VIE SAUVAGE (Cedric Kahn)

Réalisateur :

La carrière de Cédric Kahn dans le cinéma s’est construite en partant de tout en bas (ou presque) puisque, à même pas vingt ans, il était l’assistant monteur de Sous le soleil de Satan, la Palme d’Or de Maurice Pialat en 1987. Depuis, il a tracé son sillon et a sort par moins de huit longs métrages en vingt ans, dont son dernier, Une vie meilleure, m’avait plutôt plu dans l’ensemble. Et puis on l’a aussi vu acteur, de façon assez improbable, dans Tirez la langue, mademoiselle il y a moins d’un an. Un réalisateur qui arrive bien à tracer sa route.

Casting :

Le rôle principal est tenu par Mathieu Kassovitz, finalement assez rare en tant qu’acteur (on l’avait vu plutôt bon dans Le guetteur dernièrement) mais qui prouve qu’il est toujours un comédien qui compte chez nous. Il est accompagné de deux jeunes enfants ainsi que de Céline Sallette qui, pour le coup, depuis quelques années, est en train de se faire une place dans le cinéma français avec des rôles de plus en plus importants et forts (comme dans Mon âme par toi guérie par exemple).

Scénario :

Tiré d’une histoire vraie (celle de Xavier Fortin et déjà adaptée cette année dans La belle vie), le film raconte comment un père a récupéré ses deux jeunes enfants chez son ex-femme avant de partir avec eux en cavale pendant onze ans, vivant donc une vie assez particulière. Ça pourrait bien ressembler à la fois à un road-movie ou même, d’une certaine façon à un thriller car une fuite de onze ans, ça commence à faire beaucoup…

Degré d'envie de voir ce film : 35%

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#CHEF (Jon Favreau)

Réalisateur :

On connaît surtout Jon Favreau pour son travail sur les blockbusters de Marvel puisqu’en plus d’avoir réalisé les deux premiers volets d’Iron Man (qui ont vraiment replacé le studio très haut), il a aussi été producteur exécutif du troisième volet des aventures du beau gosse en armure ainsi que des Avengers. Depuis, il avait aussi réalisé le plutôt improbable Cowboys et Envahisseurs. On ne l’attendait pas trop du côté d’une comédie indépendante, il faut bien le dire. 

Casting :

Et puisque Favreau ne fait jamais les choses à moitié, Favreau est ici acteurs principal (lui qui aimait jusque-là se donner un petit rôle) et, à ses côtés, on retrouve quand même une sacrée distribution avec Sofia Vergara et Scarlett Johansson côté féminin, Robert Downey Jr. ou Dustin Hoffman (qu’il a réussi à faire sortir d’une sorte de retraite dans laquelle il semblait s’être installé), du côté masculin. Ce qui commence vraiment à faire du beau monde. 

Scénario :

Au-delà d’être le premier long métrage à utiliser le hashtag dans son titre (et oui), cette comédie raconte l’histoire d’une chef cuisinier qui, suite à une embrouille avec un critique gastronomique, va être viré et va décider de monter sa propre entreprise avec un food truck. Il va forcément avoir besoin de tout l’amour de ses amis et de son fils,… Bref, il semble que toutes les grosses ficelles de ce genre de longs métrages soient présentes, ce qui n’augure pas grand-chose de bon…

Degré d'envie de voir ce film : 20%

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THE NOVEMBER MAN (Roger Donaldson)

Réalisateur :

Au départ plutôt catalogué comme réalisateur de thriller, l’Australien a peu à peu ouvert sa palette pour toucher un peu à tout, du film fantastique (La mutante) au film catastrophe (Le pic de Dante) en passant par la comédie (Cocktail). Ses deux derniers films marquaient néanmoins un retour assez net au film d’action un peu bourrin sur les bords avec Braquage à l’anglaise et Le pacte. The November Man continue dans cette lancée.

Casting :

Je ne l’avais pas vu depuis The Ghost-writer et voilà que Pierce Brosnan réapparaît dans un rôle finalement assez proche de son époque James Bond (terminée en 2002). Il faut dire que c’est plutôt la mode de confier des rôles musclés à des acteurs (plutôt) âgés. Sans parler des Expendables, Kevin Costner s’y est collée il n’y a pas longtemps (3 days to kill). Dans la distribution, ce qui est assez drôle, c’est qu’on retrouve Olga Kurylenko, découverte grâce à James Bond (Quantum of Solace). La boucle est bouclée, donc...

Scénario :

Tiré d’une série de livres datant des années 80 (remettre au goût du jour de vieilles histoires est aussi une spécialité actuelle des scénaristes hollywoodiens), ce film d’espionnage met en scène un ancien agent de la CIA obligé de reprendre du service. Sur le principe, ça ressemble vraiment beaucoup à 3 days to kill et ce n’est pas fait pour me rassurer, tant ce film était un naufrage complet. Je n’en n’attends pas mieux ici, c’est pour dire...

Degré d'envie de voir ce film : 10%

Et vous, lequel auriez-vous le plus envie de voir ?

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