L'Article
Un mois d’avril assez intéressant dans l’ensemble ave des films dont on attend la sortie depuis le dernier Festival de Cannes, des superproductions américaines, des comédies françaises qui pourraient bien cartonner, des films visiblement plus intimes,… Bref, il y en aura encore pour tous les goûts ! Et, comme d’habitude, il faudra faire au mieux pour suivre tout cela au plus près, surtout…
• Mercredi 2 Avril
- Nebraska de Alexander Payne :
Presqu’un an après que Bruce Dern ait remporté le Prix de mailleur acteur au Festival de Cannes, voice que sort le nouveau film de Alexander Payne, réalisateur qui avait connu un grand succès avec The Descendants (qui m’avait laissé un peu plus circonspect). J’espère que ça sera plus réussi et que le noir et blanc sera bien utilisé.
- La crème de la crème de Kim Chapiron :
Avec cette plongée au sein d’une école de commerce et d’un réseau de prostitution qui y est instauré par des élèves, Kim Chapiron continue son observation de milieux où les adolescents passent à l’âge adulte (après le plutôt costaud Dog Pound). Ça pourrait bien être une des bonnes surprises du mois.
• Mercredi 9 Avril
- Noé de Darren Aronofsky :
Sans doute l’un des réalisateurs les plus complexes à suivre, revoilà Darren Aronofsky avec un film à grand spectacle, bien loin de ses deux précédents longs métrages (The Wrestler et Black swan) qui étaient plus des drames intimistes (encore que, pour le deuxième, ça se discute un peu plus…). J’avoue que là, j’ai un peu peur du résultat…
- Apprenti Gigolo de John Turturo :
Woody Allen joue très rarement, et encore moins dans des films qui ne sont pas de lui. C’est donc que le projet de John Turturro a vraiment du lui plaire. Il faut dire qu’il s’agit a priori d’une comédie assez amusante sur deux vieux amis qui décident de s’adonner à la prorostitution…
- Heli de Amat Escalante :
Récompensé par le Prix de la Mise en Scène en mai dernier à Cannes, ce film s’avance donc avec une sacré réputation. Plongée dans le Mexique violent d’aujourd’hui, il pourrait bien s’agir du long métrage coup de poing du mois…
- Divergente de Neil Burger :
Après Jennifer Lawrence (Hunger Games) et Saoirse Ronan (Les âmes vagabondes), voici que c’est Shailene Woodley, l’une des jeunes actrices qui monte vraiment à Hollywood, qui prend le rôle principal d’une franchise pour adolescents. Dans l’ensemble, ça ne me dit trop rien qui vaille, mais si j’ai un peu de temps, j’irai me faire une idée par moi-même de ce que ça donne…
• Mercredi 16 Avril
- Babysitting de Philippe Lacheau et Nicolas Benamou :
D’après ce que je peux en juger sur la bande-annonce, ça ressemble vraiment à un croisement entre Projet X et Very bad trip à la française. Si c’est le cas, espérons que ça tienne plus du premier opus de la trilogie de Todd Phillips que du troisième…
- Une promesse de Patrice Leconte :
Réalisateur surtout connu pour avoir mis en scène la trilogie des Bronzés, Patrice Leconte a un peu plus de mal ces dernières années entre comédies ratés et gros bides au box-office. Est-ce que ce film historique, adaptation de Stefan Zweig avec des têtes d’affiche britanniques (Rebecca Hall et Alan Rickman) réussira à le mettre dur de bons rails ? Rien n’est moins sûr…
- Tom à la ferme de Xavier Dolan :
Très tôt considéré comme un petit génie de la réalisation, Xavier Dolan fait un cinéma qui laisse assez peu indifférent. Personnellement, ses Amours imaginaires ne m’avaient guère convaincu et je n’étais même pas allé voir son film suivant (Laurence Anyways). Je lui redonnerais bien une nouvelle chance, mais j’ai peur d’être encore déçu…
• Mercredi 23 Avril
- States of grace de Destin Cretton :
Un film qui, depuis qu’il est présenté dans différents festivals, fait un veritable carton auprès du public. Il s’agit de l’histoire d’une jeune directrice d’un centre pour jeunes à problèmes. Pour son premier long métrage le réalisateur adapte un court métrage, lui-même inspiré de sa propre expérience d’éducateur dans ce genre de structure…
- Night Moves de Kelly Reichardt :
L’histoire d’activistes écologistes décidés à faire sauter un barrage hydraulique, ce film est un peu le pari du mois. Je ne sais pas du tout ce que ça peut donner et ça m’inquiète même un peu sur le principe mais j’aime plutôt Jesse Eisenberg et puis, après tout, pourquoi pas, sur un malentendu…
• Mercredi 30 Avril
- The Amazing Spider-Man : le destin d’un héros de Marc Webb :
J’avais trouvé le premier volet plutôt pas mal et j’attends de voir ce que Marc Webb va faire avec cette suite qui va voir le célèbre homme araignée (toujours joué par le génial Andrew Garfield) affronter le terrible Electro. Du grand spectacle en perspective…
- Last days of summer de Jason Reitman :
Jason Reitman, specialist de comédies douces-amers (Juno In the air ou Young Adult), Jason Reitman s’attaque à une histoire d’amour improbable entre une femme seule et un détenu évadé qui la prend en otage chez elle avec son enfant… Josh Brolin et Kate Winslet au casting. Forcément un film attendu.
- Barbecue de Eric Lavaine :
Très gros casting pour cette comédie de potes quarantenaires (comme pouvait l’être Les petits mouchoirs) qui a plus de chances d’être ratée que réussie. Néanmoins, la présence de Guillaume de Tonquédec m’incite à y regarder de plus près…
- 24 jours, la vérité sur l’affaire Ilan Halimi de Alexandre Arcady :
Sans aucun doute le film polémique du mois puisque l’histoire vraie de ce jeune homme retenu en otage puis tué est encore dans toutes les mémoires et que le titre du film n’est pas neutre. Je m’interroge encore sur le fait d’aller le voir car je trouve cela un peu limite de faire un film moins de dix ans après de tels faits…
- Joe de David Gordon Green :
J’avais raté le précédent film de ce réalisateur (Prince of Texas) alors qu’il était plutôt bien considéré. Je vais donc essayer de ne pas en faire de même avec celui-ci qui met en scène Nicolas Cage, que ça fait plaisir de voir parfois jouer dans autre chose que du grand n’importe quoi…
- Le dernier diamant de Eric Barbier :
Spécialiste du thriller, Eric Barbier en orchestre encore un autour de la thématique de la joaillerie et avec comme têtes d’affiche Yvan Attal et Bérénice Bejo. C’est un peu du tout ou rien car soit le scénario est correct et ça peut passer, soit c’est une catastrophe. On verra bien si j’aurai le temps d’aller me faire une idée par moi-même…
- Pas son genre de Lucas Belvaux :
Auteur de deux films plutôt réussis dernièrement (Rapt et 38 témoins), le réalisateur belge passe tout à fait à autre chose avec cette comédie romantique qui a l’air un peu barrée avec, pour la première fois dans un rôle majeur, Loïc Corbery, membre de la Comédie française (encore un qui passe au grand écran !!)