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TFSC EN MODE EURO 2016 : PREMIER TOUR - BILAN GÉNÉRAL

 L'Article


Bilan général

13 jours de compétition, 36 matchs, 69 buts (dont 22 du pied gauche, ce qui a son importance…), 934 tirs, 29 778 passes, 908 fautes et 154 hors jeu sifflés. Ca y est, le premier tour de l’Euro, c’est terminé. On est donc à la « moitié » de cette compétition (même si, dans les faits, plus de deux tiers des matchs ont été joués) et huit équipes (seulement) ont déjà fait leur valise pour retourner dans leur pays. Pour les seize autres, elles peuvent encore rêver et dès demain commence que l’on appelle souvent « une autre compétition ».

De mon côté, j’ai regardé presque tous les matchs dans leur intégralité, à quelques exceptions près, ce qui fait que je me retrouve un peu orphelin de football depuis deux jours. Mais c’est une bonne chose de prendre un peu de repos avant de réattaquer très fort ce week-end avec les huitièmes de finale. Ce fut un premier tour pas toujours enthousiasmant mais qui peut laisser espérer de belles choses pour la suite, avec ce que l’on attend vraiment : les matchs à élimination directe qui font le sel de ce sport !

Alors, avant que le « vrai show » commence, il est quand même temps de tirer un petit bilan de ces treize premiers jours de compétition. On va faire ça point par point, un peu pêle-mêle mais en essayant d’en oublier le moins possible !

LE JEU :

PAS AUSSI TERRIBLE QU'ON LE DIT

Si on prête un peu l’oreille depuis le début de l’Euro à tout ce qui se dit sur les différentes plateaux de télé (et ils sont nombreux en cette période), on peut entendre une sorte de complainte généralisée sur le niveau faible de cette compétition. Même si on ne peut pas dire que ce soit faux, je trouve qu’il faut quand même relativiser cette vision car si tous les matchs n’ont pas été le théâtre de grandes envolées, on a vu des choses pas inintéressantes en termes de football pur. Non, ce n’est pas lors de cet Euro que l’on connaîtra de grandes révolutions tactiques. Oui, le nombre de buts par match est en chute libre par rapport au premier tour de la Coupe du Monde, qui avait été un sommet de jeu offensif et parfois aussi de grand n’importe quoi défensif. Mais, pour autant, ces trente-six premiers matchs ne m’ont pas fondamentalement déplu et j’ai vu très peu de véritables purges (bien moins qu’en 2014 par exemple). C’est même par moments un football que j’apprécie, avec une grosse bataille au milieu de terrain, des espaces resserrés et un vrai suspense de tous les instants. Cette absence globale de football offensif a aussi des explications. Tentons de s’y intéresser plus en détail.

Des équipes hyper-préparées à tous les niveaux

« Il n’y a pas de petites équipes lors d’une telle compétition ». Ce qui, il y a quelques années, pouvait passer pour une phrase bateau de conférence de presse à laquelle personne ne croyait est devenu une réalité aujourd’hui. Toutes les sélections sont aujourd’hui hyper bien préparées, à la fois physiquement et tactiquement. Elles profitent notamment des différents progrès faits dans le football, notamment en termes technologiques (analyse vidéo,...), mais aussi des différentes expériences de joueurs de plus en plus éparpillés à travers l’Europe et même le Monde maintenant. On ne voit plus d’équipes complètement dépassées et on sent dans toutes les sélections une véritable cohérence tactique, qui, si elle se limite souvent à bien défendre et à proposer un bloc compact à l’adversaire avant de sortir très rapidement le ballon, a le mérite d’exister et de maximiser les capacités de l’équipe. Ainsi, s’il n’y a eu que trois matchs avec trois buts d’écart et neuf qui se sont soldés par une différence de deux buts, cela signifie bien que l’écart s’est resserré entre les supposées grandes et petites nations.

