L'Article
C’est un mois comme on en n’a peu dans une année (enfin, il ya toujours douze mois, me direz-vous). Novembre 2012 s’annonce comme un très grand cru avec beaucoup de sorties qui m’intéressent fortement, dans des genres vraiment divers et pour des longs-métrages qui pourraient vraiment être de qualité. Il va juste falloir trouver un peu de temps pour voir tous ces films, mais je me fais plutôt confiance, ça devrait aller. En attendant, voyons voir ce qui nous attend :
· Mercredi 7 Novembre
- Nous York de Géraldine Nakache et Hervé Mimran :
Deux ans et demi après leur premier film (le pas désagréable mais un peu agaçant Tout ce qui brille), revoilà le duo Nakache-Mimran qui, cette fois-ci, décide de partir à New York pour une virée entre amis dans cette ville fascinante. J’y crois raisonnablement, mais pas trop non plus.
- Argo de Ben Affleck :
Lors de la Révolution iranienne de 1979, six personnels de l’ambassade américaine prise en otage parviennent à s’échapper. Pour les exfiltrer, une mission assez étrange est lancée puisqu’il s’agit de faire croire au tournage d’un film. Ben Affleck confirmera-t-il le bien que l’on pense de lui en tant que réalisateur ?
- Augustine de Alice Winocour :
Vu en avant-première fin octobre. C’est un film qui se laisse regarder et qui a le mérite de ne pas ressembler à grand-chose d’autre. Il a ses défauts mais c’est tout de même pas inintéressant.
· Mercredi 14 Novembre
- Le Capital de Costa-Gavras :
Costa-Gavras est le type de réalisateur suffisament rare (un film tous les trois ans environ) pour s’intéresser de près à son nouveau long-métrage. Celui-ci traite des dérives de la finance avec dans le rôle principal un Gad Elmaleh à contre-emploi de ce à quoi il nous a habitué.
- La chasse de Thomas Vinterberg :
Festen avait été, en 1998, un vrai choc (je l’ai vu bien plus tard) et aussi, accessoirement, le premier film du Dogme. Presque quinze ans plus tard, son réalisateur, après s’être un peu perdu, le Danois revient avec cette histoire d’homme accusé de pédophilie. Mads Mikkelsen y tient le rôle clé et a été recompensé à Cannes. Forcément un long-métrage très attendu.
- Après Mai de Olivier Assayas :
Pour se remettre de l’aventure Carlos (que j’ai vu dans son format série et qui ne m’a pas bluffé outre-mesure), Olivier Assayas s’intéresse aux destins de jeunes étudiants du début des années 70. Tous les acteurs sont débutants, sauf Lola Créton (découverte dans Un amour de jeunesse). Pourquoi pas ?
- End of watch de David Ayer :
un long-métrage qui se veut une plongée dans le quotidien des flics de Los Angeles. Filmé comme un documentaire, ça a l’air de pas mal envoyer. Si je trouve un peu de temps, ça ne pourra pas faire de mal.
· Mercredi 21 Novembre
- Au-delà des collines de Christian Mungiu :
Le grand retour de Christian Mungiu après sa Palme d’Or obtenue il y a cinq ans pour 4 mois, 3 semaines, 2 jours. Une fois de plus, ça a l’air rude (une histoire d’exorcisme dans un monastère) mais superbement interprété (les deux actrices ont remporté le prix à Cannes). Attention au choc possible.
- The Impossible de Juan Antonio Bayona :
Un film entièrement consacré au terrible tsunami de décembre 2004 et à la réaction d’une famille par rapport à celui-ci. C’était même étonnant qu’il n’y en n’ait pas eu avant. Naomi Watts et Ewan McGregor (qui choisit suffisamment ses rôles pour indiquer que le film n’est pas une bouse) sont ce couple face à l’horreur.
- Thérèse Desqueyroux de Claude Miller :
Le der nier film du réalisateur est une adaptation d’un roman de Mauriac sur le destin d’une femme accusée d’empoisonnement sur son mari. C’est, et il faut le savoir, le film « annuel » d’Audrey Tautou. Il faut donc que ses fans (dont je ne suis pas vraiment) en profitent…
- Comme des frères de Hugo Gélin :
Une comédie sur trois personnes que tout oppose au premier abord, sauf leur rapport à Charlie, ancienne femme, amante ou babby-sitter. Ce film semble s’inscrire dans le registre de la nouvelle comédie française (d’ailleurs, Hervé Mimran est co-scénariste) alors, ça peut être bien comme ça peut être moins bien. On verra bien.
- Une nouvelle chance de Robert Lorenz :
Quand le producteur historique du grand Clint (et souvent aussi son assistant-réalisateur) réussit à faire sortir de sa retraite d’acteur la légende hollywoodienne qu’est aujourd’hui Eastwood, c’est nécessairement un évènement. Rien d’autre à ajouter.
· Mercredi 28 Novembre
- Populaire de Régsis Roinsard :
On parle là du film au pitch le plus absurde depuis longtemps (un homme va motiver sa secrétaire pour qu’elle devienne championne de machine à écrire) mais, visiblement, ça ne doit pas être si mal car Populaire a réussi la performance de faire le Grand Chelem des Labels de Spectateurs des différents groupes. Le seul à l’avoir fait jusque là était Intouchables, c’est pour dire…
- Mauvaise fille de Patrick Mille :
[justifie]Honnêtement, je n’en attends pas grand-chose, car quand le mari d’une romancière adapte le roman de cette dernière et que le livre, à la base, est déjà un peu polémique et bizarre, on peut s’attendre au pire. Il y a tout de même cette curiosité de voir ce que va donner la chanteuse Izia comme actrice…