L'Article
Honnêtement, après un début de mois intéressant, il n’y a plus grand-chose à véritablement se mettre sous la dent. Il faut dire que c’est l’été, la période des gros blockbusters américains et les distributeurs sont un peu plus frileux (c’est un comble) pour sortir des films alors que le public ne se pressera pas forcément au cinéma. De toute façon, moi, je dois m’habituer aussi à moins y aller (déménagement oblige) donc ce n’est pas plus mal car la transition se fera en douceur !
• Mercredi 2 Juillet
- Jimmy's Hall de Ken Loach :
Ken Loach était encore en compétition au Festival de Cannes cette année avec ce film qui a plutôt plu à la critique mais est reparti bredouille (comme la plupart des longs métrages des « habitués de la Croisette »). C’est en tout cas encore un film historique qui revient d’une certaine manière encore sur les racines des conflits en Irlande. J’attends beaucoup de ce film qui fait beaucoup penser à Le vent se lève (pas celui de Miyazaki, hein !).
- Albert à l'Ouest de Seth MacFarlane :
Après Ted, voici que l’un des trublions du cinéma américain continue dans le registre de la comédie en se servant cette fois-ci de l’univers du western. Et, puisqu’il est visiblement très motivé, le réalisateur se donne aussi pour la première fois l’un des rôles principaux, après avoir tout de même fait la voix de l’ours en peluche dans son film précédent. Et le reste du casting est détonnant (Neeson, Theron, Seyfried,…) !
- Dragons 2 de Dreamworks Studios :
J’ai vu le premier épisode un peu par hasard, en été, sur une place de village et je dois bien avouer que, malgré des conditions un peu compliquées, j’avais trouvé ça plutôt pas mal : rythmé, drôle, esthétiquement réussi. Bref, ça fait partie des bons films d’animation de ces dernières années. Les suites sont souvent un peu plus compliquées et il faudra voir comment les studios Dreamworks s’en tirent. La bande-annonce n’est pas forcément des plus rassurantes…
• Mercredi 9 Juillet
- Blue Ruin de Jeremy Saulnier :
Il paraît que c'est la nouvelle petite merveille du cinéma indépendant américain (une expression entendue un bon millier de fois depuis le temps). En tout cas, ça a l'air assez sombre et violent. Mais le principal intérêt du film, se trouve sans doute dans la présence de Devin Ratray, l'inoubliable Buzz (le grand frère insupportable) dans la série Maman, j'ai raté l'avion ! Avouez qu'on ne peut pas rater ça !
- Les vacances du Petit Nicolas de Laurent Tirard :
Le premier volet n'était pas vraiment malhonnête et avait en tout cas bien fonctionné dans les salles. Il est donc logique de voir le personnage de retour sur grand écran. Et, comme Ducobu avant lui, le deuxième épisode concerne les vacances, dans un mouvement qui semble quasi-obligatoire. Alors, voir ce film sortir au tout début des congés scolaires n'a rien de surprenant et devrait encore attirer du monde dans les salles...
• Mercredi 16 Juillet
- L’homme qu’on aimait trop de André Téchiné :
Un réalisateur connu, une affaire mythique (l’affaire Leroux, dont les jugements sont encore dans l’actualité alors que ça commence à sérieusement dater), une distribution de folie (Deneuve, Canet, Haenel) : tous les ingrédients sont réunis pour faire un grand film. Après, ce n’est pas rare que l’alchimie entre tous ces éléments ne prenne pas forcément. Mais ça fait quand même envie.
- Fastlife de Thomas Ngijol :
Je garde une affection toute particulière à cet humoriste qui est, à l’heure actuelle, l’un des seuls à vraiment me faire rire (surtout quand il parle de foot). Alors le voir seul à la tête de son film me fait plaisir même si je ne fonde pas non plus d’immenses espoirs. Si au moins il peut nous offrir une comédie où on rigole bien, ça ne sera déjà pas si mal. Car, pour sûr, ça ne sera pas un chef d’œuvre du Septième Art…
• Mercredi 23 Juillet
- Locke de Steven Knight :
C’est un peu le film concept du mois puisqu’on ne voit qu’un seul personnage (interprété par le toujours intense Tom Hardy), dans sa voiture, et que l’action se déroule en temps réel. A part cela, on ne sait pas grand-chose mais, sur le principe, c’est suffisant poru que ce long métrage soit au moins excitant.
- Maestro de Lea Fazer :
Bienvenue en Suisse, le premier film de Léa Fazer, a un côté un peu mythique pour moi. C’est l’un de ceux dont je me souviens le mieux dans ma « jeunesse » sans que je sache pourquoi. Depuis, la réalisatrice n’a pas fait de grands films mais me dire que, dans son nouveau, Michael Lonsdale a accepté de jouer, ça a tendance à me rassurer. On verra bien (ou pas) ce que ça peut donner.
• Mercredi 30 Juillet
- La planète des singes : l’affrontement de Matt Reeves :
De l’avis de beaucoup de monde, le premier volet (qui ne me faisait guère envie) était en fait l’un des tous meilleurs blockbusters de ces dernières années. J’avoue avoir un peu de mal à y croire mais il faudra donc que je me penche un peu plus sérieusement sur le phénomène même si, souvent, les suites sont moins intéressantes. Je risque donc d’être déçu, mais bon…
- New York Melody de David Carney :
Ca sent la très grosse bluette de cette fin d’été mais j’aime plutôt bien Mark Ruffalo et Keira Knightley. De là à espérer qu’ils sauvent ce film qui met pour la première fois en scène Adam Levine, le charismatique chanteur des Maroon 5. Là, je n’en n’attends vraiment pas grand-chose et je pense surtout que je ne pourrai même pas aller le voir car déjà en vacances. Sans doute pas une grande perte.