Islande

Malgré seulement cent professionnels au sein de sa fédération, l'Islande a tenu tête face au Portugal en maximisant son potentiel

Une formule qui pousse à la frilosité

Certains ont très tôt incriminé le passage de l’Euro à 24 équipes, qui, moi aussi, était loin de me convenir et qui serait la source d’une certaine pauvreté technique et d’un nivellement par le bas. Si l’on regarde les choses de façon très prosaïque, on remarque que les équipes qui n’auraient sans doute pas participé à un Euro à 16 nations (encore que, on n’en sait trop rien) ont plutôt tenu la route (Islande, Irlande du Nord, Albanie) et ont même proposé un jeu parfois très intéressant (Pays de Galles, Hongrie). Cela démontre que ce n’est pas l’élargissement en tant que tel qui est à blâmer, mais bien la formule. En effet, avec ces quatre meilleurs troisièmes de groupe qualifiés, on a senti beaucoup d’équipes y réfléchir à cinq ou six fois avant de tout faire pour égaliser (une défaite par un but garantissant une honnête différence de buts) ou même pour essayer de gagner (puisqu’on peut maintenant se qualifier avec trois nuls…). Je ne sais pas quelle formule plus appropriée pourrait être mise en place pour répondre à cette problématique (huit poules de trois, quatre poules de six ?) mais il va falloir sérieusement s’interroger (un article du Monde vient d'y répondre en partie). Enfin, je pense que cette formule moins dense a poussé certaines sélections de haut niveau à quelque peu « différer » leur préparation, après une saison très longue, afin que les joueurs arrivent vraiment en forme pour les matchs couperets, au risque que les rencontres en poule soient davantage gérées…

Une évolution globale du style de jeu

Si à la fin de la dernière décennie, le FC Barcelone et l’Espagne ont porté au firmament le jeu de possession et que beaucoup d’équipes ont essayé ensuite de les imiter, il semble que, depuis quelques années, on assiste à une évolution inverse avec un passage à une philosophie de jeu un peu différente dans les principales équipes qui remportent des trophées : à la possession, on préfère un jeu plus direct où on se projette très vite à la récupération du ballon. Le sacre de Leicester, adepte de ce style de jeu, en Angleterre ou les très bonnes performances de l’Atletico Madrid en sont une véritable preuve. Et, d’ailleurs, même le Barca a un jeu de plus en plus vertical depuis deux ou trois ans, ayant pris conscience que la possession seule ne faisait plus la différence comme avant. Cet Euro confirme cette tendance et la renforce même avec une grande majorité de blocs très regroupés qui font tout pour exploser lorsque la balle est récupérée et qui s'adaptent à l'adversaire plus qu'ils n'essaient d'imposer leur force. D’ailleurs, sur certains matchs, on a pu avoir l’impression qu’il y avait une certaine bataille pour ne pas avoir la possession et mieux pouvoir contrer son adversaire, ce qui est assez paradoxal
 

Muller

Si, même entre eux, les joueurs ne sont pas d'accord sur la tactique à adopter....

LES STADES :

AH, CES PELOUSES…

Au moins, vu que l’Euro se déroule en France, on connaît bien les stades dans lesquels se jouent les matchs. Et on peut dire que les infrastructures sont de qualité. Depuis que le pays sait qu’il accueillera cette compétition, de nouveaux stades ont vu le jour et d’autres ont été (plus ou moins fortement) rénovés. Cela donne dix très beaux écrins même si j’ai une petite préférence personnelle pour le nouveau stade de Bordeaux. Je le trouve extrêmement élégant, que ce soit par son aspect extérieur ou intérieur. Et le voir rempli est plutôt réjouissant puisqu'en Ligue 1, ce n’est jamais le cas. Si les enceintes sont de qualité, c’est plutôt du côté des pelouses que le problème s’est situé lors de ce premier tour et qu'il n'est pas prêt de s'arrranger dans les prochains jours. 

Pelouse

Voici la pelouse lilloise avant son changement en catastrophe. Après vérification, le stade de Morestel a un plus beau terrain de jeu et se tient donc près à accueillir un quart de finale, si besoin.

