FOXCATCHER (Bennett Miller) 

Réalisateur :

Seulement deux films pour Bennett Miller mais déjà une certaine crédibilité du côté d’Hollywood puisque son premier, Truman Capote, avait vu Philip Seymour Hoffman remporter l’Oscar du meilleur acteur et lui-même nominé en tant que meilleur réalisateur. Avec Le Stratège, il avait continué de séduire avec de très nombreuses nominations. Restant dans le milieu du sport avec Foxcatcher, il a obtenu sa première sélection à Cannes, signe qui ne trompe pas pour prouver le côté sérieux du bonhomme. Et vu qu’il y a remporté le Prix de la mise en scène…

Casting :

Un trio majeur dans ce film avec, d’abord, un Steve Carell à contre-emploi de ce qu’on a l’habitude de voir de lui (lui qui est plutôt le roi des comédies), Mark Ruffalo qui est toujours bon ou presque (exception faite de Insaisissables où il est juste moyen et enfin Channing Tatum qui a réussi depuis quelques années à sortir de son rôle d’ancien mannequin et qui joue dans des films de plus en plus « sérieux » : il sera même bientôt chez les frères Coen et chez Tarantino.    

Scénario :

Tiré d’une histoire vraie, Foxcatcher raconte l’histoire de la relation entre un champion de lutte américain et un très riche mécène qui s’est mis dans l’idée de créer un centre d’entraînement pour tous les meilleurs lutteurs du pays. Dit comme cela, j’avoue que ça peut paraître un peu étrange mais je suis persuadé que Bennett Miller saura tirer le meilleur d’une telle situation. Et j’ai vraiment grande confiance dans un film qui avait pas mal fait parler lors de sa présentation il y a bientôt huit mois à Cannes.

Degré d'envie de voir ce film : 70%

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UNE MERVEILLEUSE HISTOIRE DU TEMPS (James Marsh)

Réalisateur :

James Marsh est surtout connu pour ses films documentaires dont les deux derniers ont connu un grand succès, que ce soit Le Funambule (sur le funambule Philippe Petit) ou Le Projet Nim (sur un chimpanzé à qui on a appris la langue des signes). Mais il n’en n’est pas resté là et est aussi passé du côté de la fiction avec, notamment Shadow Dancer, son précédent film, qui ne m’avait pas vraiment convaincu bien que la réalisation ne soit pas vraiment à remettre en cause.

Casting :

Eddie Redmayne, jeune acteur anglais qui commençait à avoir quelques rôles un peu plus importants (My week with Marilyn ou Les Misérables) trouve là le premier vrai grand rôle de sa carrière, du genre qui va sans doute lui faire gagner l’Oscar du meilleur acteur (handicap + interprétation d’une personne existante = Oscar selon l’équation bien connue) alors que, pour le Golden Globes, c’est déjà dans la poche. Et c’est Felicity Jones, un peu moins connue, qui lui donne la réplique. Et elle aussi connaît la joie des nominations multiples.

Scénario :

James Marsh s‘intéresse ici à la vie de Stephen Hawking, célèbre scientifique connu à la fois pour ses travaux sur les trous noirs, pour ses ouvrages de vulgarisation scientifique ainsi que pour son combat contre une maladie très grave qui l’a laissé presque paralysé. Un tel destin ne pouvait que faire l’objet d’une adaptation au cinéma et c’est donc le cas, basé sur une biographie de la première femme de Hawking. Honnêtement, j’ai un peu peur du « film guimauve » car il y a un fort potentiel avec un tel sujet…

Degré d'envie de voir ce film : 50%

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DISCOUNT (Louis-Julien Petit) 

Réalisateur :

C’est le premier film pour Louis-Julien Petit, dont je ne peux pas dire grand-chose de plus si ce n’est qu’il a sans doute le prénom le plus drôle que j’ai pu voir depuis pas mal de temps… Avec un tout petit budget, il a quand même réussi à boucler son projet, en faisant même appel à la solidarité du public pour financer la post-production du long métrage. Un vrai film discount…

Casting :

On retrouve quelques visages connus, pas toujours pour des premiers rôles, du cinéma français avec Olivier Barthelemy, Corinne Masiero (qui joue encore une caissière, comme dans De rouille et d’os) ou Pascal Demolon. Seule Zabou Breitman est une actrice qui a déjà un peu plus de notoriété.

Scénario :

L’histoire d’employés d’un supermarché, menacés par la mise en place de caisses automatiques, qui décident de créer clandestinement leur propre enseigne. C’est tout à fait dans l’air du temps mais j’ai un peu peur d’une certaine démagogie avec un tel sujet. Mais bon, nous verrons bien…

Degré d'envie de voir ce film : 30%

Et vous, lequel auriez-vous le plus envie de voir ?

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