JOURNAL D'UNE FEMME DE CHAMBRE (Benoît Jacquot) 

Réalisateur :

Depuis presque quarante ans et même s’il n’est pas le metteur en scène français le plus célèbre, Benoît Jacquot s’est construit une filmographie assez impressionnante et, finalement, très hétéroclite. En effet, il est compliqué de le réduire à un style ou à un genre tant il a touché à peu près à tout. De ses deux derniers longs métrages, j’ai beaucoup aimé le premier (Les Adieux à la Reine), beaucoup moins le deuxième (3 Cœurs). 

Casting :

Un casting de choix puisque Benoît Jacquot donne à nouveau le rôle principal à Léa Seydoux qui connaissait avec Les Adieux à la Reine l’un de ses premiers vrais grands rôles dans le cinéma français. Depuis, elle a surtout marqué les esprits dans La vie d’Adèle – chapitres 1 et 2. Vincent Lindon, lui, n’a plus besoin d’être présenté tant il est devenu une valeur sûre. Il retrouve Jacquot pour la quatrième fois. 

Scénario :

Adapté pour la quatrième fois au cinéma, ce roman qui date de 1900 permet au metteur en scène de revenir à un drame historique puisqu’il raconte l’histoire de Célestine, une femme de chambre (comme le titre l’indique) qui va découvrir un monde qu’elle ne connaissait pas : celui de la bourgeoisie de l’époque. L’occasion sans doute de beaucoup en dire sur notre époque actuelle. En tout cas, c’est ce que j’espère. 

Degré d'envie de voir ce film : 70%

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SHAUN LE MOUTON (Studios Aardman)

Réalisateurs :

Qui ne connaît pas Wallace et Gromit, ces deux personnages mythiques qui apparaissent dans de nombreux courts (ou longs) métrages et qui ont la particularité d’être animés en pâte à modeler. C’est l’œuvre principale des studios Aardman qui ont fait de cette technique leur spécialité. Et ça a donné du très bon (Chicken Run est absolument génial) et du plus discutable (Les Pirates ! Bons à rien, mauvais en tout beaucoup moins emballant). En tout cas, ce qui reste, c’est le bonheur absolu de voir ces personnages en pâte à modeler. 

Casting :

Pour un film d’animation, c’est forcément un peu compliqué et même les voix originales ne sont pas tenues par des acteurs connus.

Scénario :

Avec leur humour déjanté, ces studios sont capables de faire un film avec à peu près n’importe quoi. Visiblement, ce n’est pas loin d’être le cas ici puisque c’est l’histoire d’une bande de moutons qui doivent partir en ville pour retrouver leur maître. Dans le genre barré, je ne suis pas sûr qu’on fasse mieux. En espérant que Shaun le Mouton soit rempli de gags improbables et de répliques cultes. Je ne sais pas pourquoi, mais j’y crois.

Degré d'envie de voir ce film : 60%

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SUITE FRANÇAISE (Saul Dibb) 

Réalisateur :

Un seul film d’importance à mettre au crédit de ce metteur en scène anglais : The Duchess que je n’avais pas vu. J’ai donc du mal à me faire une vraie idée sur le bonhomme…

Casting :

Si ce film a retenu mon intérêt, c’est surtout pour son casting puisqu’on trouve dans les rôles principaux Matthias Schoenaerts (peut-être la découverte masculine de ces cinq dernières années), Michelle Williams (assez rare ces derniers temps) ainsi qu’une tripotée d’acteurs et actrices reconnus (Kristin Scott Thomas, Alexandra Maria Lara, Lambert Wilson)… Le film est tourné en anglais, ce qui a toujours le don de m’étonner pour une histoire se déroulant en France, mais bon…

Scénario :

Il est tiré d’une des histoires littéraires les plus dingues du siècle puisque c’est un livre qui a été écrit au début de la deuxième guerre mondiale et dont le manuscrit a été retrouvé dans les années 90 et publié en 2004, ce qui a valu à son auteur (Isère Némorovsky) le Prix Renaudot plus de soixante ans après sa mort à Auschwitz. Rien que cela mériterait un film… Parce que l’histoire du film (et donc du livre), elle fait moins rêver puisque c’est celle de la relation entre une jeune française et un soldat allemand. A priori, pas le truc le plus original du siècle. Et j’ai un peu peur que ce soit traité sans trop de nuances…

Degré d'envie de voir ce film : 40%

Et vous, lequel auriez-vous le plus envie de voir ?

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