Toggle navigation
TimFaitSonCinema
Harry Potter part à la chasse aux Horcruxes, aidé de ses fidèles amis Hermione et Ron. Il ne reste pas longtemps avant la lutte finale, que tout le monde attend...
Verdict:
Il y a quelque chose de pas déplaisant dans cet avant dernier opus des aventures de notre magicien préféré. Cela tient à la forme générale du film, plutôt originale par rapport au reste de la série.
Coup de coeur:

cette ambiance de fin du monde, très intéressante

La date de sortie du film:

24.11.2010

Ce film est réalisé par

David YATES

Ce film est tagué dans:

Film de super héros 3D

Chargement...


 La Critique


Par tradition, par habitude et un petit peu aussi par plaisir (avouons-le, tout de même), je suis allé voir l'avant dernier volet des aventures de ce bon vieux Harry Potter. C'est le dernier livre mais il est divisé en deux parties au niveau des films (ce qui, d'après les spécialistes du sujet, est plutôt une bonne idée, même si l'aspect marketing n'est sans doute pas étranger à cette décision). L'évolution du personnage ainsi que l'arrivée de David Yates aux manettes avaient donné aux films un ton de moins en moins enfantin (on peut se demander d'ailleurs laquelle de ces deux raisons est prépondérante...). Qu'en est-il de cet opus ?

Le « prologue » (5 minutes, pas plus) est assez intéressant : on y voit les trois personnages principaux « face à leurs destins », dans une ambiance sombre à souhait et bien loin de la féérie des deux premiers opus. C'est une façon intelligente de rentrer dans le film et d'en poser les bases : on ne va pas beaucoup s'amuser... Le premier tiers du film (jusqu'au mariage) nous offre du Harry Potter type (réunions de sorciers pas forcément sympathiques, poursuites en balais ou autres discussions sur la stratégie à adopter...). C'est amusant, sans plus, car vu et revu...

Et là, d'un coup, on rentre dans un nouveau film, et même dans un nouveau monde. Les trois personnages centraux se retrouvent seuls, traqués, vivant dans des forêts ou des paysages totalement désolés et souvent magnifiques. Le campement sous le pont désert m'a ainsi furieusement fait penser à des scènes de La Route. La blancheur quasi-cadavérique des héros est une preuve supplémentaire de cette évolution. Le rythme devient vraiment intéressant. David Yates prend le temps (ou « a le temps » devrait-on dire) de réellement sonder ces trois héros, qui avaient pu un peu apparaître comme des sortes de poupées pas trop animées dans les films précédents. Cette errance est entrecoupée de scènes d'action (dans le ministère, dans le manoir) qui permettent au scénario d'avancer (il faut quand même détruire des Horcruxes !). Mais ces séquences permettent de relever encore plus la solitude profonde des trois personnages et les tourments qui les animent. Au cœur de tout ce passage, une scène totalement surréaliste où Harry et Hermione se mettent à danser. Parenthèse décalée et pas forcément nécessaire, mais qui montre que le film prend le temps et ne se refuse rien avant une fin qui s'annonce plus classique.

Pour ce qui est de la musique, je ne me faisais guère de soucis. Alexandre Desplat aux manettes, c'est nécessairement un gage de bonne qualité. Il nous offre une musique dans l'esprit, sans grande surprise non plus (en même temps, il est bien obligé de suivre les thèmes principaux). Le casting est, quand on y pense, relativement fascinant puisque, à peu de choses près, tous les acteurs connus anglais jouent dans ce film et c'est un défilé de comédiens reconnus et c'est ici Bill Nighy qui s'offre une apparition en Ministre de la Magie.



 Rédiger Un Commentaire