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MUSE (ACCOR HOTELS ARENA / 04.03.2016)

 L'Article


Affiche


Treize ans après un concert à Strasbourg pour l’Absolution Tour (une claque mémorable), je suis retourné voir Muse, à Paris, dans le cadre du Drones World Tour. C’était le vendredi 4 mars, une date cochée dans l’agenda depuis bien longtemps !!!

Muse, c’est vraiment le groupe que je considère comme mon préféré depuis très longtemps. Découvert à leurs débuts (avant la sortie de leur deuxième album), j’ai toujours été fasciné par l’alliance qu’ils réussissent toujours à trouver entre une puissance folle et une musicalité toujours présente. Et même si je n’ai pas toujours été convaincu par tous leurs albums (ou en tout cas pas dans leur totalité), j’ai bien plus apprécié Drones, album sorti en juin dernier et qui marque une sorte de « retour aux origines ». J’ai donc sauté sur l’occasion pour aller les voir de nouveau en concert, et voici mes impressions !

L’ACCOR HOTELS ARENA (ENFIN PARIS BERCY, QUOI…), SACRÉ ÉCRIN POUR UN TEL CONCERT

Après avoir fait la queue dans les jardins de Bercy, avoir passé les différents contrôles de sécurité et avoir pu admirer la rangée de semi-remorques transportant les éléments scéniques de la tournée garés dans un parking attenant, nous voici donc dans ce fameux nouveau Bercy, inauguré sous cette forme il y a moins de quatre mois. Personnellement, je n’avais jamais été dans cette salle auparavant donc je ne peux pas faire de comparaison mais, franchement, la première impression d’ensemble est assez saisissante. La salle est vraiment grande mais, d’où on est placé (en gradins), on a quand même une très bonne vue sur la scène centrale, relativement imposante avec son ilot central et ses deux « annexes ». D’ailleurs, cette disposition est assez rare et je trouve personnellement que c’est une très bonne idée. C’est sûr que pour les techniciens, ça ne doit pas être tout à fait la même chose à gérer… 

En arrivant dans la salle

La salle avant qu'elle ne se remplisse vraiment...

Un petit mot rapide sur Nothing But Thieves, le groupe qui a assuré la première partie : du rock anglais plutôt efficace sans être génial. Ils ont bien rempli leur mission, à savoir faire patienter agréablement le public tout en montrant les possibilités offertes par la scène. Trente minutes d’ « entracte » sont annoncées avant que la même voix nous indique un peu avant 21h que nous sommes prêts pour cette « expérience » que va être ce concert, rien que ça…

 

UN DÉPART EN FANFARE

A 21h pile, une dizaine d’individus casqués sortent des coulisses et s’avancent vers la scène pour se cacher dessous. On comprend assez vite que parmi eux se trouvent les musiciens eux-mêmes, déguisés, qui s’apprêtent à faire leur entrée sur scène. Les lumières s’éteignent et s’élèvent les voix de Drones, la dernière piste de l’album, chant a capella. Pendant ce temps, une dizaine de drones en forme de ballons lumineux viennent se placer au-dessus de la fosse, donnant une impression d’ensemble assez géniale. 

Les drones

Les drones créent une drôle d'ambiance dans la salle.

Alors que la fin du morceau approche, Matthew Bellamy d’un côté et Chris Wolstenholme s’élèvent des extrémités de la scène, dans un brouhaha indescriptible. D’entrée de jeu, ils attaquent avec Psycho, l’un de leur titre les plus rock de ces dernières années. Puis c’est une très bonne surprise, avec le mythique Plug in Baby, première chanson que j’ai appris à jouer à la batterie. Vient ensuite Dead Inside, un titre efficace. Et là, c’est la première très grosse surprise de la soirée puisque le groupe ressort une chanson que je n’osais espérer entendre ce soir-là : Citizen Erased qui reste encore à ce jour l’un des mes trois titres préférés du groupe. Après quatre chansons, ils avaient déjà fait presque plus que ce que j’en attendais. Autant dire que la suite n’était alors que du bonus !

