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LES TROIS FILMS DE LA SEMAINE - 24 SEPTEMBRE 2014

 L'Article


Trois films de la semaine

SAINT LAURENT (Bertrand Bonello)

Saint Laurent


Réalisateur :

Au fil des années, Bertrand Bonello s’est construit une image assez particulière dans le cinéma français, mélange entre une certaine provocation dans les sujets et la recherche d’une esthétique très pointue. Son dernier film (L’Apollonide : Souvenirs de la maison close) ne m’avait pas particulièrement plu (des longueurs assez incroyables par moments) mais je lui avais reconnu de vraies qualités dans la réalisation. En signant pour la première fois un scénario avec une autre personne (Thomas Bidegain : Un prophète, De rouille et d’os), il peut sans doute se concentrer davantage sur l’aspect formel de son œuvre.

Casting :

Grâce à ce film, Gaspard Ulliel revient un peu sur le devant de la scène cinématographique puisqu’on l’avait un peu oublié depuis quelques années et après des débuts assez fracassants. On peut espérer qu’il livre une performance de qualité, surtout que Pierre Niney a placé la barre assez haute il y a neuf mois… Face à lui, on retrouve Jérémie Renier, souvent dans les bons coups et tout une galerie de seconds rôles, dont certains ne me motivent pas trop (Louis Garrel, Léa Seydoux) et d’autres me semblent plus intéressants (Helmut Berger, Jasmine Trinca). Il faudra que la mayonnaise prenne.

Scénario :

Comme chacun sait, un autre film sur le même sujet (Yves Saint Laurent) est sorti en début d’année et il avait eu droit à tous les honneurs, notamment l’adoubement officiel de Pierre Bergé. Cela a été bien plus compliqué pour cet autre long-métrage, dont le même Pierre Bergé a tout fait pour qu’il soit annulé. Bonello et Bidegain ont en tout cas voulu un film qui ne ressemble pas un vrai biopic mais ils se sont intéressés à une petite dizaine d’années (de 67 à 76) de la vie de celui qui est alors déjà connu et reconnu. 

Degré d'envie de voir ce film : 75%

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ELLE L'ADORE (Jeanne Henry)

Elle l'adore


Réalisateur :

C’est le premier film de Jeanne Henry, qui n’est pas tout à fait une inconnue dans le monde du cinéma puisqu’elle n’est rien d’autre que la fille de Miou-Miou et de Julien Clerc (d’ailleurs, sa biographie s’arrête à ça quand on cherche un peu sur internet). J’espère pour elle que son film est vraiment bon car c’est toujours compliqué d’avoir une telle étiquette (enfin, pas pour les financements qui ont quand même dû être plus faciles à trouver que pour d’autres !)

Casting :

Face à face, on retrouve deux comédiens qui se posent de plus en plus comme des piliers de la comédie française actuelle. D’un côté Laurent Lafitte qui, depuis quelques années, prend une place de plus en plus importante au cinéma, après avoir surtout fait du théâtre. Les petits mouchoirs lui ont réellement permis de décoller et d’avoir de plus gros projets. Sandrine Kiberlain, elle, a une carrière bien plus ancienne et celle-ci a quelque peu « dévié » ces dernières années puisqu’elle a de plus en plus interprété des rôles dans des comédies (avec réussite) et le César de la meilleure actrice l’année dernière (pour 9 mois ferme) est venu couronner une mue au départ assez improbable.

Scénario :

Sur le principe, ça n’a pas forcément l’air de casser des briques même si le point de départ n’est pas inintéressant : la groupie d’un chanteur à succès se retrouve à devoir aider ce dernier dans une affaire assez compliquée. Pourtant, le film a réussi un exploit que seulement deux autres avant lui avaient réussi (et pas des moindres puisque c’est Intouchables et Les garçons et Guillaume, à table !) : gagner les labels des cinq principaux exploitants de salle en France. C’est bien que ce film possède quelque chose, non ? 

Degré d'envie de voir ce film : 60%

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BRÈVES DE COMPTOIR (Jean-Michel Ribes)
 

Brèves de comptoir


Réalisateur :

Surtout connu pour être l’un des metteurs en scène de théâtre les plus réputés en France, Jean-Michel Ribes ne s’est finalement pas si souvent que ça frotté au Septième Art en tant que réalisateur : une fois par décennie, en fait. Et sa dernière tentative (Musée haut, musée bas en 2008) s’était achevée par un bide plutôt important tant critique que public…  Il retente donc sa chance, une nouvelle fois en adaptant une de ses pièces de théâtre, celle-ci se basant elle-même sur des livres bien célèbres et sur lesquels il a déjà travaillé pour la série Palace à la fin des années 80.

Casting :

La liste est tellement longue que ça ne sert à rien de faire l’énumération. En tout cas, il y a beaucoup beaucoup de monde dans cette adaptation, d’acteurs reconnus (Dussolier, Moreau) en humoristes (Chevalier et Laspalès, Bruno Solo) en passant par des jeunes pousses (Gadebois, Hair). Bref, comme vous l’aurez compris, c’est un vrai défilé auquel il faut se préparer.

Scénario :

Tout le monde (ou presque) a déjà eu entre les mains les Brèves de comptoir, ce recueil de citations que Jean-Marie Gourio a écrit suite à ses journées passées dans les cafés. C’est souvent désopilant et ça a le mérite d’être de la lecture pratique quand on a un tout petit temps devant soi. C’est pourquoi j’ai du mal à voir comment en faire un véritable film, sinon sous la forme d’une succession de sketchs, ce qui semble être le parti-pris ici. Dans ce cas, il faut être très bon dans le scénario pour ne pas que ça reste uniquement un enchaînement mais bien que ça puisse former un tout.


Degré d'envie de voir ce film : 30%


Et vous, lequel auriez-vous le plus envie de voir ?

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