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TFSC EN MODE EURO 2016 : BILAN GLOBAL - QUELLES ÉQUIPES -TYPE ?

 L'Article


Quelles équipes type

Alors que le tournoi s’est terminé avant-hier, il est déjà temps de tirer les premiers enseignements de cette compétition. Et pour commencer, rien de tel que la constitution d’équipes-type, réalisées sur l’ensemble de l’Euro. Vous trouverez donc mon XI type, avec ses titulaires et ses remplaçants, mon XI des découvertes et celui des déceptions. Si vous avez des propositions, n’hésitez pas à les faire !

LE XI TYPE

Voilà les joueurs qui ont le plus marqué cette compétition, que ce soit pour leurs actions défensives, leur présence offensive, leur activité globale ou leur côté décisif. Cela reste bien évidemment un jugement subjectif et certains choix pourront être discutés, même si l'on remarque que tous les membres de cette équipe ont participé aux demi-finales. C’est pourquoi vous trouverez ci-dessous une équipe de substitution avec d’autres joueurs qui, selon moi, ont également eu une grande importance lors de cet Euro. Normalement, vous devriez y trouver votre compte...

Titulaires

Equipe-type 1

Hugo LLORIS (France) :

Si la France a encaissé cinq buts dans la compétition (dont deux penaltys et deux buts en deuxième mi-temps contre l’Islande), aucun ne peut lui être véritablement imputé, même s’il est peut-être un tout petit peu court sur la frappe d’Eder en finale. Au contraire, il a souvent sauvé son équipe grâce à des parades déterminantes, et cela dès le début de la compétition. Rassurant pour sa défense, avec des prises de balles très sûres, il semble également avoir progressé dans son jeu au pied. Cet Euro l’a définitivement fait rentrer dans la cour des grands gardiens. 

Bacary SAGNA (France) :

Au fur et à mesure de l’Euro, il est monté en température, pour nous offrir des partitions de plus en plus solides. Si son premier match contre la Roumanie n’était guère rassurant, il a su hausser son niveau pour bloquer son couloir et apporter davantage offensivement. Sa qualité de centre sur le tournoi a globalement été meilleure que d’habitude. S’il ne représente pas l’avenir à ce poste en Equipe de France, il a prouvé qu’il était encore tout à fait capable de tenir la baraque s’il le fallait.

PEPE (Portugal) :

C’est certain que ce n’est pas le joueur le plus élégant sur un terrain, avec sa relance souvent catastrophique. Mais quand il s’agit d’aller au combat et de repousser les offensives adverses, on sait que le solide Portugais sera toujours présent et n’hésitera pas à mettre la tête là où certains n’oseraient même pas mettre le pied… Sur cet Euro, il a plutôt été calme et n’en a pas rajouté avec les simulations dont il a le secret. Quand il est sobre comme cela, c’est vraiment l’un des tous meilleurs défenseurs centraux au monde. 

Laurent KOSCIELNY (France) :

Celui qui était il y a encore quelques mois en balance pour un poste de titulaire au sein de la charnière française, a prouvé tout au long de la compétition que l’impression qu’il laisse en Angleterre depuis quelques années n'est pas usurpée. Dur sur l’homme, impérial de la tête, sentant bien les coups, il a sécurisé l’axe de la défense, avec Rami comme avec Umtiti. Il a même gommé ses habituelles sautes de concentration et n’a été pris qu’une seule fois en défaut, malheureusement au moment où il ne le fallait absolument pas.

Jonas HECTOR (Allemagne) :

Ce n’est pas le joueur le plus connu de la Mannschaft et pas forcément non plus celui que l’on voit le plus. Mais, dans son couloir gauche, il a toujours fait le travail avec efficacité. S’il n’a jamais vraiment été mis en danger défensivement lors de cet Euro, il a surtout apporté au niveau offensif, presque dans un rôle d’ailier de débordement qui colle la ligne. A un poste où l’équipe d’Allemagne tâtonne depuis de nombreuses années, il a sans doute signé un bail de longue durée dans son couloir.

