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BILAN CINÉMA 2014 – L’ABÉCÉDAIRE 2014 – PARTIE 2

 L'Article


Le cinéma en 2014



N comme NYMPHOMANIAC :
Pendant tout le mois de janvier, on n’a presque parlé que du diptyque du sulfureux Lars von Trier : plus de quatre heures répartis en deux volumes (I et II) sortant à quatre semaines d’écart. Si la deuxième partie est moins convaincante, l’ensemble est quand même assez loin de tout ce que l’on avait pu nous annoncer. Ces deux longs métrages confirment surtout que ce réalisateur est capable du meilleur comme du pire, et cela en moins de cinq minutes…

O comme OSÉ :
Si le résultat n’est pas à la hauteur de l’idée de départ et du projet dans son ensemble, il n’en reste pas moins qu’avec Jacky au Royaume des filles, Riad Sattouf est sans doute celui qui a le plus osé au cinéma cette année. C’était impertinent, parfois même un peu limite mais quand même sacrément culoté. Et, ça, il faut quand même le souligner.

P comme PLUSIEURS RÉALISATEURS :
J’aurai vu cette année quatorze films (soit plus d’un sur dix) officiellement réalisés à plusieurs mains (jusqu’à trois). Que ce soient des frères (comme les Dardenne ou les Larrieu), des collègues de promo (l’équipe de Party Girl) ou encore de personnes qui ont toujours travaillé ensemble (Tolédano et Nakache), il n’en reste pas moins que c’est une manière de réaliser qui m’a toujours semblé étonnante et compliquée.

Q comme QU’EST-CE QU’ON A FAIT AU BON DIEU ? :
Il est souvent d’expliquer l’immense succès d’un long métrage et le fait que le nouveau film de Philippe de Chauveron soit rentré dans le Top 20 des films les plus vus en France au cinéma (avec plus de douze millions de spectateurs) reste pour moi un mystère. Si les dialogues sont plutôt drôles dans l’ensemble, le scénario global est quand même très poussif. Un reflet de la société française actuelle, alors ? 

R comme RELIGIEUSE :
Deux films ont évoqué, chacun à leur manière, le destin particulier d’une sœur. Le premier, Ida, montrait le parcours d’une jeune nonne à la recherche de son passé. Le second, Marie Heurtin, évoquait la rencontre entre Sœur Margueritte et une jeune fille sourde et aveugle. Dans les deux cas, ce sont de jolies réussites.

S comme SÉRIES :
Allant beaucoup dans les salles obscures, j’ai peu de temps pour regarder des séries mais il faut quand même que je dise un petit mot sur True Detective et Homeland, les deux que je regarde vraiment. La première est extrêmement cinématographique dans son traitement, avec son casting trois étoiles et la seconde, après une saison 3 un peu plus faible, est repartie de plus belle cette année avec des épisodes exceptionnels.

T comme TELLER :
J’aurai vu cette année trois films de celui qui est appelé à devenir la nouvelle star masculine d’Hollywood. Un où il est plutôt pas mal (The spectacular now), un autre où il faut le boulot dans une grosse production (Divergente) et enfin un dernier où il explose véritablement (Whiplash). Sans aucun doute la révélation de l’année dans le cinéma américain.

U comme UNDER THE SKIN:
C’est sans doute le film qui, cette année, m’aura sans doute le plus posé question. En effet, j’ai eu beaucoup de mal à véritablement définir ce que je pensais de cet objet cinématographique. La fin est quand même assez impressionnante mais il y a trop de longueurs et de moments mystérieux pour que je réussisse à m’accrocher. Le film WTF de l’année…

V comme V.O. :
Depuis que j’ai déménagé de Lyon, je n’ai presque plus la possibilité d’aller voir les films en versions originales. Et je vous assure que ça fait très bizarre d’avoir les voix françaises pour certains acteurs… C’est même par moments un peu désespérant et je suis persuadé que ça modifie un peu mon jugement global sur le film, notamment au niveau de l’interprétation. Ça me rend triste mais je dois faire avec !

W comme WESTERN :
Un seul film de ce genre vu cette année mais il est plutôt de bonne facture. C’est le Homesman de Tommy Lee Jones, assez intéressant par son sujet de départ, plutôt réussi sur la forme et très bien interprété. Classique, oui, mais, parfois, ça fait aussi du bien de voir du cinéma maitrisé comme cela.

X comme X :
J’aurai vu (un peu malgré moi) un film interdit aux moins de dix-huit ans pour cause de nombreuses scènes de sexe explicite. Mais il se trouve que j’avais vu le long métrage en question (Nymphomaniac – Volume 2) avant que l’interdiction soit prononcée plus d’une semaine après la sortie. Honnêtement, si ce deuxième volume est assez cru, ce n’est pas non plus terrible. Enfin, bref, toujours est-il que c’est la première fois que ça m’arrive.

Y comme YVES SAINT LAURENT :
Le couturier, mort il y a plus de six ans, a cette année eu droit à deux films qui lui étaient consacrés. Le premier, signé par Jalil Lespert pouvait être considéré comme l’officiel, puisque soutenu par Pierre Bergé. Très sage et peu intéressant, il peine à soutenir la comparaison avec celui de Bonello, bien plus osé à tous les points de vue. Au moins, les deux interprètes (Pierre Niney puis Gaspard Ulliel) ont été très bons.

Z comme (MIYA)ZAKI :
Il faut quand même bien évoquer celui qui a décidé d’arrêter sa carrière après une ultime œuvre, assez éloignée de toute ce qu’il avait pu faire jusque-là. Le vent se lève est un biopic par moments émouvant et magnifique mais qui souffre quand même un peu de sa longueur. Sayônara l’artiste ! 




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