Historiquement, la France n’est pas connue pour la qualité de ses terrains et ce n’est pas un hasard si le PSG ou encore le Stade de France sont allés débaucher des jardiniers britanniques, qui, eux, sont les meilleurs du monde dans ce domaine et font très attention à ce qui reste l'outil de travail principal des footballeurs. Mais, pour cet Euro, on pouvait espérer des pelouses au moins dignes d’accueillir l’événement footballistique le plus important de l’année. Très vite, on a compris qu’à quelques exceptions près, les pelouses seraient de mauvaise qualité, ou pire que ça. A Marseille ou Lille, où les Bleus ont joué, le terrain était à la limite du praticable et l’UEFA est même allé jusqu’à imposer de repeindre certains endroits pour cacher la misère (avant de la remplacer pour la suite des festivités)… Je ne sais pas vraiment à qui incombe la faute (j’ai lu un peu tout et n’importe quoi sur le sujet) et on s’en moque un peu puisque le mal est fait et qu'il est difficilement réparable dans l'immédiat. Car le souci, c’est que certains matchs de la phase finale vont se dérouler sur des pelouses indignes d’un tel niveau. Et c’est quand même aberrant et même énervant pour la qualité du spectacle qui s'en ressentira nécessairement !

L’AMBIANCE :

FESTIF MALGRÉ TOUT

Evidemment, on ne peut pas écarter les incidents qui ont eu lieu dès le premier samedi de l’Euro, avec des batailles rangées entre supporters anglais, groupes russes mais également bandes marseillaises venues en découdre. Ces images, parfois d’une violence insoutenable, ont terni le début de la compétition et certaines répliques sporadiques ont eu lieu au cours des jours suivants. C’est à la fois très triste mais c’est aussi ce qui se passe presque toujours lorsque des supporters se déplacent en Coupe d’Europe dans d’autres villes. On peut évidemment le regretter mais c'est un fait... Dans l’ensemble, cet Euro se déroule dans un très bon esprit en termes d’ambiance avec des supporters très motivés dans les tribunes, très peu de débordements dans les villes hôtes, et certaines scènes qui resteront sans doute dans la mémoire collective. Et là, on est obligé de parler plus spécifiquement de nos camarades Irlandais qui mettent une ambiance inimaginable partout où ils passent. Je pense que tout le monde a pu voir les différentes images qui tournent sur les réseaux sociaux, que ce soit celles de cette chanson à la gloire de la police française, de la berceuse dans le tram, de la réparation de voiture, de l'acclamation d'un habitant parisien, ou encore de la drague gentillette. Si ce n’est pas le cas, faites-le car ce sont de vrais moments de bonheur.

Green Army

La Green Army est dans la place et elle ambiance la France depuis deux semaines !

Et puisque je suis allé voir un match en vrai (Irlande du Nord-Ukraine le 16 Juin à Lyon), je peux vous faire part de mon expérience en tous points positive. Il faut dire qu’on a eu la chance de tomber sur une rencontre de l’Irlande du Nord dont le public est franchement fabuleux. Au-delà de ce titre devenu mythique (le fameux Will Grigg’s on fire), ils ont mis une ambiance extraordinaire en dehors et surtout à l’intérieur du stade, poussant leurs joueurs tout au long des 90 minutes. C’était vraiment très impressionnant ! Le kop ukrainien (à côté duquel nous étions placés) a bien essayé de se défendre mais c’était peine perdue. Aucune violence, des supporters des deux pays qui chantent ensemble sur le parvis avant le match, une présence de forces de l’ordre importante mais pas non plus écrasante, une organisation millimétrée, un stade pas loin d’être plein pour une affiche pas forcément folichonne sur le papier… J’ai aussi été dans les rues de Lyon le jour de Roumanie-Albanie et le public albanais était vraiment bon enfant, tout en mettant de l’ambiance. Honnêtement, de ce que j’ai pu voir par moi-même, et c’est une vision extrêmement partielle, cet Euro est franchement une réussite en termes d’ambiance !