Toni KROOS (Allemagne) :

Depuis quelques années, l’Allemagne du football a opéré une sorte de mue d’un football très direct à un jeu de possession avec lequel ils ont remporté la dernière Coupe du Monde. Et le meilleur symbole de cette nouvelle façon de faire est bien Toni Kroos, véritable dépositaire du jeu allemand. Capable de régaler avec de longues transversales comme de combiner dans les petits espaces, c’est par lui que passent absolument tous les ballons. Et, dans la plupart des cas, il les bonifie !

Aaron RAMSEY (Pays de Galles) :

Le joueur d’Arsenal ne s’est pas fait remarquer uniquement par sa nouvelle coupe de cheveux mais bien par son impact sur le jeu gallois. En effet, si les Dragons ont pu atteindre les demi-finales à la surprise générale, ils le doivent en grande partie à leur meneur de jeu absolument génial pendant les cinq matchs qu’il a disputés. Avec un but et quatre passes décisives à son actif, il a régalé ses coéquipiers et le public. Son absence en demi-finale pour accumulation de cartons jaunes a été la preuve ultime de son importance dans le système tactique de son équipe.

Gareth BALE (Pays de Galles) :

Si Aaron Ramsey a fait la différence pas ses passes, Gareth Bale, lui a plutôt fait le travail avec ses courses et ses frappes de mule qu’il sait si bien distiller. Auteur de trois buts et une passe décisive, mais surtout de raids très impressionnants, il a mis au supplice toutes les défenses qu’il a croisées au cours de la compétition, surtout lors d’un premier tour qu’il a survolé. Il a en tout cas confirmé son excellente fin de saison au Real Madrid. Sans lui, le Pays de galles n’aurait pas la même force de frappe.

Antoine GRIEZMANN (France) :

Le Français sortait d’une énorme saison à l’Atletico Madrid et sur son premier tour, il semblait un peu juste physiquement. En phase finale, il a tout explosé, réussissant notamment cinq buts entre le huitième et la demi-finale, alors qu’il retrouvait un poste de deuxième attaquant correspondant davantage à son style de jeu. Hyper présent dans la construction des offensives françaises, il a encore passé un nouveau cap dans sa jeune carrière car, désormais, le futur de l’équipe de France s’écrit dans ses traces.

Cristiano RONALDO (Portugal) :

Il n’a pas toujours été vraiment présent au cours de la compétition, avec, notamment, des matchs extrêmement frustrants pour lui (pénalty raté, occasions gâchées…). Mais quand le Portugal a vraiment eu besoin de lui, il a su répondre à l’appel, notamment lors de ce match décisif face à la Hongrie où il s’offre un doublé. Essentiel en demi-finale, il a porté les siens de la voix après s’être blessé au début de la finale. Un tournoi pas forcément à la hauteur de son talent mais, à la fin, c’est lui qui soulève le trophée et c’est cela que l’on retiendra prioritairement.

Olivier GIROUD (France) :

Décrié par certains avant le début de l’Euro, il a fait taire les critiques d’entrée de jeu avec un but essentiel face à la Roumanie. Très important dans le dispositif français, il a montré qu’il était plus qu’un simple joueur de remise, même si sa relation avec Griezmann dans ce cadre fut parfaite. Trois buts et deux passes décisives viennent couronner un Euro où il s’est toujours battu, abattant un énorme travail même quand c’était le style de match où il avait du mal, pesant sans arrêt sur les défenseurs centraux adverses. 

Remplaçants

Equipe Type 2

Gianluigi BUFFON (Italie) :

Il n’a encaissé qu’un seul but et a multiplié les parades exceptionnelles, maintenant parfois à lui seul son équipe d’Italie dans les matchs. A 38 ans, il reste toujours un gardien d’exception, classe dans la victoire comme dans la défaite. L’un des très grands Seigneurs de ce jeu.

