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LES TROIS FILMS DE LA SEMAINE - 1 OCTOBRE 2014

 L'Article


Trois films de la semaine

BODYBUILDER (Roschdy Zem)

Bodybuilder


Réalisateur :

Surtout connu en tant qu’acteur (il est rarement mauvais quand il se trouve dans des films potables), Roschdy Zem est aussi passé depuis quelques années de l’autre côté de la caméra en réalisant ses propres longs métrages. Il avait commencé par Mauvaise foi, une gentille comédie sur les différences culturelles et religieuses, avant de s’attaquer au film plus revendicatif avec Omar m’a tuer, qui racontait l’histoire d’Omar Raddad. Je n’avais néanmoins pas été très convaincu par le résultat final. Avec ce nouveau film, il a l’occasion de montrer qu’il est vraiment un bon réalisateur.

Casting :

Alors que c’est Antoine de Caunes qui devait initialement tenir le rôle principal de ce bodybuilder, il s’est désisté et la production a choisi de faire plus simple en l’offrant à François Yolin Gauvin, un vrai culturiste, qui a gagné des compétitions. Il est le seul acteur non professionnel, face à quelques plus grosses pointures (Foïs et Duvauchelle) et un jeune acteur que l’on espère voir davantage car il a un vrai talent, Vincent Rottiers. Ce mélange assez hétéroclite est plutôt alléchant.

Scénario :

Tiré d’un roman (qui avait fait l’objet d’un documentaire), le film raconte la rencontre entre un jeune homme qui a du fuir des jeunes qui lu réclament de l’argent avec son père, qu’il n’avait jamais vu jusque là. Celui-ci s’avère être un bodybuilder et ne pas vraiment être intéressé par ce fils qui revient. Sur le principe, ça me fait un peu penser à The Wrestler qui, à partir d’une histoire personnelle, nous offrait une vraie plongée dans un monde un peu inconnu. C’était celui du catch pour le film d’Aronofsky. Si le résultat est le même, alors ça sera déjà très bien !

 

Degré d'envie de voir ce film : 50%

Bande-Annonce

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THE TRIBE (Myroslav Slaboshpytskiy)

The Tribe


Réalisateur :

Je dois bien l’avouer, je n’avais jamais entendu parler de ce réalisateur ukrainien, même s’il s’était déjà fait remarquer dans quelques festivals par ses courts-métrages. Il faut dire que The Tribe est son premier long-métrage. Alors, je ne peux pas en dire grand-chose.

Casting :

C’est un peu la même chose pour les acteurs, qui sont tous des inconnus pour moi. Déjà que je ne suis pas un grand spécialiste du cinéma ukrainien mais, en plus, là, tous les acteurs sont des non-professionnels et sont réellement sourds.

Scénario :

En fait si ce film fait tant parler depuis qu’il a été présenté à Cannes, c’est qu’il a un concept assez fou puisqu’il s’agit d’un long métrage entièrement tourné en langue des signes, sans aucune voix-off ni sous titre.  En ce sens, c’est un film réellement universel, au sens premier du terme. Et, en plus, le réalisateur n’a pas peur puisqu’il raconte une histoire extrêmement violente, sur fond de racket, de prostitution au sein même d’une institution spécialisée pour l’accueil des sourds. La forme est intrigante, le fond visiblement moins original. Mais ça pourrait bien être l’un des chocs de cette fin d’année. Mais ça m’étonnerait que je puisse aller le voir…

 

Degré d'envie de voir ce film : 50%

Bande-Annonce

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STILL THE WATER (Naomi Kawase)

Still the water


Réalisateur :

En 1997, la réalisatrice Naomi Kawase avait remporté la fameuse Caméra d’Or au Festival de Cannes (meilleur premier film) avec Suzaku. Elle était alors le plus jeune récipiendaire de ce titre (à seulement 28 ans). Depuis, elle a continué à creuser son sillon, en remportant notamment le Grand Prix (toujours à Cannes) en 2007 pour La forêt de Mogari. Souvent en compétition là-bas, elle a même été jury en 2013, ce qui montre son importance. Personnellement, je n’ai néanmoins jamais vu un de ses films…

Casting :

Pas grand-chose à signaler car je ne connais aucun des acteurs ni des actrices…

Scénario :

Tourné au cœur d’un archipel assez exceptionnel au Japon (une sorte de havre de paix un peu séparé de tout), Still the water semble être un film où l’histoire de base n’a pas l’air si importante puisqu’elle sert plutôt à développer des thèmes plus généraux (la vie, la mort, l’amour,…). Sur le principe, ça a l’air un peu barré mais c’est vraiment le genre de long métrage qui peut réellement emporter le spectateur dans un univers particulier.


Degré d'envie de voir ce film : 40%


Bande-Annonce



Et vous, lequel auriez-vous le plus envie de voir ?

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