La Critique
On se trouve d’emblé dans une ambiance très dure avec des scènes de torture au cours de la guerre d’Algérie. C’est ici que l’histoire de Mesrine prend source, ce qui est d’ailleurs un peu discutable car cela insinue que la suite de la vie de ce gangster (c’est vraiment le mot) découle directement de cette expérience… Bref, passons. On a ici les dix premières années de la vie de Mesrine, de ses débuts en tant que gangster à ses péripéties au Canada.
C’est plutôt bien tourné et assez rythmé, du moins, on ne s’embête jamais. Les scènes d’actions sont très nerveuses. Mais, à certains moments, on aurait aimé quelques développements supplémentaires. En effet, parfois, on a des flashs d’une ou deux minutes sur certains événements alors qu’une plus longue scène aurait pu sans doute être enrichissante. La relation entre Jacques Mesrine et Jeanne Schneider est presque passée sous silence, en tout cas, elle est beaucoup moins montrée que celle avec la première femme de Mesrine. On passe à certains moments un peu du coq à l’âne. Le personnage de Mesrine est en tout cas montré sans complaisance aucune, doté d’une capacité à se mettre en colère rapidement assez exceptionnelle (le tout début est en ce sens significatif) Pas le film de l’année mais, bon, on a envie de voir la suite, et vite…