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TimFaitSonCinema
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THE WRESTLER

Sam « the ram » (le bélier) est un catcheur au long cours qui a connu la gloire et qui, aujourd’hui, vit et s’entraîne dans des conditions précaires. Vingt après, il prévoit de refaire le combat mythique qu’il a accompli contre l’« Ayatollah ».
Verdict:
Un film très émouvant sur un milieu (le catch) presque inconnu en France. Mais Darren Aronofsky ne s’arrête pas seulement à cet élément et nous livre un film très poignant.
Coup de coeur:

Mickey Rourke

La date de sortie du film:

18.02.2009

Ce film est réalisé par

Darren ARONOFSKY

Ce film est tagué dans:

Drame

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 La Critique


Il est tout de même amusant (et, dans ce cas, plutôt bénéfique) de voir comment un réalisateur peut passer du tout au tout. A l’opposé totale du style ampoulé et grandiloquent de The Fountain, Daren Aronofsky nous livre ici un film fait de la façon la plus simple possible : aucun artifice, une linéarité parfaite,… Et, pour ainsi dire, c’est vraiment mieux.

Alors qu’on avait l’impression dans son film précédent qu’il faisait tout pour attirer le pathos, on trouve l’inverse dans The Wrestler. C’est dans la nudité cinématographique la plus grande qu’il nous offre de grandes émotions, comme certaines scènes (Sam et sa fille, Sam et la strip-teaseuse) dont la fin qui est magnifique. Le style quasi-documentaire (Mickey Rourke est vu au moins la moitié du temps de dos) épouse parfaitement le sujet : celle d’une tentative de rédemption de ce personnage brisé physiquement mais surtout mentalement. Bien sûr, on peut y voir en toile de fond la rédemption de l’acteur lui-même, Mickey Rourke, qui tient à lui seul ce film, par une présence et une capacité d’émotion sur un visage déformé. Allons même jusqu’à la rédemption du réalisateur lui-même, non ?

En tout cas, ce film est aussi très intéressant par la plongée qu’il nous offre dans un monde totalement inconnu en France (pour ma part en tout cas) : celui du catch avec tout ce qu’il peut avoir de contradictoire : les combats arrangés, le public en délire mais aussi les loges minables et son lot de blessure horrible. On ressort presque de ce film comme après un match de catch : encore conscients mais tout de même bien sonnés par la déferlante reçue.



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