Joshua KIMMICH (Allemagne) :

Il a intégré l’équipe à partir du troisième match, Benedikt Höwedes ne donnant pas entière satisfaction à droite. Il a apporté son énergie et sa qualité technique sur les rencontres suivantes, même si son énorme erreur face à la France gâche un peu son bilan.

Jérôme BOATENG (Allemagne) :

Si, défensivement, il est particulièrement solide, c’est surtout un régal de le voir évoluer du fait de sa qualité technique. Si ses transversales ont été moins précises face à l’Italie, il a offert un récital contre la France avant de se blesser. Et il a même marqué en huitièmes. 

Leonardo BONUCCI (Italie) :

Au sein du trio défensif de l’Italie, il est celui qui a le plus de maitrise tactique et technique puisqu’il joue presque dans un rôle à la Pirlo, comme un quaterback. Il en a fait étalage dès le premier match avec une ouverture magique pour le premier but. Buteur sur pénalty face aux Allemands, il a réussi un gros Euro.

Rapahël GUERREIRO (Portugal) :

En raison d’une petite blessure, il a manqué deux matchs et on a tout de suite vu que l’équipe portugaise était moins performante sans lui. Formidable contre-attaquant, le nouveau joueur de Dortmund a parfois été pris dans son dos mais il est l’une des révélations de cette compétition.

Grzegorz KRYCHOWIAK (Pologne) :

Véritable socle d’une Pologne solide mais pas folichonne, le néo-parisien s’est parfaitement acquitté de sa mission : récupérer le ballon proprement et le transmettre efficacement aux joueurs devant lui. Ca manque sans doute un peu de qualité technique et de folie mais quel abattage !

Renato SANCHES (Portugal) :

Utilisé au départ comme joker, le tout jeune Portugais a conquis sa place comme titulaire lors des matchs décisifs, tant ses entrées en jeu ont transformé son équipe. Pas toujours très rigoureux tactiquement, il possède par contre des facultés physiques et techniques étonnantes à son âge.

Radja NAINGGOLAN (Belgique) :

Au-delà de la qualité de frappe qu’il a démontrée à deux reprises lors de ce tournoi (pas loin d’être les plus beaux buts de l’Euro, d’ailleurs), le joueur à la crête blonde a régalé au milieu de terrain, donnant beaucoup de fluidité à un jeu belge qui en avait bien besoin.

Eden HAZARD (Belgique) :

Au cœur de ce qui devait être l’une des plus belles attaques de l’Euro, Eden Hazard est celui qui s’en est le mieux sorti, avec de l’envie lors du premier tour et un match absolument sensationnel face à la Hongrie en huitième de finale. Pas toujours génial mais, au moins, lui a tenté de s’en sortir…

Dimitri PAYET (France) :

Son premier tour a été formidable avec des buts, des actions de grande classe et un jeu de l’Equipe de France transformé. Un peu moins présent par la suite, il a semblé faiblir au niveau physique. C’est dommage, car la France aurait eu besoin de son génie en finale…

NANI (Portugal) :

Dans un rôle assez ingrat d’attaquant de pointe pas forcément fait pour ses qualités de départ (vitesse et drible), le Portugais s’est beaucoup battu et a essayé de créer des brèches pour ses coéquipiers. Utile dans le jeu défensif, il a effectué un Euro de sacrifice avec, quand même, trois buts  et une passe à la clé.

LES DÉCOUVERTES
 

On retrouve là des joueurs que je ne connaissais pas vraiment avant la compétition et qui m’ont fait une très belle impression, parfois uniquement sur un match. Même si leur équipe n’a pas forcément brillé collectivement, eux sont parvenus à me taper dans l’œil, alors que je ne m’y attendais pas. 

