Toggle navigation
TimFaitSonCinema

LES TROIS FILMS DE LA SEMAINE - 22 OCTOBRE 2014

 L'Article


Trois films de la semaine

MAGIC IN THE MOONLIGHT (Woody Allen)

Magic in the moonlight


Réalisateur :

Woody Allen n’a plus besoin d’être présenté tant il est devenu une marque à part entière dans le monde du cinéma actuel. Depuis plus de quarante ans, il sort annuellement un film, performance à la fois assez dingue mais parfois un peu regrettable car on peut avoir le sentiment que cela se fait en dépit de la qualité. Ces dernières années, le bilan est assez inégal avec des réussites (Blue Jasmine dernièrement, retour à du vrai bon Allen), des ratés (Whatever works ou To Rome with Love) et des films moyens (Le rêve de Cassandre ou Minuit à Paris). Personnellement, j’ai du mal à être complètement fan de son cinéma.

Casting :

Comme il aime bien varier les plaisirs, Woody Allen apprécie aussi de changer d’acteurs principaux très souvent, surtout ces dernières années. En effet, on ne retrouve que rarement les mêmes comédiens (si ce n’est Scarlett Johansson qui a fait trois apparitions dernièrement). Cette fois-ci, ce sont donc Colin Firth (un peu perdu de vue depuis son triomphe dans Le discours d’un Roi) et Emma Stone (une des jeunes actrices américaines les plus en vues actuellement) qui prennent les rôles principaux, entourés notamment de deux comédiennes habituées aux seconds rôles, Marcia Gay Harden et Jacki Weaver. 

Scénario :

Après le petit détour dans la France des années 20 à travers les sauts dans le passé de Minuit à Paris, Woody Allen décide cette fois-ci de baser tout son film dans cette époque et « descend » pour cela sur la Côte d’Azur pour nous raconter l’histoire de la rencontre entre l’un des plus célèbres magiciens de son époque et une jeune femme qui se prétend médium et qu’il s’est mis en tête de démasquer. Ça a l’air plutôt assez léger dans le traitement qui en est fait et ressemblera donc à une comédie romantique dont Allen a le secret. Pas de grandes surprises à attendre et c’est rarement le cas avec ce réalisateur…

Degré d'envie de voir ce film : 75%

•          •         •         •

BANDE DE FILLES (Céline Sciamma)

Bande de filles


Réalisatrice :

Troisième film pour l’une des jeunes réalisatrices qui incarne la nouvelle vague féminine de la réalisation française (au même titre que Mia Hansen Løve ou Rebecca Zlotowski), jeune et souvent issue de la FEMIS. Avec son premier film, Naissance des pieuvres, elle avait été particulièrement remarquée même si j’avais trouvé ça assez sans intérêt. Par contre, Tomboy m’avait bien plus touché et je l’avais trouvé par moments assez incroyable de justesse. On peut donc espérer que son troisième long métrage soit dans cette même veine.

Casting :

Comme toujours ou presque avec Céline Sciamma, ce sont des comédiens inconnus qui participent au film. Et, parfois, il arrive qu’ils connaissent une carrière prolifique ensuite. En fait, c’est surtout le cas pour Adèle Haenel qui a surtout connu la consécration cette année avec un César de la meilleure actrice dans un second rôle mérité pour Suzanne. Zoé Héran (héroïne de Tomboy) a encore du temps devant elle… Il paraît que Bande de filles est un formidable révélateur de talents et un nom est surtout toutes les lèvres depuis la présentation à Cannes : Karidja Touré…

Scénario :

Céline Sciamma a, dans ses deux films précédents, parlé de la jeunesse des filles (que ce soient celles qui découvrent le désir ou celle qui se voit comme un garçon). C’est encore le cas ici puisque le film raconte l’histoire d’un groupe de jeunes filles qui vivent la fin de leur adolescence et se confrontent aux difficultés dans les banlieues. Sujet ambitieux car, dans le cinéma français, la cité semble appartenir à ce que l’on peut appeler les « lascars » et n’est pas vue comme un territoire de femmes alors qu’elles y sont aussi très présentes, à leur façon. Si c’est bien traité, ça peut donner un long métrage vraiment intéressant.

Degré d'envie de voir ce film : 60%

•          •         •         •

FURY (David Ayer)

Fury


Réalisateur :

Spécialiste des films d’action en milieu urbain, David Ayer était au départ scénariste (U-571, Training Day ou Fast and Furious) avant de passer à la réalisation. Il a depuis mis en scène quatre longs métrages qui ont presque tous la particularité d’avoir été interdits au moins de douze ans en France (seul Bad Times y a échappé), ce qui montre bien le côté musclé de sa réalisation. Ce n’est a priori pas le genre de films qui me tentent donc je n’ai jamais pu me faire une idée sur le bonhomme.

Casting :

Réussir à avoir Brad Pitt dans son projet, c’est déjà d’une certaine façon une réussite pour un réalisateur car, depuis quelques années, l’acteur choisit avec de plus en plus de parcimonie ses rôles. Il y est d’ailleurs très souvent bon (voire très bon) et le voir revenir dans cette période, cinq ans après son rôle génial dans Inglorious Basterds fait forcément envie. A côté de lui, on retrouve Shia LaBeouf ou Logan Lerman, acteurs largement capables de tenir correctement leur rôle. Et, au bout du casting sont annoncés deux « curiosités » : l’un des fils de Clint Eastwood et, surtout, Anamaria Marinca, formidable découverte de 4 mois 3 semaines 2 jours mais un peu perdue depuis…

Scénario :

Première expérience en dehors du terrain de Los Angeles qu’il connaît bien et David Ayer s’en éloigne même temporellement et géographiquement puisqu’il part d’une histoire vraie qui s’est déroulée à la toute fin de la Seconde Guerre Mondiale et qui voit un groupe d’une petite dizaine de soldats mener avec un char une opération a priori suicide derrière les lignes ennemies. Visiblement, au vue de la bande-annonce, ça ne va pas faire dans la dentelle…

Degré d'envie de voir ce film : 50%



Et vous, lequel auriez-vous le plus envie de voir ?

N'hésitez pas à commenter !




 Rédiger Un Commentaire