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BILAN MUSIQUE - 15 ALBUMS EN 2015 - N°15 À 9

 L'Article


15 albums en 2015

 

2015 a été une jolie année en termes musicaux, même si ce n’est pas non plus l’extase totale. Ce qu’il faut noter, c’est que dans ce bilan, on ne retrouve presque exclusivement des artistes que je connaissais et dont j’attendais le nouvel album, cela signifiant également que je me tourne assez peu vers la nouveauté. Je vais donc vous faire partager mes quinze disques préférés en cette année 2015. Un petit mot tout de même sur deux grosses déceptions cette année : les nouveaux albums de Debout sur le Zinc et Lana del Rey, que je trouve franchement très en dessous des précédents...

 

Place aux albums placés entre la quinzième et la neuvième place

15. The Demon Diaries – Parov Stelar

The demon diaries

Le maitre allemand de l’electro swing revenait cette année avec un nouvel album mêlant, comme toujours samples de vieilles musiques, parties de cuivre entêtantes, le tout pour former une sorte de house qui ne ressemble à rien d’autre. Si l’ensemble se tient et qu’il y a quand même quelques morceaux de qualité (Hooked on you, The Sun ou Gin Tonic) sur les vingt-quatre qui composent ce double-CD, j’ai quand même été beaucoup moins convaincu que pour son album précédent. Globalement, il donne moins envie de bouger dans tous les sens, ce qui n’est pas forcément bon signe…


14. Elements – Ludovico Einaudi

Elements

Album après album, le compositeur italien continue de livrer des morceaux planants pour piano, accompagné ou non d’un ensemble de cordes. La recette fonctionne toujours même si, là, le tout manque un peu d’originalité et de force. On peine ainsi à ressortir des morceaux vraiment plus intéressants que les autres. Mais ça reste une heure et quart de belle musique. Un petit mot également sur un autre disque sorti cette année et un peu différent puisqu’écrit pour chœur et orchestre. Ce Taranta Project est assez étrange au premier abord mais plutôt pas mal quand on se penche vraiment dessus.


13. 25 – Adele

25

J’attendais avec impatience le retour de la chanteuse pop la plus envoutante de ces dix dernières années et, honnêtement, j’ai été un peu déçu par son nouvel album. Ce n’est pas qu’il soit mauvais, loin de là ou qu’il manque de bons morceaux (When we were young, Water under the bridge ou Million Years Ago sont même, dans leur style, plutôt sympathiques) mais je trouve que ce disque manque un peu d’âme. Il est extrêmement propre mais il a vraiment peiné à m’enthousiasmer, un peu à l’image du premier single, Hello, jolie chanson mais qui ne me procure presque aucune sensation…


12. Girls in peacetime want to dance – Belle & Sebastian

Girls in peacetime

Cela faisait cinq ans que l’on n’avait plus de nouvelles du groupe écossais. Et ils reviennent avec ce qu’ils savent faire de mieux : des petits bijoux pop (Nobody’s empire ou The power of three) même s’ils vont également parfois plus du côté du rock (The book of you) ou, plus surprenant, de celui de l’électro (The party line ou Perfect couples). Quand on aime le style général de ce groupe, il est compliqué de ne pas être séduit par cet album même s’il n’y a pas non plus de quoi sauter au plafond.


11. Red & Black Light – Ibrahim Maalouf

Red & Black Light

Le trompettiste de génie revient cette année avec quarante-deux minutes d’un genre inclassable, que l’on peut essayer de décrire comme un jazz moderne, teinté de pop et par moments de rock. Huit longs titres où la trompette a toute son importance (notamment dans Essentielles ou Red & Black Light) mais où la guitare s’échappe parfois (Free Spirit). Ibrahim Maalouf se permet même de clore son album par une reprise très personnelle de Run the world (Girls), célèbre titre de Beyoncé. Une dernière façon de montrer qu’il est bien en dehors de toutes les cases dans lesquelles on pourrait bien le ranger…


10. Shadows – Lilly Wood & the Prick

Shadows

Voilà un album qui ne s’apprivoise pas facilement, c’est le moins que l’on puisse dire. A la première écoute, j’ai même été franchement déçu par le troisième album du duo, qui s’est surtout fait connaître par un remix (assez dégoutant) de leur chanson Prayer in C. Ce Shadows est bien moins pop-rock que leur deux disques précédents, mais plus tourné vers une électro teintée d’une certaine mélancolie (Le chant des sirènes), avec des rythmes par moments assez entrainants (Collapse) et des références assez explicites à la musique africaine (Forget). Plus on l’écoute, plus on l’apprécie !



9. La vague – Izia

La vague

Une chose est certaine : on tient là l’album le plus déroutant de 2015. En effet, après deux disques résolument rock (surtout le premier), la toute jeune femme a radicalement changé : neuf titres en français, sacrément teintés d’électro-pop ; pas de guitare électrique ; un duo avec Orelsan (Les Ennuis, drôle de chansonn d'ailleurs),… Franchement, à la première écoute, j’ai presque été choqué mais, peu à peu, on s’y fait et on trouve même un certain charme à des titres très travaillés (You, Silence Radio ou encore Autour de toi). Je la préfère quand même en rockeuse mais on peut ici saluer l’audace.




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