Découvertes

Michael McGOVERN (Irlande du Nord) :

Evoluant depuis deux années au sein d’un club ayant terminé dixième du championnat écossais, on ne peut pas dire que le gardien nord-irlandais soit une grande figure du football européen. Pourtant, derrière sa défense bien regroupée, il a parfaitement fait le travail qu’il avait à effectuer avec pas moins de dix-sept arrêts pour trois buts encaissés seulement. Si l’Irlande du Nord a pu se hisser en huitièmes de finale, il est loin d’y être étranger…

Ashley WILLIAMS (Pays de Galles) :

Au cœur d’une défense à trois centraux, le capitaine gallois a parfaitement tenu la baraque, remportant un très grand nombre de duels et étant souvent très bien placé. Et c’est également lui qui a relancé son pays en quart de finale face à la Belgique en égalisant d’un coup de tête rageur. Si Bale et Ramsey ont pu s’amuser devant, c’est aussi parce qu’ils savaient que, derrière, d’autres assuraient le coup…

Ragnar SIGURDSSON (Islande) :

Il a suffi d’un match pour faire entrer le joueur de Krasnodar, en Russie, dans une autre dimension. Si son premier tour avait déjà été de qualité, c’est son huitième de finale face aux Anglais qui a tout changé pour lui. Buteur à la réception d’une touche longue, il a surtout effectué un travail défensif complètement fou, mettant sous l’éteignoir les offensives anglaises. Au tour suivant, les Français ont montré qu’en le bougeant un peu, il était beaucoup moins souverain… 

Michal PAZDAN (Pologne) :

Avec son compère Glik, Pazdan a formé la charnière centrale d’ne équipe qui n’a encaissé que deux buts dont aucun en phase de groupe. Dans un style pas toujours très esthétique, il a repoussé les offensives adverses  en gagnant un grand nombre de duels. Je suis persuadé que celui qui joue encore dans son pays, au Legia Varsovie, a tapé dans l’œil de nombreux recruteurs et va faire l’objet de nombreuses sollicitations cet été.

Balázs DZSUDZSAK (Hongrie) :

Sorte de symbole d’une équipe de Hongrie tournée vers l’offensive (au risque de s’y perdre), le milieu de terrain gaucher a régalé, nous gratifiant de quelques chevauchées sur son côté droit ou de frappes de mule. C’est d’ailleurs sur deux coups de canon (contrés) qu’il a inscrit un doublé face aux Portugais. On sent que ce joueur a vraiment du ballon et je suis persuadé qu’il mérite bien mieux que le club turc de Bursaspor où il évolue actuellement… 

Amir ABRASHI (Albanie) :

Si l’Albanie a réussi un joli Euro avec une victoire et un espoir de qualification en huitièmes de finale, elle peut grandement remercier ce milieu de terrain, né en Suisse et qui a choisi la sélection de ses parents. Il ma impressionné par son activité absolument dingue. Très bon pour protéger son milieu de terrain, il a également pu montrer quelques qualités techniques pas inintéressantes pour casser les lignes. Un vrai joueur de devoir.

Julian BAUMGARTLINGER (Autriche) :

Au milieu d’une équipe qui a beaucoup souffert au cours de cette compétition, puisqu’elle n’a fini qu’avec un point, on ne pourra pas reprocher grand-chose à ce milieu de terrain extrêmement travailleur. Pendant les trois matchs qu’il a joués, il s’est démultiplié, en essayant de colmater toutes les brèches que ses coéquipiers laissaient. Pas le joueur le plus technique en Europe mais le type de guerrier toujours très utile dans une équipe.

Jamie WARD (Irlande du Nord) :

En tant que spectateur dans le stade pour Ukraine-Irlande du Nord, j’ai été effaré par l’activité de ce joueur qui a couru absolument partout pendant toute la partie. Pressant sans cesse les défenseurs adverses, il les a mis constamment sous pression. Son huitième de finale a été du même tonneau avec un nombre de courses incalculable. Le style d’attaquant qui ne marque pas beaucoup mais avec qui ça doit être un bonheur de jouer.

