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TimFaitSonCinema
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REVENGE

Elias et Christian sont deux élèves danois qui connaissent des difficultés familiales. Le premier doit faire face à la séparation de ses parents et, souvent, à l'absence de son père. Le second vient de perdre sa mère. La seule façon qu'ils voient de répondre à ses difficultés et à toutes les autres qui s'accumulent : la vengeance.
Verdict:
Un film émouvant, duquel se dégage une vraie puissance. C'est réussi et le film mérite donc sans doute son Oscar 2011 du meilleur film étranger.
Coup de coeur:

La vraie ambiance qui habite ce film

La date de sortie du film:

16.03.2011

Ce film est réalisé par

Susanne BIER

Ce film est tagué dans:

Drame familial

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 La Critique


Film qui a obtenu l'Oscar du meilleur film étranger, Revenge s'avance précédé d'une belle réputation, notamment du fait du nom de sa réalisatrice, Susanne Bier, danoise souvent plébiscitée dans les diverses récompenses européennes et à qui l'on doit notamment le film qui a été « remaké » par Jim Sheridan : Brothers. Bref, tout cela me donnait plutôt envie d'aller voir ce long métrage, et, je n'ai pas été déçu.

En fait, le résumé ci-dessus n'est pas du tout complet et ne montre qu'une partie de l'histoire de ce film. En effet, plusieurs histoires s'entremêlent, à différents niveaux et dans divers lieux. Elles n'ont pas toutes la même importance mais toutes traitent plus ou moins de la question de la vengeance. Néanmoins, il y a une vraie unité et ce qui relie toutes les histoires, ce sont bien ces deux enfants. Ils sont très différents, et c'est cela qui semble les attirer. L'un (Christian, interprété par un jeune acteur qui fait vraiment « peur ») semble avoir le « pouvoir » sur l'autre (Elias) et ils vont peu à peu rentrer dans un engrenage de violence afin de se venger de ce qui leur arrive, mais aussi de ce qui arrive à leurs familles. Car c'est dans cette relation entre les enfants et leurs parents que le film prend de l'ampleur : une relation très compliquée, car pleine de non-dits et de moments de tension que tous essaient de ne pas montrer.

Pour accompagner ce qui peut en quelque sorte s'apparenter à un film choral (en poussant un peu loin le concept tout de même), la réalisatrice opère avec une grande pureté. Il y a ainsi une vraie beauté formelle dans ce film, une volonté de laisser l'image parler, de ne pas brusquer les choses. Il y a un grand nombre de très beaux plans de paysages, typiques du Danemark ou de l'Afrique (où une partie de l'histoire se déroule) qui permettent au spectateur de s'offrir de petites respirations et de courts moments de réflexion. Ils sont aussi autant de délimitations entre les différents moments qui ponctuent le scénario. D'ailleurs, ce scénario offre de nombreuses scènes très fortes, notamment dans le dernier tiers, véritable clé du film et formellement très intéressante.



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