La Critique
Le sujet abordé, l’érotomanie, est assez peu évoqué par le cinéma. On avait pu le voir dans A la folie, pas du tout. Mais ici, l’angle d’attaque est différent : pas de faux-semblants et dès le début, on sait que c’est à une perte que se destine la jeune fille. Même si quelques scènes sont un peu exagérées quant à la folie de l’héroïne (surtout celle à la fin, dans l’hôtel), le désespoir et surtout la maladie sont très bien rendus par la mise en scène.
Certaines scènes sont dures, poignantes car on est face à une réalité qui nous paraît complètement illogique (comme celle avec les enfants). Isabelle Carré est magnifique durant tout le film. Elle incarne avec justesse son personnage (Sérieuse candidate au César ??). Gilbert Melki est très sobre. Mais c’est surtout la performance de l’actrice principale qui éclabousse tout le film.