Emanuele GIACCHERINI (Italie) :

Au-delà du premier but italien de la compétition marqué face aux Belges, le tout petit milieu italien (moins d’1m70) a été admirable au milieu de terrain, là où les Transalpins ont régné en maitre pendant presque tous leurs matchs. Capable d'initier des contre-attaques à une vitesse supersonique, il a été la rampe de lancement de ce jeu rapide propre aux Italiens sur cet Euro. Un vrai milieu box-to-box avec un physique pas taillé pour. Une sorte d’anomalie réjouissante !

Hal ROBSON-KANU (Pays de Galles) :

Ni véritable avant-centre, ni véritable ailier, le joueur de Reading a surtout eu un rôle de joker au début de la compétition, le remplissant parfaitement en marquant le but vainqueur face à la Slovaquie, celui qui a sans doute tout changé pour les Gallois. Titulaire en quart de finale, il a régalé avec un but assez inoubliable, embarquant trois défenseurs belges dans une feinte magistrale. Rien que pour ça, il mérite tous les éloges ! 

Graziano PELLÈ (Italie) :

Passé par différents clubs italiens mais révélé aux Pays-Bas sous les ordres de Louis Van Gaal, cet attaquant de grande taille (presque deux mètres) s’est installé un peu par défaut en attaque, aux côté d’Eder, joueur qui lui tournait autour et bénéficiait de son jeu de remise. Ce duo a parfaitement fonctionné et j’ai été très impressionné par les qualités physiques de Pellè qui s’est notamment régalé en quarts de finale face aux Allemands. 


LES DÉCEPTIONS

Ils devaient animer l’Euro et en être des acteurs majeurs afin de porter leur équipe vers le sommet. Mais ils ne sont jamais parvenus à réellement se mettre en évidence. Et pour certains, cette compétition a même été un (plus ou moins) long chemin de croix. Cette équipe ne manque pas de talent, c’est certain, mais ceux qui la composent sont passés à côté de cet Euro…

Déceptions

Joe HART (Angleterre) :

D’une certaine façon, on peut dire qu’il a fait honneur à la fameuse tradition des gardiens anglais. Déjà pas net sur le coup-franc de Gareth Bale en phase de groupe, il a été complètement hors du coup en huitièmes de finale face aux Islandais, pas assez prompt dans sa sortie sur le premier but et franchement fautif sur le second avec une main loin d’être assez ferme sur une frappe pas vraiment exceptionnelle. Décidemment, les Anglais n’y arriveront jamais à ce poste.

Sergio RAMOS (Espagne) :

Pourtant pas mal lors des deux premiers matchs, où il n’a jamais été mis en danger par des Tchèques ou des Turcs complètement inoffensifs, Sergio Ramos a plongé peu à peu et a été le symbole de la chute de son équipe. Face aux Croates, son penalty raté a couronné une prestation déjà limite. Et que dire de son huitième de finale contre des Italiens qui l’ont mis au supplice. Jamais dans le coup, il a semblé touché à la fois physiquement et mentalement. A trente ans, le défenseur du Real semble un peu bouilli…

Martin SKRTEL (Slovaquie) :

On pourrait attendre d’un joueur avec autant d’expérience que le (futur-ex) défenseur de Liverpool qu’il calme ses coéquipiers et leur apporte de la sérénité. C’est sans compter sur le caractère sanguin du central slovaque qui a multiplié les erreurs défensives et les mauvais gestes (comme ce coup de coude lors du premier match qui aurait du mettre fin prématurément à son Euro). S’il reste un formidable combattant, il en a sans doute trop mis au cours de cet Euro et a fini par faire un peu n’importe quoi…

Lorik CANA (Albanie) :

Alors qu’il était l’âme de sa sélection et qu’il se faisait un plaisir de jouer dans le pays de son autre nationalité, Lorik Cana n’a passé que trente-six minutes sur le terrain, la faute à un carton rouge complètement hallucinant. Si la première faute amenant un jaune est déjà idiote, sa main en tant que dernier défenseur restera dans les mémoires tant l’action est lunaire… Ensuite, son sélectionneur a décidé de ne même pas le remettre pour le troisième match, ayant trouvé une formule plus efficace derrière…

Arda TURAN (Turquie) :

Je n’ai pas vu le troisième match de la Turquie, où il a été, parait-il, un peu mieux, mais ses deux premières prestations m’ont honnêtement fait de la peine. Où était passé le milieu de terrain de l’Atletico capable de faire la différence à tout moment ? Visiblement à court de forme après une saison où il a très peu joué à Barcelone, le milieu de terrain offensif a été d’une faiblesse abyssale et a même été obligé de s’excuser publiquement après son match désastreux face à la Croatie.

