La Critique
Je n'ai toujours pas vu Very Bad Trip, un des succès surprise de 2009 en France, qui avait révélé le réalisateur Todd Phillips et l'acteur Zach Galifianakis. Et après avoir vu Date Limite, je pense que je vais assez vite remédier à cet « oubli ». En effet, ce road-movie complètement décalé m'a plutôt plu même si ce n'est pas la comédie du siècle.
L'idée de départ est plutôt amusante et la façon dont ça se fait ne l'est pas moins (la scène dans l'avion est une vraie réussite). Ils vont être obligés de voyager tous les deux, eux que tout oppose. Au gré de multiples aventures tout au long de leur périple, ils vont apprendre à se connaître mieux, à se détester et finalement à (un peu) s'apprécier (ils sont plus ou moins obligé en fait). C'est parfois trash (je vous promets que vous ne regarderez plus jamais un chien de la même façon !), parfois plus mélancolique. Quelques scènes sont un peu trop convenues ou attendues du moins (celle du café, par exemple, je ne vous en dis pas plus). Ca manque quand même par moments un peu de peps. Il y a trop de scènes où il ne se passe finalement pas grand chose. Mais quand c'est parti, ça peut très vite devenir du grand n'importe quoi (toute la séquence près du Mexique).
Ce film est surtout porté par un duo d'acteurs qui fonctionne parfaitement : dans le rôle du débile, Zach Galifianakis se pose vraiment là. D'abord, il a la tête de l'emploi et, quand il s'y met, il devient très vite hilarant. Il est accompagné dans son voyage par un Robert Downey Jr, particulièrement en verve dans la peau du gars qui s'est retrouvé malgré lui dans une série d'embrouille. A eux deux, ils forment vraiment un couple (d)étonnant, clé de voute de ce film, qui, au final, est une petite réjouissance qui ne se refuse pas quand on a envie de rigoler un coup, qu'on a un peu de temps et une carte illimitée. Sinon,...