 

UN SHOW MILLIMÉTRÉ ET TRÈS IMPRESSIONNANT

Et le bonus s’avère en plus de très bonne qualité : les titres s’enchaînent, avec une scénographie vraiment impressionnante. Les jeux de lumière sont incroyables, Bellamy passe d’une scène à l’autre, un piano apparaît par ci et une guitare par là, la scène centrale tourne sur elle-même, les drones sont parfois de sortie et des tentures descendent sur certains titres afin de projeter des images.  

En plein concert

Ambiance de folie à Paris Bercy...

Certains moments retiennent particulièrement l’attention comme sur The Handler où une main géante fait de Bellamy et Wolstenholme de simples marionnettes, où lorsque des hologrammes représentant les musiciens en direct apparaissent devant nos yeux. On sent que tout est cadré à la seconde, ce qui en lève un peu du côté spontané d’un concert mais cela permet en même temps d’assister à un show d’une très grande qualité. Au milieu des titres les plus attendus (Supermassive Black Hole, Madness, Time Is Running Out¸ Reapers ou Uprising), le groupe nous offre deux chansons plus « inattendues » : Apocalypse Please, bien dans l’ambiance général et, surtout, Bliss, titre emblématique et tellement taillé pour le live. C’est l’un des très grands moments d’émotion de ce concert !  

Les trois scènes

Les musiciens occupent tout l'espace...

Vient ensuite The Globalist, longue piste de plus de dix minutes sur le dernier album que j’adore par son côté inclassable. Ce n’est visiblement pas l’avis d’une partie du public qui siffle le début. Dommage et idiot car l’interprétation est parfaite et le drone géant qui fait le tour de la salle pendant le morceau est quand même très impressionnant. Peut-être que cette chanson assez unique aurait pu figurer plus tôt dans le concert. Car le tout se referme une nouvelle fois par les chœurs de Drones. Pour leur rappel, le groupe attaque avec Take a Bow, avant d’enchaîner avec Mercy, tube taillé pour les fins de concerts et où les confettis planent. Enfin, les premières notes d’harmonica résonnent et on sait que, avec Knights of Cydonia, cela marque la fin du concert. Au moins, c’est une chanson longue dont on peut vraiment profiter. C’est le cas et c’est avec ce titre, et après avoir salué gentiment la foule, que les trois britanniques repartent dans les loges, deux heures après avoir débuté leur concert. Forcément, quand ça s’arrête et que les lumières se rallument, ça fait tout bizarre…

Final en folie

Le final sur  Mercy... Complètement dingue !

QUEL BILAN ?

Muse nous a offert avec ce concert ce qu’ils savent faire de mieux : quelque chose de complètement fou musicalement et visuellement, dont on ressort la tête remplie d’images et de sons. Forcément, ce n’est pas un live qui part dans tous les sens et les garçons ne sont guère bavards (Matt a quand même dédié une chanson à sa maman) mais on le sait et on ne va pas voir Muse en espérant cela. Leur concert est hyper-efficace, par moments vraiment exceptionnel. C’est un vrai show, quoi !

Alors, forcément, il y a une certaine frustration car, de Muse, il y a bien une trentaine de chansons que je voudrais voir en concert tant je les apprécie (et non, ils ne peuvent pas toutes les faire) mais je suis super content d’être tombé sur un soir où ils ont plutôt mis l’accent sur des titres d’Origin of Symmetry que je n’espérais pas forcément entendre. Allez, s’il faut un regret, c’est celui de ne pas avoir eu droit à Hysteria, sans doute le titre le plus dingue de toute la discographie du groupe. Mais c’est bien le seul… Et je préfère ne pas rester là-dessus mais plutôt sur des souvenirs qui resteront longtemps gravés !

LA SET LIST

Drones

Psycho

Plug In Baby

Dead Inside

Citizen Erased

The 2nd Law: Isolated System

The Handler

Supermassive Black Hole

Prelude

Starlight

Apocalypse Please

Munich Jam

Madness

Bliss

[JFK]

Reapers

Time Is Running Out

Uprising

The Globalist

Drones

*         *         *

Take a Bow

Mercy

Knights of Cydonia

Et pour finir, un merci à tous les amis grâce à qui aller à ce concert a été possible et qui ont rendu le week-end qui a suivi génial !!



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Anna 09.05.2016, 01:46

toujours aussi fan de muse!


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