Dele ALLI (Angleterre) :

On attendait beaucoup de la nouvelle pépite du football anglais, après sa saison exceptionnelle du côté de Tottenham. Peut-être un peu trop car le milieu de terrain reste un jeune joueur et il a clairement souffert dans le cadre d’une telle compétition. Pas forcément aidé par des coéquipiers parfois à la limite (Rooney, par exemple) et une tactique difficilement lisible, il n’a jamais réussi à peser sur le jeu de sa sélection, et il s’est étiolé jusqu’à disparaître complètement en huitième de finale.

David ALABA (Autriche) :

La star de l’équipe d’Autriche n’a jamais réellement trouvé sa place sur le terrain, baladé qu’il a été à tous les postes du milieu de terrain et même de l’attaque. Celui qui est un latéral gauche de formation a l’habitude de changer de zone de jeu au Bayern Munich, mais avec des joueurs d’un autre talent à ses côtés. Là, il a semblé perdu pendant toute la compétition, ne parvenant jamais à véritablement peser sur une rencontre. Avec un joueur de ce talent, on s’attend forcément à beaucoup mieux…

Raheem STERLING (Angleterre) :

Bien que ce soit typiquement le genre de joueur qui ne m’impressionne pas vraiment (rapide, technique, mais sans aucune intelligence de jeu), les Anglais misaient beaucoup sur lui pour déstabiliser les défenses. Tout ce qu’il a réussi à faire, c’est surtout à déstabiliser ses propres coéquipiers…  Auteur d’un nombre de mauvais choix incroyable à ce niveau, je ne sais pas comment le sélectionneur anglais a pu le laisser sur le terrain si longtemps. Le roi des « poulets sans tête », c’est lui ! 

Kevin DE BRUYNE (Belgique) :

Dire qu’on attendait beaucoup mieux du milieu de terrain offensif de Manchester City est un doux euphémisme. Avec Eden Hazard, il devait être le fer de lance de Belges lancés à la conquête de l’Europe. Jamais véritablement dans le coup, sans doute pas au top physiquement, il a semblé ne pouvoir jouer que par à-coup et, surtout, jamais dans une logique véritablement collective. S’il finit la compétition avec deux passes décisives, il n’aura jamais fait étalage de sa classe naturelle.

Thomas MÜLLER (Allemagne) :

Malgré une efficacité redoutable, l’attaquant du Bayern Münich reste une énigme, tant on a du mal à définir son rôle sur un terrain. Là, pendant les six rencontres qu’il a disputées, il a été plutôt actif, mais n’a jamais réussi à trouver la moindre faille pour marquer un but. Emprunté, parfois maladroit, il a traversé cette compétition comme une ombre. Et le mystère reste entier : comment un joueur qui a marqué dix buts en Coupe du Monde peut-il rester muet à l’Euro en deux éditions ?

Robert LEWANDOWSKI (Pologne) :

On pourrait se dire que son but en quarts de finale a quelque peu « sauvé » son Euro mais, tout de même, pour un attaquant de sa trempe, ne scorer qu’une seule fois en cinq matchs est un bilan bien maigre. Plutôt présent dans le jeu, il n’a pas été servi par la tactique restrictive de sa sélection. C’est vraiment dommage car avec une telle force de frappe, la Pologne pouvaient sans doute faire bien mieux. Au moins a-t-il réussi à marquer, pas comme d’autres attaquants restés muets (Harry Kane étant l’exemple le plus marquant). 




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