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TimFaitSonCinema
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2012

Elle est très simple : 2012 signifie la fin du monde tel que nous le connaissons. Une telle prophétie était annoncée depuis longtemps par les Mayas et elle devient réelle.
Verdict:
Pas déçu du voyage. C’était vraiment ce à quoi je m’attendais : un scénario plus que banal au service d’images assez impressionnantes. Globalement, c’est drôle, mais pas pendant 2h40…
Coup de coeur:

Certaines images, quand même

La date de sortie du film:

11.11.2009

Ce film est réalisé par

Roland EMMERICH

Ce film est tagué dans:

Film catastrophe

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 La Critique


Il faut bien l’avouer, la carte LePass a clairement fait son œuvre. En effet, je m’étais toujours refusé à aller voir ce type de film, parce que, mine de rien, cinq euros pour voir la Tour Eiffel s’écrouler, c’est un peu cher quand même. Mais là, ayant déjà largement rentabilisé l’abonnement, je me suis dit: « profitons en pour aller voir un vrai film catastrophe ». En plus, vu que Roland Emmerich refait pour la troisième fois le même film (Le jour d’après et Independance Day sont déjà de lui), alors, il doit en maîtriser les moindres facettes. La toute première partie du film est en tout cas complètement surréaliste. En moins d’un quart d’heure, on ne visite pas moins de cinq pays et on avance de trois ans pour arriver en 2012. Là, après un tourbillon complètement indigeste, on se calme pour suivre la vie d’un gars américain plus que banal, écrivain raté, qui emmène ses enfants, habitant chez sa femme divorcée et le nouvel amant de celle-ci, en camping à Yellowstone. S’aventurant imprudemment dans une zone interdite, il découvre un camp de l’armée américaine. Mais que peuvent-ils bien faire ? Là, il tombe nez à nez avec le responsable qui a lu son livre (première coïncidence d’une très, très, très longue série).

Bref, toujours est-il que la fin du monde approche et il est temps pour Jackson de sauver sa famille (y compris le nouvel homme de sa femme) et par la même occasion, de récupérer l’estime de son fils et le cœur de sa dame, rien que ça… Là, je passe sur toutes les péripéties qui leur arrivent, mais ça vaut quand même le détour. Mais c’est quand même marrant ce scénario qui met en parallèle, de façon schématique et caricaturale, un mec qui veut juste sauver sa famille et qui sauve le monde et des gars qui sont censés sauver le monde et qui, au final ne font que se sauver eux-mêmes. L’objet principal de ce film, c’est quand même de montrer la destruction de notre terre. Et là, il faut bien l’avouer, le réalisateur a du matos. Les images sont parfois impressionnantes, même un peu trop. Il a tellement de ce type de scènes qu’il se permet même le luxe de ne pas mettre du tout en valeur (seulement par écran interposé) la destruction du Corcovado de Rio, qui représente tout de même un symbole très fort. C’est pour dire.

Le propos, à la fin, est bien policé et les humains s’en sortent bien (surtout un continent…). Ah, j’allais oublier, le président des Etats-Unis est particulièrement amusant, tant par son discours que par ses actes. N’empêche qu’il meurt écrasé sous un porte avion, rien que ça !! En même temps, c’est assez classe en temps de fin du monde et puis, il "faut c’qu’il faut", non ?



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