UNE BELLE FIN (Uberto Pasolini) 

Réalisateur :

Bien que son nom soit en lien direct avec un grand réalisateur italien (Pier Paolo), il est le neveu d’une autre légende du cinéma italien : Luchino Visconti. Mais Uberto Pasolini s’est plutôt fait connaître comme producteur, rencontrant un grand succès avec The Full Monty. Depuis, il a réalisé un film (Sri Lanka National Handball Team) dont j’avais entendu parler à l’époque de sa sortie mais c’était resté assez confidentiel. Une belle fin est le premier film qui a un peu plus de retentissement.

Casting :

Ce film met en avant un acteur que l’on a l’habitude de voir car il est un second rôle récurrent du cinéma anglais : il s’agit d’Eddie Marsan et de son physique assez particulier. Je suis content qu’il se voie offrir un vrai premier rôle et je suis persuadé qu’il s’en tirera très bien. A ses côtés, des comédiens anglais moins connus (même si on reconnaît un acteur de Broadchurch).

Scénario :

C’est un long métrage qui part d’une idée quand même pas banale puisque le personnage principal a un drôle de métier : retrouver les proches des disparus morts sans famille connue. Je ne m’étais jamais dit qu’un tel travail existait d’ailleurs. C’est typiquement le genre de sujet qui, traité avec délicatesse, peut donner un film plein de tendresse. Et j’ai l’impression que c’est le cas…

Degré d'envie de voir ce film : 50%

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TAXI TÉHÉRAN (Jafar Panahi)

Réalisateur :

Plus qu’un simple réalisateur, Jafar Panahi est devenu au fil des années une forme de symbole de rébellion contre le système iranien. En effet, il a connu la prion et il est encore aujourd’hui officiellement interdit de quitter son pays et de réaliser des films. Mais ça reste quand même un metteur en scène reconnu pour la qualité de ses œuvres et multi-récompensé à travers le monde (une Caméra d’Or et un Prix du Jury à Cannes, deux Ours d’argent et un d’or à Berlin, justement pour ce long métrage…).

Casting :

Hormis l’acteur lui-même, je ne connais pas bien le reste de la distribution, en plus qu’on ne sait pas qui c’est vu qu’ils ont souhaité rester anonymes…

Scénario :

Le réalisateur se sert d’un « simple » taxi et du défilé de personnages qu’il permet pour faire un portrait de Téhéran. Il s’agit donc d’une forme de faux documentaire. Néanmoins, j’ai un peu peur du côté répétitif car si le procédé n’est pas inintéressant, il a toutes les chances d’assez vite s’essoufler.

Degré d'envie de voir ce film : 40%

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ENFANT 44 (Daniel Espinosa) 

Réalisateur :

Bien que son nom de l’indique pas forcément, Daniel Espinosa est un réalisateur suédois qui, après quatre films chez lui, a réussi à passer du côté d’Hollywood avec Le refuge, film d’action assez musclé avec Ryan Reynolds et Denzel Washnigton. Succès suffisant pour lui offrir le droit de réaliser un nouveau film aux Etats-Unis, qui plus est produit par Ridley Scott…

Casting :

S’il y a bien quelque chose qui donne envie dans ce film, c’est son Casting puisque Tom Hardy et Noomi Rapace dans les rôles principaux, représentent l’avenir d’Holywood alors que la galerie de seconds rôles est assez impressionnante : Gary Oldman, Jason Clarke, Vincent Cassel ou Charles Dance… bref, ça commence sérieusement à faire du monde.

Scénario :

Tiré d’un livre, l’histoire raconte la traque d’un tueur en série dans l’URSS totalitaire de l’immédiat après deuxième guerre mondiale, gangrénée par la corruption et le mensonge. Visiblement, c’est plutôt brut de décoffrage puisqu’interdit aux moins de douze ans. Je ne pense pas que ça soit très original mais si, au moins, ça se laisse regarder, ça sera déjà une bonne chose.

Degré d'envie de voir ce film : 40%

Et vous, lequel auriez-vous le plus envie de voir ?

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