STILL ALICE (Richard Glatzer et Wash Westmoreland) 

Réalisateurs :

Le couple a toujours réalisé ses films ensemble, même pour ce film, alors que Richard Glatzer était très malade (il est d’ailleurs mort la semaine dernière). Les trois précédents longs métrages des deux metteurs en scène n’avaient pas connu un grand succès, que ce soit aux Etats-Unis ou en France. Pourtant, le précédent (The last of Robin Hood) était une évocation des derniers jours d’Errol Flynn, l’inoubliable Robin des Bois de Michael Curtiz (le seul, le vrai, quoi…), ce qui est forcément intéressant.

Casting :

Actrice talentueuse si l’en est (même si elle a connu un petit « trou d’air » dans les années 2000), Julianne Moore n’avait encore jamais remporté d’Oscar. L’oubli est réparé grâce à son rôle dans ce film, justement. J’attends donc de voir avec impatience ce que ça donne. Avec, en plus, des noms connus comme Kristen Stewart, Alec Baldwin ou encore Kate Bosworth pour le reste de la distribution…

Scénario :

Alors qu’elle est une linguiste renommée, une femme se rend compte qu’elle commence à oublier des mots et se voit diagnostiquer la maladie d’Alzheimer. Elle doit alors se battre pour continuer à vivre, alors que le monde autour d’elle évolue de façon irrémédiable. C’est un sujet très actuel et qui peut donner un long métrage de grande qualité s’il est traité avec nuance et délicatesse, ce qui semble être le cas ici.

Degré d'envie de voir ce film : 70%

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BIG EYES (Tim Burton)

Réalisateur :

Est-il besoin de présenter ici Tim Burton, qui, avec plus d’une quinzaine de films à son actif, est aujourd’hui l’un des réalisateurs les plus importants du cinéma mondial. Il est surtout connu pour son univers et son style visuel bien particulier. Personnellement, ce n’est pas un metteur en scène avec lequel j’accroche particulièrement et il n’y a même aucun de ses films (je ne les ai pas tous vus, loin de là) avec lequel j’accroche particulièrement. Autant dire que je n’attends pas ses nouveaux films avec frénésie.

Casting :

Alors que, initialement, Reese Witherspoon et Ryan Reynolds étaient prévus pour interpréter les deux rôles principaux, ce sont finalement Amy Adams et Christoph Waltz qui s’en chargent, sans que l’on n’ait perdu au change, d’après moi. En effet, ce sont deux comédiens très talentueux et, bizarrement, surtout reconnus pour des seconds rôles (lui a même gagné l’Oscar deux fois en quatre ans…). Ils voient donc  là l’occasion de briller dans un vrai premier rôle.

Scénario :

Vingt ans après Ed Wood, voilà que Tim Burton s’attaque de nouveau à un biopic (écrit d’ailleurs par les deux mêmes scénaristes). Et là, c’est d’un couple dont il s’agit puisque Margaret et Walter Keane sont commis l’une des plus impressionnantes impostures de l’histoire de l’art : tout le monde pensait que les tableaux venaient de monsieur alors que, en réalité, c’est madame qui peignait ces enfants aux grands yeux célèbres à travers le monde. Il y a là matière à en tirer un sacré bon film, quand même…

Degré d'envie de voir ce film : 50%

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UN HOMME IDÉAL (Yann Gozlan) 

Réalisateur :

En 2010, Yann Gozlan s’était fait remarquer puisqu’il avait réalisé un film d’horreur, chose assez rare dans le cinéma français. Si le résultat était assez discutable, à ce que j’avais pu en lire à l’époque, ça avait au moins le mérite de montrer que le bonhomme ne reculait devant rien et n’avait pas peur de sortir des sentiers battus. Visiblement, avec son nouveau film, il y revient quand même un peu…

Casting :

Dans le rôle principal, on retrouve l’incroyable Pierre Niney, tout juste auréolé de son César du meilleur acteur pour Yves Saint Laurent  et qui vient de quitter la Comédie Française. C’est la première fois qu’il joue dans un film plutôt sombre, lui qui était surtout habitué aux comédies (20 ans d’écart ou Comme des frères). J’ai donc hâte de voir ce qu’il donne mais, franchement, je ne m’inquiète pas trop, connaissant le talent du bonhomme. Avec lui, on retrouve notamment Ana Girardot ou encore André Marcon.

Scénario :

Sur le principe, ça rappelle un peu la comédie Incognito, puisque, là aussi, c’est l’histoire d’un artiste (ici un écrivain) qui publie sous son nom des œuvres de quelqu’un d’autre. C’est un thème qui est plutôt intéressant à la base et qui, ici, est traité sous l’angle du thriller. Il faut voir ce que ça donner sur pièce car, honnêtement, j’ai peur que ça soit plus un flop qu’autre chose…

Degré d'envie de voir ce film : 40%

Et vous, lequel auriez-vous le plus envie de voir ?

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