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LES TROIS FILMS DE LA SEMAINE - 7 JANVIER 2015

 L'Article


Trois films de la semaine

L'AFFAIRE SK1 (Frédéric Tellier) 

L'affaire SK1


Réalisateur :

C’est le premier long métrage pour Frédéric Tellier qui, après avoir été assistant réalisateur, puis réalisateur pour la télévision et auteur de quelques courts métrages, arrive enfin à ce qui doit être le but de toute carrière : la réalisation d’un long métrage. Et, pour commencer, il a même en main une sacrée production puisque c’est sans doute le film français le plus attendu de ce début d’année. Mais c’est surtout pour lui une histoire vraiment personnelle car l’une de ses amies a été l’une des victimes de Guy Georges et c’est un projet qu’il porte depuis longtemps.

Casting :

Il y a du monde dans la distribution avec des noms connus comme Nathalie Baye, Olivier Gourmet ou Michel Vuillermoz. C’est aussi une vraie occasion pour Raphaël Personnaz de réellement s’affirmer, lui qui collectionne les rôles de gentils trentenaires sans trop de personnalité. Pour interpréter Guy Georges, le choix a été fait d’un acteur assez peu connu, en l’occurrence Adama Niane.

Scénario :

Guy Georges, celui qu’on a surnommé le « tueur de l’Est parisien » est sans doute l’un des tueurs en série les plus connus en France, du fait de son nombre de victimes officiels très important (sept) ainsi que de la psychose qu’a engendré ses presque vingt ans de cavale meurtrière. Le film s’intéresse à la traque du tueur, menée notamment par un jeune inspecteur obsédé par cette enquête et cela pendant une dizaine d’années.

Degré d'envie de voir ce film : 60%


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LA RANÇON DE LA GLOIRE (Xavier Beauvois)

La rançon de la gloire


Réalisateur :

Alors qu’il avait derrière lui une honnête carrière de réalisateur, Xavier Beauvois a vu celle-ci brutalement décoller en 2010 avec Des hommes et des Dieux : acclamé à Cannes (et repartant avec le Grand Prix), apprécié par un public nombreux, plébiscité aux César avec celui du meilleur film, cette petite merveille a vraiment placé Beauvois au cœur de l’actualité. Il lui aura donc fallu quatre ans pour revenir, dans un style visiblement bien différent.

Casting :

Benoit Poelvoorde et Roschdy Zem : deux noms qui suffisent pour estimer qu’un casting est de qualité. Ce sont en effet aujourd’hui deux des comédiens les plus sûrs en France, de ceux sont on peut être à peu près sûr qu’ils seront bons. En plus, voir au générique d’anciens « frères de Tibhirine » comme Olivier Rabourdin ou Philippe Laudenbach fait forcément plaisir.

Scénario :

Comme son film précédent, Xavier Beauvois base son histoire sur une histoire vraie. Mais celle-ci est bien moins dramatique et apparaît plutôt comme une sorte de farce : deux hommes tentent de voler le cercueil de Charlier Chaplin, tout juste enterré, afin de réclamer une rançon. Il faut voir comment Beauvois va réussir à tirer le meilleur d’une histoire a priori un peu trop burlesque pour lui… 

Degré d'envie de voir ce film : 50%

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QUEEN AND COUNTRY (John Boorman) 

Queen and country


Réalisateur :

A plus de quatre vingt ans, John Boorman tient toujours la forme même s’il n’avait plus réalisé depuis presque dix ans. Ce metteur en scène a traversé les âges et a notamment remporté deux Prix de la mise en scène au Festival de Cannes à près de trente ans d’intervalle. S’il est lancé de nouveau dans une aventure comme a réalisation d’un film, on peut se dire qu’il pense tenir un sujet vraiment intéressant.

Casting :

Clairement, ce n’est pas le film qui tente d’attirer le spectateur par un casting avec des noms reluisants. En effet, si ce n’est David Thewlis, je ne connais pas tous ces acteurs et actrices qui, pour la plupart, se sont visiblement faits les dents dans des séries diffusées outre-manche.

Scénario :

Alors qu’en 1987, John Boorman avait raconté l’histoire d’un jeune garçon dans le Londres de la Deuxième guerre mondiale (c’était en fait lui), Queen and Country raconte la suite des aventures de ce dernier, devenu jeune homme, et obligé de partir deux ans dans l’armée, et notamment dans un camp d’entrainement avant d’être envoyé en Corée. C’est là qu’il va apprendre la vie, comme on dit.

Degré d'envie de voir ce film : 50%



Et vous, lequel auriez-vous le plus envie de voir ?

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