et de ce côté-là, on peut plutôt faire confiance à Desplechin…

Degré d'envie de voir ce film : 60%

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À LA POURSUITE DE DEMAIN (Brad Bird) 

 

Réalisateur :

C’est donc Brad Bird qui se retrouve aux manettes et qui prouve qu’il est capable d’à peu près tout. Surtout connu au départ pour être l’un de ceux qui ont donné le plus de succès aux studios Pixar avec Les Indestructibles puis Ratatouille. Ensuite, il avait surpris tout son monde en mettant en scène le quatrième volet de Mission Impossible (et plutôt proprement en plus). Là, il revient donc dans le giron Disney pour ce film de science-fiction clairement destiné à un public adolescent.

Casting :

Comme souvent dans ce genre de long métrage, la jeune héroïne est une presque inconnue (ici, Britanny Robertson, qui est apparue dans quelques séries) que le film est censé révéler. Elle est entourée d’acteurs plus connus dans les rôles de celui qui aide (George Clooney) et du méchant (Hugh Laurie). Cahier des charges largement respecté, donc…

Scénario :

En fait, le film s’inspire de Tomorrowland (c’est d’ailleurs le titre du film en VO) qui est une des sections de tous les parcs Disneyland (ça fait longtemps que je n’y suis pas allé). Rien que ça me ferait passer l’envie d’y aller. Et puis quand je vois que c’est une histoire de monde parallèle qui s’ouvre avec une broche ou je ne sais quoi, j’abandonne complètement. Je crois que ce n’est plus du tout de mon âge…

Degré d'envie de voir ce film : 10%

Et vous, lequel auriez-vous le plus envie de voir ?

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