AVENGERS : L'ÈRE D'ULTRON (Joss Whedon) 

 

Réalisateur :

Joss Whedon est surtout connu au départ pour avoir été réalisateur et producteur de séries télévisées (notamment Buffy contre les vampires) mais aussi pour avoir participé au scénario de Toy Story. Mais c’est surtout le fait qu’il ait réalisé Avengers qui l’a fait reconnaître aux yeux du monde, puisqu’on parle quand même du troisième film ayant fait le plus de recettes dans l’histoire du cinéma. Et, franchement, pour un film de super-héros, je trouve que ça tenait plutôt pas mal la route.

Casting :

On retrouve toute la fine équipe du premier opus (soit Downey Jr., Evans, Hemsworth, Ruffalo, Johansson, Renner) avec les seconds rôles habituels (L. Jackson, Smulders, Skarsgård, Elba, Hiddleston) et l’ajout de nouvelles têtes (Cheadle, Taylor-Johnson, Olsen, Mackie). Autant dire que l’on a peut-être le casting le plus impressionnant de l’histoire du cinéma, rien que ça !

Scénario :

Le SHIELD a été détruit dans le dernier volet de Captain America et Tony Stark s’est mis en tête de créer une intelligence artificielle pour protéger l’humanité. Mais quand celle-ci se retourne contre les humains, les Avengers vont de nouveau devoir sauver la terre. De toute façon, ce n’est pas tant le scénario qui compte (c’est quand même un peu toujours la même chose) que la façon dont c’est mis en image. Car de ce film, on n'attend rien de moins qu’un grand spectacle.

Degré d'envie de voir ce film : 70%

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GOOD KILL (Andrew Niccol)

Réalisateur :

Son premier fait d’armes est un scénario (The Truman Show), qui lui a d’ailleurs permis de réaliser Bienvenue à Gattaca, film qui l’a fait connaître du grand public. Mais c’est surtout avec Lord of war, violente charge contre le trafic d’armes qu’il a acquis une vraie stature. Depuis, il a réalisé deux longs métrages qui ne sont pas d’immenses réussites : Time Out, qui partait pourtant d’une bonne idée et Les âmes vagabondes, produit bien trop formaté pour qu’il laisse sa patte.

Casting :

Ethan Hawke n’est pas forcément l’acteur qui tourne le plus à Hollywood mais c’est le genre de comédiens sur lequel on sait que l’on peut compter pour être toujours au top. Il est accompagné ici de January Jones et Zoë Kravitz pour les rôles féminins.

Scénario :

Andrew Niccol s’attaque de nouveau à un sujet brûlant et relativement polémique puisque ce film traite de la question des drones de combat et de ceux qui les dirigent, très loin du théâtre des opérations. C’est en effet sans doute l’une des marques les plus importantes de cette évolution de la guerre aujourd’hui et c’est la première fois que la question est traitée ainsi au cinéma (d’ailleurs, la série Homeland évoquait aussi cette problématique). En espérant que ce soit fait avec intelligence. 

Degré d'envie de voir ce film : 60%

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CAPRICE (Emmanuel Mouret) 

Réalisateur :

Emmanuel Mouret, c’est l’homme qui, depuis quinze ans, fait plus ou moins toujours le même film, sorte de variation autour du sentiment amoureux où il joue lui-même le rôle du jeune homme niais et pas très dégourdi. C’est mignon au début mais, franchement, à la longue, ça finit par lasser, d’autant plus quand il essaie d’en faire un film choral, ce qui est complètement raté (L’art d’aimer). Son précédent long métrage (Une autre vie) montrait une certaine évolution (d’ailleurs, il ne jouait pas dedans) mais il est, comme je le craignais, revenu à ses vieilles habitudes…

Casting :

C’est un quatuor qui compose la distribution de ce film avec Mouret lui-même (on imagine déjà son rôle) et Laurent Stocker (qui, lui aussi, joue toujours un peu les mêmes personnages) pour les hommes. J’avoue que c’est plus intéressant du côté féminin puisque c’est l’occasion de voir Virginie Efira dans autre chose qu’une comédie romantique classique et, surtout, de juger une nouvelle fois Anaïs Demoustier, sans doute l’actrice française qu’il faudra le plus suivre dans les prochaines années.

Scénario :

Pas de surprises à attendre de ce côté-là : un homme simple aime une femme qu’il ne pensait jamais pouvoir aimer, mais c’est compliqué parce qu’une autre femme s’intéresse à lui… De toute façon, avec Emmanuel Mouret, on a l’impression d’avoir déjà vu son film dix fois avant, donc,…

Degré d'envie de voir ce film : 40%

Et vous, lequel auriez-vous le plus envie de voir ?

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