LE MATCH :

QUESTION DE POINT DE VUE

Sur les trente-six premiers matchs, peu m’ont réellement émerveillé même si, comme je l’ai déjà dit plus tôt, je ne trouve pas cet Euro mauvais, loin de là. Et j’ai du mal à n’en ressortir qu’un. En effet, selon moi, deux parties sortent vraiment du lot mais pour des raisons tellement différentes qu’elles sont impossibles à mettre sur le même plan. Elles correspondent à deux visions presque opposées du football entre les tenants de rigueur tactique et de réussite collective d’un côté et ceux davantage amateurs de matchs plus pauvre techniquement mais proposant un scénario fou et du spectacle. Moi-même, je ne parviens pas à réellement décider ce qui me convient le plus. Je vous mets donc les deux, qui ont la particularité d’avoir été joués à Lyon. Vous pourrez trancher en fonction de votre sensibilité.

  • Italie : 2 / 0 : Belgique (13 juin, Lyon) : pour leur entrée dans la compétition, ces deux sérieux outsiders s’affrontent dans le choc du premier tour. Et, grâce à un collectif impressionnant, à une intelligence de jeu remarquable, l’Italie parvient à s’imposer face à une pâle Belgique qui, elle, ne parvient jamais à évoluer comme une véritable équipe. Les transalpins ont encore montré ce soir-là à l’Europe entière qu’en terme de tactique pure, ils restaient des maîtres et qu’ils ne seraient pas faciles à bouger lors de cette compétition.

De Bruyne

Les apparences sont trompeuses : Kevin De Bruyne n'a pas plané sur le match face à l'Italie...

  • Portugal : 3 / 3 : Hongrie (22 juin, Lyon) : en cette dernière journée de groupe, les deux équipes vont offrir un spectacle de grande qualité aux spectateurs. Si les défenses ont parfois été assez effarantes de médiocrité, on préférera retenir ces buts, cette intensité de tous les instants et le fait que les deux sélections aient joué le jeu (presque) jusqu’au bout. Avec son esprit toujours offensif, la Hongrie prouve qu’elle peut être un sacré poil à gratter dans les matchs à venir. Les Portugais, quant à eux, peuvent se reposer sur leur star, Cristiano Ronaldo, en grande forme ce soir-là…

Ronaldo

Une attaque en haut et une défense en bas : symbole du Portugal sur ce match-là...

LES JOUEURS :

PAS FACILE POUR TOUT LE MONDE

Des stars véritablement attendus de cette compétition, une seule répond véritablement aux attentes en tenant son équipe sur les épaules et il s’agit du Gallois Bale. Avec trois buts en autant de matchs, il est celui qui met son équipe dans le sens de la marche et s’impose actuellement comme le très grand joueur de cet Euro. A un degré un peu moindre, Modric (qui a régalé pendant un match et demi avant de se blesser), Hamsik (de façon plus sporadique) ou encore Iniesta ont également eu un impact très fort sur le jeu de leur équipe. Par contre, Cristiano Ronaldo (même s’il s’est réveillé dans la dernière mi-temps du premier tour), De Bruyne (vraiment absent), Lewandowski (étrangement introuvable), Müller (trop brouillon) ou encore Pogba (pas assez constant) n’ont pas encore véritablement lancé leur Euro. Mais, avec de tels joueurs, on sait que le réveil peut être terrible pour l’adversaire. 

Duo Galles

Ramsey et Bale, le duo gallois qui fait peur, capillairement, mais aussi et surtout sur le terrain

Dans les talents un peu moins cotés mais qui connaissent un très bon début de compétition, on trouve l’Allemand Boateng, le Français Payet ou encore le Polonais Krychowiak. Ce qu’il est intéressant de noter, c’est que, pour chacune des équipes où l’on a nommé des stars, il y a également souvent un joueur moins en vue médiatiquement mais qui fait également un gros boulot pour aider sa sléection. On peut ainsi penser à Ramsey et ses deux passes décisives pour le Pays de Galles, à Kanté et ses qualités de récupérateur pour la France, à  Morata et ses trois buts pour l’Espagne ou à Perisic et ses courses incessantes dans son aile et ses deux réalisations décisives pour la Croatie.

