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BILAN MUSIQUE - 15 ALBUMS EN 2015 - N°8 À 4

 L'Article


15 albums en 2015

 

2015 a été une jolie année en termes musicaux, même si ce n’est pas non plus l’extase totale. Ce qu’il faut noter, c’est que dans ce bilan, on ne retrouve presque exclusivement des artistes que je connaissais et dont j’attendais le nouvel album, cela signifiant également que je me tourne assez peu vers la nouveauté. Je vais donc vous faire partager mes quinze disques préférés en cette année 2015. Un petit mot tout de même sur deux grosses déceptions cette année : les nouveaux albums de Debout sur le Zinc et Lana del Rey, que je trouve franchement très en dessous des précédents...

 Rappel des albums placés entre la quinzième et la neuvième place : 

15. The Demon Diaries – Parov Stelar

14. Elements – Ludovico Einaudi

13. 25 – Adele

12. Girls in peacetime want to dance – Belle & Sebastian

11. Red & Black Light – Ibrahim Maalouf

10. Shadows – Lilly Wood & the Prick

9. La vague – Izia

A retrouver ici

Place aux albums placés entre la huitième et la quatrième place

8. Epitaph – Moriarty

Epitaph

Depuis 2008 et leur mythique titre Jimmy, j’avais un peu perdu de vue Moriarty. Et puis, leur nouvel album est venu me rappeler à de bons souvenirs : ce mélange assez détonnant de folk, de blues et d’une country old school. Ce CD est une suite de treize ballades plus (Ginger Joe) ou moins (Long is the night) rythmées qui nous plongent vraiment dans un univers bien particulier avec quelques pépites en prime (Diamonds never die ou encore Reverse (Anger)), ce qui ne gâche rien. Un album riche, qui vaut surtout pour sa cohérence d’ensemble.



7. Let it reign – Carl Barât and the Jackals

Let it reign

Cinq ans après un album solo plutôt réussi, revoici la moitié de The Libertines aux commandes d’un groupe pour un nouveau CD. On y reconnaît clairement le style Libertines dans des titres comme Summer in the trenches ou The gears et on y découvre une vraie capacité à envoyer du gros rock bien puissant dans Glory Days  ou (surtout) War of the roses ou à se faire plus calme si le besoin s’en fait sentir (Let it rain). Trente-six minutes intenses,  desquelles on ressort en se disant que du bon rock bien maitrisé, c’est quand même sacrément chouette !



6. Reason – Selah Sue

Reason

Il aura fallu quatre ans à la jeune belge pour donner un successeur à Selah Sue, un premier album d’une étonnante maturité. Et si on pouvait se demander comment elle pourrait gérer la suite, on a une sacré réponse dès le premier titre, Alone, hyper rythmé et entrainant. Le reste du CD dévoile une succession de titres de qualité bien que dans des styles différents : I won’t go for more, Reason ou encore Feel sont autant de morceaux qui permettent de mettre en valeur cette voix et ce groove si particulier. On tient bien là un talent assez unique.



5. Pornographie – Luke

Pornographie

Que s’est-il passé dans la vie de Luke pour qu’ils sortent un album si énervé ? Les cinq ans depuis D’autre part, disque finalement assez soft, ont-ils permis à une certaine colère de monter et d’exploser ici ? En tout cas, Thomas Boulard et son groupe reviennent plus furieux que jamais, que ce soit dans les thèmes (Quelque part en France), les paroles violentes (Warrior, Des marchandises) ou dans les musiques (C’est la guerre ou Pornographie). Presque aucun répit dans un album qui décoiffe franchement et qui, sur scène, doit faire un véritable malheur.



4. Anthems for doomed youth – The Libertines

Anthems for the doomed yoth

Onze ans (et presque autant d’annonces de nouveau disque) après leur séparation dans des conditions devenues presque mythiques, revoici donc Pete Doherty et Carl Barât ensemble pour donner une suite à Up the bracket et The Libertines, deux albums aujourd’hui cultes. Et alors ? Et bien les deux compères n’ont rien perdu de leur talent (Barbarians ou Fame and Fortune) mais ils excellent surtout dans de magnifiques ballades (You’re my Waterloo, Iceman ou Dead for love), signe d’une certaine maturité. Un album bien moins brut que les précédents mais sa maitrise ne l’empêche pas d’être quand même très réussi.




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