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TimFaitSonCinema
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DRAGONS 2

Grâce à Harold, les dragons ont trouvé une vraie place dans le royaume de Beurk. Mais, Harold, lui, a justement du mal à réellement se définir, surtout qu’il est appelé à devenir chef, ce qui ne lui plaît pas beaucoup. Alors qu’il explore les étendues vastes des cieux, il découvre une grotte secrète où une rencontre va le pousser vers de nouvelles aventures…
Verdict:

Finalement un peu déçu par cette suite au scénario bien trop convenu. Si le style visuel reste parfaitement maitrisé et si les seconds rôles sont toujours aussi drôles, le scénario ne parvient jamais à vraiment décoller en restant un peu trop enfantin. C’est plutôt joli mais j’en attendais mieux.

Coup de coeur:

Les personnages secondaires

La date de sortie du film:

02.07.2014

Ce film est réalisé par

DREAMWORKS ANIMATION

Ce film est tagué dans:

Film d'animation

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 La Critique


Depuis le début des années 2000, deux studios se battent pour la suprématie en termes de films d’animation : il s’agit de Pixar et de Dreamworks. Ce dernier est né plus tard (fin des années 90) mais a connu très vite le succès avec Fourmiz ou Le Prince d’Egypte, ses deux premiers films. Mais c’est tout de même Shrek puis  Madagascar qui lui ont ouvert les portes de la notoriété. Néanmoins, pendant toute la première décennie du siècle, il restait le sentiment que Pixar était encore au-dessus, tant en termes d’animation pure que de scénarios, puisque les différents films du studio d’Emeryville s’adressaient à tous les publics (enfants comme adultes). On pensait que Pixar était totalement intouchable, mais l’année 2010 a apporté un bouleversement puisque si Pixar signait peut-être son plus beau film (Toy Story 3), Dreamworks sortait vraiment du bois avec Dragons, pas forcément un énorme succès dans les salles mais une réussite saluée par tout le monde. Depuis, Pixar semble un peu en perte de vitesse (notamment parce que les projets originaux sont absents et qu’ils se contentent de suites) alors que Dreamworks lance des projets dans tous les sens (pas forcément réussis). Personnellement, je n’ai pas vu ce Dragons au cinéma mais sur une place de village dans le cadre de ces séances d’été assez improbables. Et j’avais été plutôt séduit, à la fois par l’univers, par le style visuel mais surtout par l’humour qui se dégageait d’un long métrage finalement assez frais et assez loin de ce que l’on aurait pu attendre pour un film d’animation qui se présentait surtout comme destiné aux enfants. Forcément, il y a une suite (quatre films sont même déjà prévus au total) et, cette fois-ci, Dean DeBlois se retrouve seul aux commandes pour la réalisation et le scénario (écrit avec l’auteur des livres pour enfants desquels sont tirés les films). Parvient-il à briser la malédiction qui touche suivent les suites ?

 

Honnêtement, et autant le dire tout de suite pour que les choses soient claires : j’ai été un peu déçu par ce film. Pas par la qualité visuelle toujours au rendez-vous. C’est même par moments assez effarant de voir autant de détails et c’est aussi assez drôle quand on a vu Le conte de la Princesse Kaguya juste avant de se rendre compte à quel point des films d’animation peuvent avoir des styles extrêmement différents tout en étant, chacun à leur manière, parfaitement réussis. Sans doute le film japonais fait-il passer un peu plus d’émotion dans son « imperfection », mais il faut reconnaître aux studios Dreamworks un soin tout particulier apporté à ce caractère visuel. Les survols de paysages sont ainsi magnifiques. Le soin apporté aux dragons est aussi assez impressionnant et le dragon fidèle ami du héros est une vraie réussite : à la fois effrayant et terriblement attendrissant. Et encore, je n’ai pas vu ce film en 3D qui est, paraît-il, absolument démente. Mais, un joli long métrage sur la forme ne garantit pas pour autant la réussite globale du projet et Dragons 2 nous le prouve encore une fois, notamment à cause d’un scénario qui, pour le coup, est beaucoup trop attendu et n’offre absolument aucune surprise. Les thèmes évoqués sont ceux que l’on retrouve un peu toujours dans le même genre de films : apprentissage, courage, amour,… avec, en plus, ici, un aspect familial qui n’est pas négligeable et qui est un peu cucul sur les bords, il faut bien le dire. C’est dommage car, de ce côté-là, il y avait peut-être quelque chose à faire d’un peu moins enfantin ou, en tout cas, une possibilité de jouer sur plusieurs niveaux de lecture, ce qui n’est pas le cas ici. Heureusement, qu’il reste une bonne dose d’humour, notamment apportée en arrière plan. En effet, ce sont à la fois les personnages secondaires (mythique Gueulfor) et tout ce qui se passe derrière l’action (notamment des chamailleries de dragons) qui font le sel d’un film d’animation qui, au final, manque un peu trop de folie pour être vraiment enthousiasmant.




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