THE SEARCH (Michel Hazanavicius)

Réalisateur :

Après deux Oss 117 phénoménaux (1 et 2)et un The Artist acclamé à travers le monde (et qui lui a quand même permis de récupérer un Oscar de meilleur réalisateur, ce qui n’est pas rien), Michel Hazanavicius se trouvait forcément devant un choix assez complexe : continuer dans la même veine (même si Oss 117 et The Artist n’ont pas grand-chose en commun) et être (à peu près sûr) de séduire le public ou changer radicalement de style, au risque de dérouter. De façon très claire, le réalisateur a choisi cette voie, qui n’est pas celle de la facilité…

Casting :

Le rôle principal est tenu par Bérénice Béjo, compagne du réalisateur et génialissime dans The Artist. C’est un rôle qui permet à l’actrice d’aller encore plus loin dans le côté dramatique après sa partition déjà convaincante dans Le passé. On trouve aussi dans la distribution, en plus de nombreux acteurs géorgiens inconnus chez nous (je ne sais pas là-bas) Annette Benning, grande actrice américaine un peu sous utilisée ces dernières années et que cela fait plaisir de revoir.

Scénario :

Avec ce remake d’un film de la fin des années 1940, transposé pour l’occasion en Tchétchénie, Michel Hazanavicius concrétise une envie qu’il avait depuis longtemps et que le succès de son précédent long-métrage lui a permis. C’est l’histoire de quatre destins qui se croisent lors de la guerre en Tchétchénie à la fin du siècle dernier (en fait, il n’y a pas si longtemps) et c’est visiblement assez dur, car le réalisateur ne nous épargne pas grand-chose. Sauf si la nouvelle version amputée de vingt minutes par rapport au dernier Festival de Cannes a changé la première impression des critiques...

Degré d'envie de voir ce film : 80%

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NIGHT CALL (Dan Gilroy)

Réalisateur :

C’est le premier film pour Dan Gilroy en tant que réalisateur. Le frère de Tony Gilroy, scénariste notamment de la trilogie Bourne et réalisateur du « nouveau » volet (sur un scénario de Dan, affaire de famille), a aussi commencé en écrivant des scénarios. Et, comme cela arrive parfois, il a décidé de mettre lui-même en images ce qu’il avait écrit (je peux comprendre parfois la frustration des scénaristes qui ne retrouvent pas exactement ce qu’ils pensaient à l’écran).

Casting :

Signe que la saison des prix est déjà lancée (les Oscars sont quand même dans trois mois, faut-il le rappeler), on parle presque partout de Jake Gyllenhaal comme de celui qui pourrait lui permettre de toucher le Graal,  à savoir la statuette du meilleur acteur (lui qui n’a été nominé que comme second rôle pour Le secret de Brockeback Mountain). Le reste de la distribution est plutôt faite d’acteurs pas forcément réputés chez nous mais ayant plus de renommée aux Etats-Unis.

Scénario :

On nous vend Night call comme une sorte de petit frère de Drive (mêmes producteurs, et titre identique à la chanson culte du film de Winding Refn). Visiblement, on se retrouve à Los Angeles, dans une ambiance principalement nocturne, avec un personnage un peu solitaire qui passe beaucoup de temps en voiture. Dit comme cela, les points communs semblent trop nombreux pour être vrais. Mais, j’ai tendance à penser que dans les thèmes abordés et le traitement qui en sera fait, Dan Gilroy parviendra à se démarquer de ce qui est quand même un peu devenu un classique du genre.

Degré d'envie de voir ce film : 50%

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ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX (Alexandre Astier)

 

Réalisateurs :

Si Alexandre Astier est connu, c’est quand même en grande partie grâce à la télévision puisqu’il est réalisateur/acteur/scénariste/compositeur de la série culte Kaamelott. Cela lui a permis d’intégrer peu à peu le monde du cinéma, déjà en tant qu’acteur, puis même comme réalisateur avec David et Madame Hansen, son premier film. Là, il réalise un film d’animation, en 3D, ce qui est tout de même très différent. Louis Clichy, lui, par contre, est un ancien de la maison Pixar et a travaillé comme animateur sur Là-Haut et Wall-E. Belle carte de visite !!

Casting :

C’est toujours un peu compliqué de parler de distribution pour un film d’animation même si, là, ça a quand même l’air d’envoyer du lourd avec Roger Carel, la « voix officielle » d’Astérix et un floppée d’acteurs connus pour faire les seconds rôles (Deutsch, Lafitte, Nakache, bref, c’est marqué sur l’affiche juste au-dessus !).

Scénario :

Tiré de la dix-septième bande-dessinée de la série (publiée en 1971), on devrait retrouver les grands traceurs de ce duo culte : l’humour toujours présent, les conflits entre le poissonnier et le forgeron, la potion magique, les romains un peu benêts,… Il faut juste que tout cela soit mis en musique de façon correct et que les réalisateurs trouvent le bon compromis pour ne pas faire qu’un film pour enfants (l’humour d’Astérix et Obélix est souvent bien plus complexe qu’on ne le croit au départ).

Degré d'envie de voir ce film : 40%

Et vous, lequel auriez-vous le plus envie de voir ?

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