Et puis, il y a aussi ces découvertes qui font le charme de ces compétitions avec des joueurs que l’on voit excellent sur deux ou trois matchs et dont on n’entendra plus jamais parler dans les années à venir. Dans les sélections éliminées, j’ai ainsi été impressionné par l’activité d’Abrashi (Albanie) ou de Baumgartlinger (Autriche) ainsi que par l’apport offensif du latéral Olsson (Suède). Mais ils furent un peu seuls dans leurs équipes respectives… Les sélections « surprises » m’ont surtout impressionné par leur collectif et il est compliqué de sortir un joueur des équipes de Hongrie, d’Islande ou d’Irlande du Nord même si les noms de Kleinheiser, Halldorsson ou McGovern peuvent être mis en avant.

LE BUT :

LE BIJOU DE RONALDO

Même si le nombre de buts marqués n’a pas été à la hauteur des espérances au cours de ces trente-six premiers matchs, quelques réalisations ont été particulièrement marquantes, comme la frappe décisive de Payet (France) contre la Roumanie, les reprises directes de Modric (Croatie) contre la Turquie ou de Gera (Hongrie) contre le Portugal, la frappe enroulée de Hamsik (Slovaquie) contre la Russie, le coup franc direct de Bale (Pays de Galles) contre la Slovaquie ou encore la finition de Morata (Espagne) après une action d'école contre la Croatie.



Mais s’il ne fallait en garder qu’un, ce serait sans doute celui de Cristiano Ronaldo (Portugal) contre la Hongrie. A la réception d’un centre de Joao Mario, il tente et réussit une sorte de Madjer (même si ce n’est pas une véritable talonnade mais il la prend quand même derrière son pied d’appui), signe d’une maitrise technique impressionnante. Enjoy !

LES QUALIFIÉS :

TOUS LES GROS SONT LÀ

Après treize jours de compétition, et trente-six matchs, seules huit équipes ont fait leurs valises pour rentrer à la maison, ce qui signifie que deux tiers des participants continuent l’aventure. Sans s’interroger une dernière fois sur l’incongruité de cette formule, il faut bien dire que cela eut été vraiment compliqué pour une grande équipe de passer à la trappe. Et le Portugal a failli réussir cet « exploit » puisque, avec trois matchs nuls, elle ne passe que grâce à cette nouvelle règle des meilleurs troisièmes qualifiés. Sur les huit sélections dont le tournoi s’est terminé cette semaine, seule l’Autriche et la République Tchèque, qui avaient remporté leur groupe en éliminatoires, constituent de vraies mauvaises surprises. Pour les autres, c’est un peu plus logique même si on pouvait espérer mieux de la Russie ou de la Suède. Voici donc la carte des équipes qualifiées, par groupe, et on y retrouve également (en plus clair) les éliminées. On remarquera tout de même le carton plein britannique avec quatre sélections qualifiées sur quatre en compétition. Sinon, l’Europe occidentale est toujours aussi bien représentée et l’Europe de l’Est absente cette année, tout comme la Scandinavie qui ne peut compter que sur l’Islande

Carte

Carte des équipes participantes à cet Euro avec les qualifiés et les éliminés à l'issue du premier tour

Pour la suite du tournoi, on peut dire que le tableau ne semble pas très équilibré avec toutes les grosses nations historiques du football qui se retrouvent dans la partie inférieure, avec pas moins de vingt compétitions majeures remportées au total (pour aucune dans la partie supérieure). Des chocs énormes s'annoncent à tous les tours en bas du tableau alors que, en haut, toutes les options semblent ouvertes pour arriver à un finaliste "surprise". C'est à la fois particulièrement excitant et un peu embêtant d'observer un tel déséquilibre. Mais c'est le jeu et certaines équipes auraient mieux fait de ne pas faire n'importe quoi au premier tour (n'est-ce pas l'Espagne ?). De toute façon, pour gagner une telle compétition, ne dit-on pas qu'il faut pouvoir battre tous ses adversaires ? Vous en direz deux mots aux Italiesn qui sont sortis premiers de groupe et qui se retrouvent avec un parcours dantesque...

 

Dès demain, c'est le début des huitièmes de finale donc passez une bonne nuit et préparez-vous à ce qui sont sans doute les trois jours les plus attendus du sport en 2016 !




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